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Erratum :
Les statistiques des colonnes sur la durée moyenne de scolarisation (en années) et sur la durée
attendue de scolarisation (en années) sont inversées.
Par exemple, pour la Norvège, il faut lire :
- durée moyenne de scolarisation (en années) : 12,7
- durée attendue de scolarisation (en années) : 17,7
1. Rédigez des phrases présentant les informations apportées par chacune des données en rouge.
En 2015, avec un IDH de 0,897, la France est en 21e position des pays en fonction de leur IDH. Cette même
année, l’espérance de vie à la naissance s’élève à 82,4 ans (il s’agit du nombre d’années qu’un nouveau-né peut
espérer vivre si les taux de mortalité par âge ayant prévalu au moment de sa naissance demeurent inchangés tout
au long de sa vie). Toujours en 2015, la durée moyenne de scolarisation s’est élevée à 11,6 ans (c’est-à-dire que
les personnes âgées de 25 ans et plus ont eu en moyenne 11,6 ans d’éducation), alors que la durée attendue de
scolarisation des enfants d’âge scolaire est de 16,3 ans (autrement dit, un enfant en âge d’entrer à l’école peut
espérer bénéficier – si les taux de scolarisation par âge devaient rester inchangés tout au long de la vie de
l’enfant – de 16,3 ans de scolarisation). En 2015, un habitant avait en moyenne un revenu national brut de
38 085 $ PPA constants de 2011.
2. Comparez le RNB/habitant de la Norvège à celui du Qatar. Comment s’explique leur différence de classement
en termes d’IDH ?
En 2015, le Qatar dispose d’un RNB/hab. de 129 916 $ PPA constants de 2011, contre 67 614 $ pour la Norvège.
La population qatarie a donc un niveau de vie en moyenne très supérieur à celui des Norvégiens (1,92 fois plus
er e
important). Toutefois, la Norvège est largement mieux positionnée en termes d’IDH (1 rang contre 33 pour le
Qatar). Cette différence s’explique par le fait que les dimensions santé et éducation sont plus favorables à la
Norvège : espérance de vie supérieure de 3,4 ans, durée moyenne de scolarisation et durée attendue de
scolarisation supérieures respectivement de 2,9 ans et de 4,3 ans.
3. Cherchez, dans ce tableau d’autres exemples de pays à RNB/habitant proches, mais à IDH très différents.
On peut citer le cas de la Syrie et de la Côte d’Ivoire (22 places d’écarts dans le classement en termes d’IDH,
avec pourtant des RNB/hab. très proches).
4. Comparez l’IDH du Congo à celui de la Guinée équatoriale. Leur niveau de développement humain provient-il
des mêmes facteurs ? Justifiez votre réponse.
L’IDH du Congo et celui de la Guinée équatoriale sont identiques (0,592), mais leur « niveau » de
développement ne provient pas des mêmes facteurs. Ainsi, la Guinée équatoriale a un RNB/hab. presque 4 fois
plus important que le Congo. En revanche, le Congo « fait largement mieux » en matière d’espérance de vie à la
naissance (écart de 5 ans !) et d’éducation.
Erratum :
Les statistiques des colonnes sur la durée moyenne de scolarisation (en années) et sur la durée
attendue de scolarisation (en années) sont inversées.
Par exemple, pour les pays au développement humain très élevé, il faut lire :
- durée moyenne de scolarisation (en années) : 12,2
- durée attendue de scolarisation (en années) : 16,4
5. En vous appuyant sur le document 6 p. 19, rappelez ce qui caractérise les pays à développement humain
faible.
Les pays à niveau de développement faibles sont ceux du dernier quartile, autrement dit, comme il y a en 2015
188 pays de recensés dans ce classement du PNUD, il s’agit des 47 pays à l’IDH le plus faible.
6. Rédigez une phrase présentant l’information apportée par chacune des données en rouge.
En 2015, les pays à développement élevé avaient en moyenne un IDH de 0,746. La même année, la durée
moyenne de scolarisation dans les pays à développement humain faible s’élevait à 4,6 années. Enfin, le
RNB/hab. mondial s’élevait en moyenne à 14 447 $ PPA de 2011.
◗ Bac
> MANUEL, PAGES 33-35
Épreuve composée
II. Étude de documents
Vous présenterez le document, puis vous montrerez comment a évolué la productivité globale des facteurs en
France depuis 1990.
Ce document est un graphique composé de deux courbes retraçant chacune l’évolution de la productivité globale
des facteurs (PGF) en France sur la période 1990-2016 : l’une est exprimée en indices base 100 en 1990 (échelle
de gauche), l’autre exprime les variations annuelles de la PGF en %. Ce graphique a été publié en 2017 et est
issu de plusieurs sources : Datastream, Insee, AMECO, OCDE et Natixis.
L’analyse de ce graphique peut nous permettre ainsi de décrire les évolutions de la PGF. On peut tout d’abord
noter la hausse globale sur la période de la PGF puisque l’indice passe de 100 en 1990 à environ 113 en 2016.
Autrement dit, en 26 ans, la PGF a globalement progressé de 13 % en France. On peut toutefois remarquer que
cette hausse n’est pas linéaire, comme nous le montrent les taux de variation annuels. Ainsi, si le plus souvent,
ces taux de variation sont positifs, soulignant une hausse de la PGF, on peut noter qu’ils sont à plusieurs reprises
négatifs. Ce fut par exemple le cas en 1991, où la PGF recule de 1 %, ou encore en 2009, avec une baisse de
4 %. À noter que, ces mêmes années, on constate logiquement une baisse de la courbe représentant la PGF en
indices. Enfin, si la tendance est clairement à la hausse, on peut aussi remarquer que cette hausse s’est quelque
peu ralentie depuis la fin des années 2000, puisque la pente de la courbe en indice est moins forte que sur les
années précédentes. D’ailleurs, on peut aussi voir cette rupture grâce aux taux de variation qui sont en moyenne
plus faibles.
CHAPITRE
Comment expliquer l’instabilité
2 de la croissance ?
> MANUEL, PAGES 36-55
◗ Bac
> MANUEL, PAGES 53-55
Épreuve composée
II. Étude de document
Après avoir présenté le document, vous comparerez les évolutions du PIB entre pays.
Le document est un graphique issu de données de l’OCDE datant de 2017. Il présente sous forme de courbes
l’évolution du PIB entre 2008 et 2016 pour 9 pays ou zones : Irlande, Suède, Norvège, Danemark, Espagne,
Finlande, Portugal, Italie et la zone euro (à 15 pays). Ces évolutions sont exprimées en indices, base 100 en 2008
pour chaque pays. Ce document nous permet de comparer les évolutions du PIB entre ces différents pays (ou
zones).
Il permet en effet de mettre en évidence à la fois des points communs dans ces évolutions, mais aussi des
divergences parfois importantes.
Ainsi, on peut tout d’abord remarquer que sur la période 2008-2011, les variations du PIB dans ces pays
connaissent globalement des évolutions similaires, avec une baisse de leur PIB entre 2008 et 2009, puis une
hausse/reprise entre 2009 et 2011. Ainsi, on voit par exemple que le PIB dans la zone euro à 15 diminue dans un
premier temps d’environ 4 % (l’indice passe de 100 à 96), puis repart à la hausse (l’indice passe de 96 à 99, soit
une hausse de 3 points). Même si elles sont d’ampleur différentes selon les pays, ces variations sont les mêmes
partout (à l’exception de l’Espagne et du Portugal).
En revanche, à partir de 2011, on peut remarquer des évolutions divergentes des PIB de ces pays. Ainsi, on peut
voir un groupe de pays qui poursuivent leur hausse du PIB après cette date : c’est le cas de l’Irlande, de la Suède
et de la Norvège en particulier, mais aussi, dans une moindre mesure de la zone euro ou du Danemark (le PIB
poursuit sa progression de manière très « modeste » puisque entre 2011 et 2016, le PIB danois n’a progressé que
d’environ 3 %, contre plus de 20 % pour l’Irlande par exemple).
Quant à l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Finlande, ces pays connaissent des évolutions différentes, puisque
leur PIB repart à la baisse à partir de 2011. Ainsi, le PIB de l’Italie passe d’un indice 97 en 2011 à 92,5 en 2014
(baisse de plus de 4,5 % sur cette période), et celui de l’Espagne chute jusqu’en 2013 et ce n’est qu’à partir de
fin 2013, que la tendance s’inverse. Toutefois le PIB de l’Espagne ne retrouve pas son niveau d’avant crise : il
est en 2016 encore inferieur de 1,7 % a son niveau de 2008 (environ 4,5 % pour le Portugal et la Finlande et
même 6,4 % pour l’Italie).
CHAPITRE Quels sont les fondements de
l’internationalisation du commerce
3 et de la production ?
> MANUEL, PAGES 56-79
5. L’internationalisation de la production
> MANUEL, PAGES 66-67
• Doc. 2 – Le classement des plus grandes firmes multinationales (FMN) en 2015
4. Rédigez une phrase reprenant les chiffres pour la société Google.
D’après le classement du Financial Times, Google est la quatrième plus grande capitalisation boursière au
monde, avec 346 milliards de dollars pour environ 53 6000 collaborateurs seulement.
5. En 2015, le PIB d’un pays comme l’Autriche était de 350 milliards de dollars. Quel constat peut-on dresser sur
le poids des FMN ?
La comparaison entre le PIB de l’Autriche, inférieur à la capitalisation boursière d’Apple ou d’Exxon Mobil,
montre le poids de ces sociétés et la difficulté pour une nation de les réguler.
◗ Bac
> MANUEL, PAGES 99-101
Épreuve composée
III – Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire
L’intégration européenne a-t-elle favorisé la croissance économique des nouveaux États membres depuis 2004 ?
Le dossier comprend trois documents. Les deux premiers montrent assez nettement l’existence d’un processus de
rattrapage pour les pays les moins avancés économiquement de l’UE. Le document 3 montre une nette
progression des salaires horaires dans les six pays retenus (appartenant aux PECO et aux niveaux de
développement modestes lors de leur adhésion à l’UE). La progression entre 2000 et 2015 est importante pour
les pays les plus développés sur la période), ce qui constitue un élément confirmant les rattrapages économiques
favorisés par l’UE, même si par la suite la crise économique a partiellement réduit cette évolution favorable (cf.
doc. 1).
La question des rattrapages économiques remonte à l’origine de la création européenne. Les fondateurs de l’UE
envisagent d’emblée l’Europe comme un ensemble régional visant à rassembler tous les pays européens, dont la
finalité est d’apporter croissance et bien-être a l’ensemble des Européens. Au-delà, l’UE a mis en place des
conditions favorables aux rattrapages économiques des pays les moins avancés. Ces dernières peuvent être
regroupées en trois catégories de mesures.
D’abord, des mesures politiques consistant à favoriser l’intégration de nouveaux pays européens par les diverses
étapes d’élargissement. En effet, au début les six pays membres de la CEE appartiennent tous à la catégorie des
pays développés. Mais par la suite, les élargissements vont concerner des pays moins développés du sud de
l’Europe, puis les pays anciennement dominés par le bloc soviétique et très en retard économiquement.
Ensuite, des mesures directes d’aide au rattrapage : transferts financiers, aides économiques diverses,
subventions au titre du budget européen, assouplissement des contraintes de la politique conjoncturelle, etc.
Enfin, des aides indirectes de type externalités positives, l’intégration européenne signifiant pour un pays qu’il
dispose des acquis de l’Union tels le marché unique, les effets des politiques structurelles (PAC, formation,
recherche, etc.). L’ensemble de ces mesures a incontestablement contribué à engager des processus de rattrapage
entre les pays de l’UE. Ce que montrent les deux premiers documents, le premier par les rythmes de croissance
plus soutenus des pays les moins avancés comparativement à la zone euro, le second par la réduction
significative des écarts en matière de chômage. Pour autant, s’il est possible d’identifier des signes de la présence
de rattrapages économiques intra-européens, le tableau doit être nuancé.
En premier lieu, le constat précédent résulte plus des mesures indirectes que les mesures directes, ce qui attenue
quelque peu la volonté des autorités européennes en la matière. En second lieu, ces rattrapages ont souvent été
portés par les périodes de conjoncture favorable, alors que les périodes de crise, et notamment celle que traverse
actuellement l’UE, mettent en évidence des « hésitations » à soutenir certains pays moins développés en grave
difficulté.
Il est cependant possible d’affirmer que l’UE a favorisé les rattrapages économiques. Mais ils ont davantage
résulté des effets d’entraînement liés à l’intégration qu’à des politiques soutenues et volontaristes.
CHAPITRE La croissance économique est-elle
compatible avec la préservation de
5 l’environnement ?
> MANUEL, PAGES 102-125
◗ Bac
> MANUEL, PAGES 175-177
Dissertation
Dans quelle mesure l’école favorise-t-elle la mobilité sociale ?
Introduction
L’école gratuite et laïque (lois Ferry sous la IIIe république) a été longtemps perçue comme un moyen de
promotion sociale (en rupture avec l’immobilité sociale ou reproduction).
Elle devrait permettre une mobilité sociale intergénérationnelle (entre les générations) ascendante aux plus
méritants, ce qui supposerait que notre système scolaire assure l’égalité des chances de réussite pour tous et que
le diplôme constitue le moyen d’accéder à une position sociale plus élevée.
Dans quelle mesure le système scolaire de la maternelle à l’enseignement supérieur favorise-t-il un changement
de position sociale de la génération des pères à celles des fils ?
1. L’école a favorisé la mobilité sociale intergénérationnelle ascendante…
A. … dans la mesure où elle a connu un mouvement de démocratisation scolaire quantitative…
> Document 2 (la montée des diplômés du supérieur)
> Document 3 (à mettre en relation avec la démocratisation de l’accès au diplôme pour les filles)
B. … et qu’il existe un lien diplôme-position sociale typique d’une société méritocratique…
> Document 3 : plus le niveau de diplôme augmente, plus la probabilité d’accès à une profession intermédiaire,
s’accroît. Boudon : axiome méritocratique. Réussites « paradoxales » et socialisation anticipatrice.
C. … associés à une croissance de la mobilité structurelle ascendante et une plus grande fluidité sociale.
> Document 1 : mobilité ascendante plus forte pour les hommes que pour les femmes liée à la croissance des
postes de CPIS et de professions intermédiaires.
2. Mais elle contribue malgré cela à la reproduction sociale (voire au déclassement)
A. … parce qu’elle perpétue et légitime les inégalités de réussite scolaire selon le milieu d’origine
Analyse de Bourdieu-Passeron, dans deux ouvrages : Les Héritiers. Les Étudiants et la culture (1964) et La
Reproduction. Éléments pour une théorie du système d'enseignement (1970). Réussite ségrégative scolaire,
sexuée et sociale.
B. … parce que le lien origine sociale-position sociale se maintient à niveau de diplôme égale en raison d’un
ensemble de mécanismes…
Boudon, effet de dominance. Bourdieu : rôle des capitaux social (dans la carrière notamment), économique
(transmission du patrimoine, ségrégation spatiale et « entre-soi » de la bourgeoisie : Pinçon-Charlot) et culturel
(incorporé) dans la rentabilité différencié du diplôme mais aussi selon le sexe (doc. 3). Formation continue,
homogamie sociale.
C. … renforcé par le déclassement scolaire plus fréquent pour les générations après 1958.
> Document 1 : La mobilité sociale descendante plus forte pour les femmes que pour les hommes est légèrement
inférieure à la mobilité sociale ascendante.
> Document 2 : Paradoxe d’Anderson et déclassement scolaire et intergénérationnel. Analyses de Boudon et de
Peugny.
CHAPITRE
Quels liens sociaux dans des sociétés
8 où s’affirme le primat de l’individu ?
> MANUEL, PAGES 179-199
• Doc. 3 – Les thèmes des conflits collectifs du travail depuis le début des années 2000
7. Rédigez une phrase présentant les informations apportées par les données en rouge.
En 2014, la question des rémunérations a été à l’origine des conflits dans 55 % des établissements confrontés à
une grève. En 2010, la question des retraites a motivé la ou les grève(s) dans 59 % des établissements.
8. Sur la période 2010-2014, quel est le thème de mobilisation le plus fréquent ?
L'enjeu de mobilisation le plus fréquent sur l'ensemble de la période est celui des rémunérations, hormis en 2010.
9. Montrez que le contexte économique et social influe sur les thèmes de mobilisation dans les entreprises.
Selon les années, les motifs des grèves varient. Ainsi en 2010, lors de la réforme repoussant à 62 ans l'âge légal
du départ en retraite, 59 % des établissements ont connu une mobilisation sur la question des retraites. En 2013,
l’importance des conflits liés à la question de l’emploi s’explique par l’entrée en vigueur de l’ANI et du contrat
de génération. Entre 1999 et 2004, c’étaient les modalités du passage aux 35 heures qui avaient donné lieu à
l'essentiel des conflits liés au temps de travail dans les établissements, et depuis, cet enjeu de mobilisation a
reculé.
◗ Bac
> MANUEL, PAGES 217-221
Épreuve composée
II. Étude de document
Vous présenterez le document, puis vous comparerez les taux de syndicalisation en Europe.
Ce document, publié par la DARES en 2016, présente un diagramme en bâtons qui permet d’établir une
comparaison entre les taux de syndicalisation (c'est-à-dire les pourcentages de salariés syndiqués) de 25 pays de
l'Union européenne. Les données sont donc exprimées en pourcentage.
Dans l’UE le pourcentage de salariés syndiqués s’établit en moyenne à un peu moins de 25 %.
Douze pays ont un taux de syndicalisation inférieur à cette moyenne, dont la France, qui compte environ 11 % de
salariés syndiqués. Seuls six pays ont un taux de syndicalisation égal ou supérieur à 50 %, ce qui signifie que
plus de la moitié des salariés adhèrent à un syndicat. Parmi eux, les pays scandinaves se caractérisent par un taux
de syndicalisation très élevé, supérieur à 65 %, avec près de 75 % pour la Finlande. Ainsi, le taux de
syndicalisation y est presque 7,5 fois plus important que celui observé en Lituanie, soit un écart de 65 % environ.
Erratum
Attention, les courbes ont été inversées : La courbe verte est celle du patrimoine, et la courbe rose celle du
niveau de vie.
CHAPITRE
Comment les pouvoirs publics peuvent-ils
10 contribuer à la justice sociale ?
> MANUEL, PAGES 224-247
TD 1 – L’indemnisation du chômage
> MANUEL, PAGE 262
• Doc. 2 – Le montant des indemnités
4. Combien touche un chômeur dont le salaire moyen était de 1 800 € bruts par mois ?
Son indemnité brute mensuelle est de 57 % × 1 800 € = 1 026 €. À noter que les prélèvements sur les
indemnités de chômage sont moins élevés que sur les salaires, si bien que l’indemnité nette représente plus de
57 % du salaire net.
5. Quelle proportion des inscrits à Pôle emploi est indemnisée par l’assurance chômage ?
Seuls 2 273 700 chômeurs sont indemnisés en 2016, ce qui représente 2 273 700 / 6 273 800 × 100 = 36 % des
inscrits à Pôle emploi.
◗ Bac
> MANUEL, PAGES 267-269
Épreuve composée
II. Étude de document
Après avoir présenté le document, vous montrerez la diversité des efforts d’indemnisation du chômage.
Réalisé par l’OCDE en 2017, ce graphique compare les dépenses d’indemnisation des chômeurs dans quelques
pays développés, en pourcentage du PIB, en 2001 et 2014.
Bien entendu, les efforts d’indemnisation dépendent grandement du niveau du chômage, qui n’est pas le même
selon les pays. D’autre part, la crise de 2008 a provoqué une montée du chômage dans tous les pays, sauf, peut-
être, en Allemagne. Il serait donc logique que la dépense soit plus élevée en 2014 qu’en 2001.
Les données illustrent bien le poids que fait peser le chômage sur l’économie espagnole et, dans une nettement
moindre mesure, sur la France. Inversement, on remarque le poids très faible des indemnités de chômage dans
les pays anglo-saxons. Alors que la France a un système assuranciel, le Royaume-Uni et les États-Unis servent
des prestations à peu près uniformes et d’un bas niveau.
On remarque également la forte baisse des indemnités en Allemagne, qui traduit une bonne maîtrise du taux de
chômage dans ce pays.
0CHAPITRE
Quelles politiques l’emploi ?
12
> MANUEL, PAGES 270-294
TD 1 – Compétitivité et emploi
> MANUEL, PAGE 286
• Doc. 2 – L’évolution des coûts salariaux unitaires dans l’industrie
4. Calculez l’évolution du coût salarial unitaire pour chacune des périodes.
Les calculs peuvent être résumés dans le tableau suivant :
Rémunération Productivité Coût
par tête du travail salarial
France 12,2 2,1 9,9
2004-2008
Zone euro 1,7 3,1 − 1,4
France 3,9 1 2,9
2008-2012
Zone euro 12,5 1,7 10,6
France 5,4 4 1,3
2012-2016
Zone euro 7,3 3,4 3,8
Cette évolution est calculée ainsi pour la France pour la première période : ((100 + 12,2) / (100 + 2,1) – 1) x 100
= 9,9 %. On peut accepter un calcul simplifié 12,2 – 2,1 = 10,1 %.
5. Quel a été l’impact de la crise de 2008 sur les coûts salariaux unitaires ?
La crise a entraîné une décélération des salaires en France, qui n’a pas été compensée totalement par le
ralentissement des gains de productivité pendant la crise, si bien que le coût salarial augmente de plus en plus
lentement. Dans le reste de la zone euro, l’évolution est assez différente, la hausse des salaires étant plus rapide
entre 2008 et 2012, avant de revenir à plus de modération salariale.
6. Pourquoi comparer l’évolution du CSU en France à celui de la zone euro ?
Un affaiblissement de la compétitivité prix peut être compensé par une baisse du taux de change… sauf au sein
de la zone euro. Le CSU y joue donc un rôle essentiel, d’autant que le coût du capital y est pratiquement le
même partout. On remarque également que la zone euro est de loin le premier partenaire commercial de la
France.