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Choix pédagogiques
Le cours de ce premier chapitre précise tout d'abord la notion d'objet et d'image en optique.
Puis après une description de l'œil réel, les propriétés du modèle des lentilles minces
convergentes sont énoncées. La détermination de la position et de la taille de l'image d'un
objet-plan est effectuée graphiquement permettant à l'élève de se familiariser avec le tracé des
rayons de lumière. Le chapitre se termine sur le modèle de l'œil réduit. Ce modèle est
uniquement utilisé pour expliquer la vision d'un objet à l'infini, l'accommodation étant traitée
dans le chapitre suivant.
Conformément au programme, les conditions de Gauss ne sont pas traitées mais elles sont
évoquées dans une remarque.
Les connaissances acquises au collège sur les lentilles et l'œil (notamment une présentation
des éléments de l'œil avec une modélisation élémentaire par une lentille convergente) peuvent
être réinvesties pour amorcer la réflexion sur les photographies de la double page d’ouverture.
Des animations et des simulations ont été créées pour illustrer ce chapitre et aider à sa
compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
Découvrir et réfléchir
Activité documentaire 1. Les théories de la vision au cours des siècles
Commentaires
Cette activité retrace l'histoire de la construction des connaissances sur la vision avec ses
difficultés, ses hypothèses fausses et ses remises en question pour aboutir à une théorie
admise de nos jours.
La dernière question invite à une recherche documentaire.
Réponses
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
Commentaires
Les documents proposés décrivent l'œil humain et le passage au modèle est ensuite abordé.
La dernière question invite à une recherche documentaire. L'étude des trois types différents de
cônes donnant la vision des couleurs n'est pas indispensable ici.
Réponses
2. Interpréter
a. Le schéma du modèle optique de l’œil comporte trois
éléments : un diaphragme, une lentille mince
convergente et un écran.
b. La distance entre la lentille et l’écran est constante.
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
Commentaires
Suivant le matériel disponible, la première expérience est réalisée par le professeur qui utilise
alors un support magnétique vertical, visible par l’ensemble de la classe, ou par les élèves sur
leur table. Les lentilles utilisées sont des lentilles de démonstration.
La deuxième expérience se réalise sur banc d'optique.
Selon le déroulement de la séance, la notion d'image réelle et d'image virtuelle peut être
également introduite.
Réponses
1. Observer
Cas a : des rayons de lumière parallèles à l’axe de la lentille arrivent sur la lentille. Les rayons
qui émergeant se coupent en un point.
Cas b : des rayons de lumière incidents passant par un point arrivent sur la lentille. Les rayons
qui émergent sont parallèles à l’axe de la lentille.
2. Interpréter
a. La lentille est dite convergente car les rayons dans le cas a convergent en un point.
Il existe des lentilles qui ne sont pas convergentes, elles sont divergentes.
b. Le foyer image, noté F’ est un point où convergent les rayons émergents lorsque les rayons
de lumière incidents sont parallèles à l’axe de la lentille, axe de symétrie appelé axe optique.
Le foyer objet, noté F est tel que tout rayon incident passant par F, donne un rayon émergent
parallèle à l’axe de la lentille.
c. Schéma de l’expérience :
d. La distance focale est donnée par la mesure de OF’ (valeur suivant la lentille utilisée).
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
3. Observer
a. On obtient une image sur l’écran que lorsque d = 50 et 20 cm.
En plaçant l’œil dans l’axe de la lentille, on observe l’image dans tous les cas.
b. L’image est renversée (sens contraire à celui de l'objet) lorsque d = 50 et 20 cm.
L'image est droite, de même sens que l’objet, lorsque d = 10 et 5 cm.
4. Conclure
Lorsque la distance d est supérieure à la valeur de la distance focale (10 cm), l’image est
obtenue sur l’écran et elle est renversée.
Lorsque la distance d est inférieure ou égale à la valeur de la distance focale (10 cm), l’image
n’est pas obtenue sur l’écran et elle est droite.
Les résultats peuvent être présentés par exemple dans un tableau :
d (cm) 50 20 10 5
Image obtenue sur l’écran : oui oui non non
oui/non
Image observée à l’œil nu : oui/non oui oui oui oui
Image : droite/renversée renversée renversée droite droite
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
Commentaires
Cette activité suppose que les propriétés du modèle des lentilles minces convergentes sont
connues.
Le simulateur permet alors à l'élève de se familiariser avec ces propriétés et le tracé des
rayons de lumière.
La deuxième simulation offre la possibilité de construire l'image A’B’ de l'objet AB, point
image par point image. Ensuite, le logiciel permet de "déplacer" l'objet et de "suivre" le
déplacement de l'image.
Réponses
2. Interpréter
Un rayon qui passe par le centre optique de la lentille n’est pas dévié.
La situation où le faisceau incident est parallèle à l’axe optique illustre la propriété du foyer
image F’.
La situation où le faisceau émergent est parallèle à l’axe optique illustre la propriété du foyer
objet F.
3. Observer
a. Lorsque le point objet se déplace entre A et B, l’intersection des rayons émergents se
déplace entre A’ et B’ décrivant l’image de AB.
b. Lorsqu’on éloigne l’objet de la lentille :
- l’image ne change pas de sens et est toujours renversée ;
- B’ est à l’intersection des rayons émergents ;
- l’image se rapproche de la lentille.
c. Lorsqu’on rapproche l’objet de la lentille, un changement intervient lorsque le point A est
situé entre F et O :
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
4. Interpréter et conclure
a. Lorsque l’objet est orthogonal à l’axe optique de la lentille, on constate que l’image est
également orthogonale à l’axe optique.
b. Lorsque A est à gauche du foyer objet F, l’image est renversée et réelle.
Lorsque A est au foyer objet F ou à droite du foyer objet, l’image est droite et virtuelle.
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. transparents ; rétine
b. le centre optique
c. à l'axe optique
d. le foyer objet
e. OF '
f. l'ensemble des milieux transparents; la rétine; l'iris.
2. QCM
a. le cristallin
b. parallèle à l'axe optique
c. 0,5 m
d. dans le plan focal image de la lentille
e. virtuelle
f. une lentille convergente, un écran, un diaphragme
5. Le rayon 1 passe par le point noté O appelé centre optique et n’est pas dévié.
Le rayon incident 2, parallèle à l’axe optique, donne un rayon émergent qui passe par le point
noté F’, appelé foyer image de la lentille. Tous les rayons incidents parallèles à l’axe optique
donnent des rayons émergents qui convergent en F’.
Le rayon incident 3 passe par le point noté F, appelé foyer objet de la lentille. Tous les rayons
incidents qui passent par F donnent des rayons émergents parallèles à l’axe optique.
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6. a. La distance focale d’une lentille est définie par la mesure algébrique OF ' ; la vergence
1 1
est l’inverse de la distance focale : C = = en dioptrie (!) et f’ en mètre (m).
OF ' f !
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
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8. Un image réelle est obtenue à l’intersection des rayons émergents de la lentille alors qu’une
image virtuelle est obtenue à l’intersection de leur prolongement.
Les constructions graphiques ci-dessous illustrent les deux cas.
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10. a. Les trois éléments qui constituent l’œil réduit sont un diaphragme, une lentille mince
convergente et un écran.
b. Ces éléments correspondent respectivement à l’iris, à l’ensemble des milieux transparents
(dont la cornée et le cristallin) et à la rétine.
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
Exercices d’entraînement
a. On note le point objet B, le point image B’, les foyers F et F’ et O, le centre optique de la
lentille.
Le rayon de lumière issu de B et qui est parallèle à l’axe optique passe par F’ ; F est
symétrique de F’ par rapport à O.
Le rayon de lumière issu de B qui n’est pas dévié passe par O.
b. Tout rayon issu du point objet B donne un rayon émergent qui passe par B’.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16.
Le premier tracé utilise la propriété du foyer objet : les rayons qui passent par F donnent des
rayons émergents parallèles à l’axe optique.
Le deuxième tracé en bleu utilise la propriété du foyer image : les rayons parallèles à l’axe
optique donnent de rayons qui convergent en F’.
Le troisième tracé en rouge correspond à des rayons parallèles entre eux mais non parallèles à
l’axe optique : les rayons émergents convergent en un point du plan focal image de la lentille.
Ce point est à l’intersection de ce plan et du rayon parallèle passant par O et qui n’est pas
dévié.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a. La lentille est convergente, l’expérience met en évidence l’existence du foyer image.
b.
c. Le faisceau lumineux converge après traversée de la lentille sur la feuille de papier, il y a
échauffement dû à la concentration sur une petite surface des rayons du Soleil.
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
1 1
18. La distance focale est f’ = avec C = 3,0 ! ; f’ = = 0,33 m.
C 3, 0
Échelle horizontale : 1 cm pour 10 cm (échelle 1/10).
Échelle verticale : 1 cm pour 2 cm (échelle 1/2).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. a. Échelle verticale : 1 cm pour 1 cm (échelle 1).
Échelle horizontale : 1 cm pour 10 cm (échelle 1/10).
b. Cas 1 : OA' = 20,0 cm et A’B’ = 1,0 cm. L’image est renversée et réelle.
Cas 2 : OA' = - 40,0 cm et A’B’ = 5,0 cm. L’image est droite et virtuelle.
c. Les rayons de lumière issus du point B et s’appuyant sur le bord de la lentille sont tracés en
bleu sur les schémas ci-dessus.
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20. Le tracé du rayon de lumière qui n’est pas dévié donne la position de O ; les deux autres
rayons donnent la position des foyers.
© Nathan 2011 12 / 19
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
Exercices de synthèse
23. a. L’image obtenue sur un écran est réelle. Pour une position donnée de l’écran par rapport
à la lentille, il existe une seule position possible de l’objet.
1
b. La distance focale de la lentille est : f’ = = 0,20 m.
5, 0
Le diamètre de la lentille et la taille de l’objet sont choisis arbitrairement.
Échelle verticale : 1 cm pour 1 cm (échelle 1).
Échelle horizontale : 1 cm pour 20 cm (échelle 1/20).
1 1
d. La vergence est par définition : C = = , avec f’en mètre.
OF ' f !
1
C= = 59 !.
17 ! 10 -3
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© Nathan 2011 14 / 19
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
25. a. L’image d’un point objet situé à l’infini se forme sur la rétine dans un œil sans défaut.
b.. L’image d’un point objet situé à l’infini se forme en avant de la rétine dans un œil myope.
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26. a. Échelle verticale : 1 cm pour 1 cm (échelle 1).
Échelle horizontale : 1 cm pour 5 cm (échelle 1/5).
c. L’image n'est pas observable sur un écran. Elle est observable par l’œil d’un
observateur qui se place dans la zone commune aux deux faisceaux issus de A et de B.
d. La lentille ainsi utilisée joue le rôle de « loupe » ; elle fournit à l’observateur une image
droite et agrandie de l’objet.
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© Nathan 2011 15 / 19
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
27. a. Pour une distance donnée entre l’objet et l’écran, il existe deux positions de la lentille
donnant des tailles différentes selon la distance objet-lentille utilisée.
b. Copies d’écran ci-dessous pour les deux positions.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
28. .a. L’objet et l’image sont du même côté de la lentille ; l’image est virtuelle.
1
b. La distance focale de la lentille est f’ = .
C
1
f’ = = 5,0 ! 10-2 m = 5,0 cm.
20
L’objet noté AB doit être à 5,0 cm de la lentille ou à moins à 5,0 cm, soit A en F ou A entre F
et O.
© Nathan 2011 16 / 19
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
c. L’image observée est à l’infini lorsque A est placé au foyer objet F donc à 5,0 cm de la
lentille.
Le schéma ci-dessous est réalisé sans souci d’échelle.
d. L’angle "’ est l’angle que font les rayons émergents de la lentille avec l’axe optique
(schéma ci-dessus).
AB AB 3, 0
Dans le triangle OAB : tan ! ' = = , tan ! ' = soit ! ' " tan ! ' = 6, 0 # 10 $2 rad .
OF f' 50
AB
Lorsque l’objet est regardé à l’oeil nu en se plaçant à une distance d = 25 cm : tan ! = ,
d
3, 0
tan ! = soit ! " tan ! = 1, 2 # 10 $2 rad .
250
! ' 6, 0
e. Le grossissement de la loupe est donnée par : G = = = 5, 0 .
! 1, 2
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
29. a. L’image d’un objet très éloigné (à l’infini) se forme dans le plan focal image de la
lentille (schéma ci-dessous).
A' B' 1
Dans le triangle OA’B’, tan " = . Soit A’B’= f’# tan " = # tan ".
OF ' C
Pour avoir la plus grande valeur de A’B’, on choisit la plus grande valeur de f’ et donc la plus
petite vergence :
1
C = 2 ! soit f’ = = 0,5 m.
2
AB 4, 5 " 10 #3
b Le diamètre apparent est l’angle " : tan ! = = , soit ! " tan ! = 9 # 10 $3 rad
f' 0, 5
180°
avec 1rad = , " = 0, 5° = 30’.
!
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 17 / 19
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
f. Utiliser l’échelle choisie pour estimer la distance focale de la lentille. Définir la vergence et
calculer sa valeur.
La distance OF’ sur le schéma est de 1,65 cm.
En tenant compte de l’échelle : OF’ = 1,65 ! 20 = 33 cm.
La distance focale de la lentille est définie par la mesure algébrique OF ' . OF ' = f’ = 33 cm.
© Nathan 2011 18 / 19
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Chapitre 1. Œil, lentilles minces et images.
1 1
La vergence est par définition : C = = , C en dioptrie (!) et f’ en mètre (m).
OF ' f !
1
C= = 3,0 !.
0, 33
© Nathan 2011 19 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
Choix pédagogiques
Ce deuxième chapitre est indissociable du premier. Il reprend le modèle des lentilles minces
qu'il complète en introduisant les relations de conjugaison et de grandissement et il explique
le fonctionnement de l'œil à partir du modèle de l'œil réduit. Ces deux chapitres sont, par
contre, complètement indépendants de tous les chapitres de la partie "Observer", et ils peuvent
être traités au début de l'année, comme nous le proposons, ou à la fin du premier thème.
Il existe trois grandes parties dans ce chapitre :
- Utiliser les relations de conjugaison et de grandissement ;
- Modéliser l'accommodation du cristallin ;
- Pratiquer une démarche expérimentale pour comparer les fonctionnements optiques de l'œil
et de l'appareil photographique.
Ces trois parties sont illustrées par trois photographies en double page d’ouverture.
Des animations et des simulations ont été créées pour illustrer ce chapitre et aider à sa
compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
© Nathan 2011 1 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
Découvrir et réfléchir
Commentaires
Il n'est pas question de faire découvrir la relation de conjugaison à partir de mesures car une
relation entre les inverses des grandeurs mesurées ne "saute" pas aux yeux. La relation de
conjugaison est une relation mathématique qui découle du modèle des lentilles minces. Cette
relation est donnée au début de l'activité et la question posée est : dans les conditions
d'utilisation, la lentille réelle se comporte-t-elle comme une lentille mince ?
Réponses
Expérience
Les mesures réalisées sont reportées dans le tableau ci-dessous :
OA (m) !1,00 !0,80 !0,70 !0,60 !0,50 !0,40 !0,35 !0,30 !0,25
OA' (m) 0,25 0,27 0,28 0,30 0,33 0,40 0,47 0,60 1,00
1. Observer
a. Quand l'objet s'approche de la lentille, l'image s'éloigne : l'objet et l'image se déplacent dans
le même sens.
Remarque : ceci est toujours vrai mais n'est vérifié ici que pour un objet placé à une distance
supérieure à la distance focale. Quand l'objet s'approche de la lentille en étant placé entre le
foyer et le centre optique, l'image s'approche également de la lentille. Elle se déplace donc
toujours dans le même sens que l'objet.
b. Parce que l'image est virtuelle et qu'on ne peut pas la recevoir sur l'écran (cette notion a été
vue dans le chapitre précédent).
2. Exploiter
a.
© Nathan 2011 2 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
3. Conclure
On vérifie facilement qu'aux erreurs de mesures près, le coefficient C indiqué par le tableur
est égal à la vergence de la lentille. La relation de conjugaison du modèle des lentilles minces
est bien applicable à la lentille utilisée.
© Nathan 2011 3 / 19
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
Commentaires
Même si elle est très rapide, l'accommodation n'est pas instantanée. Elle est nettement visible
lorsque le regard passe d'un objet lointain à un objet proche sans bouger les yeux d'où l'intérêt
d'observer à travers un transparent. Cette première expérience faite, il faut montrer que c'est le
cristallin qui se déforme lors de l'accommodation. Nous avons préféré utiliser différentes
lentilles que les élèves peuvent ensuite comparer plutôt que la maquette de l'œil, qui sera
utilisée dans l'activité 3.
Réponses
Expérience 1
1. Observer
a. Lorsqu'on observe le bâtiment ou le paysage lointain, celui-ci est net alors que le texte est
flou. Quand on fixe le texte sans bouger les yeux, le texte devient net et le paysage devient
flou.
b. On ne peut pas voir en même temps le paysage net et le texte net.
2. Interpréter
Les élèves savent qu'il n'y a que deux parties de l'œil qui peuvent évoluer : le cristallin et la
pupille, qui se dilate ou se contracte suivant l'éclairement ambiant. Dans cette expérience, le
regard ne change pas de direction. L'éclairement n'est pas modifié et le diamètre de la pupille
n'évolue pas lors de l'accommodation. Les élèves travaillant en général par deux, on peut
demander à un élève du binôme de regarder la pupille de son camarade quand il observe.
Expérience 2
3. Observer
La lentille à placer sur le support est de plus en plus bombée.
4. Interpréter et conclure
a. Le cristallin se comporte comme les lentilles placées sur le support : il devient de plus en
plus bombé quand l'objet observé s'approche.
b. Accommoder signifie changer la forme du cristallin pour que l'image de l'objet observé se
forme sur la rétine quelle que soit la distance qui sépare l'objet de l'œil.
© Nathan 2011 4 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
Commentaires
Une des compétences attendues est "Pratiquer une démarche expérimentale pour comparer les
fonctionnements optiques de l'œil et de l'appareil photographique". Nous proposons une
activité en deux parties qui n'est réalisable que si on dispose d'au moins un appareil
photographique argentique puisqu'on ne peut pas ouvrir un appareil numérique pour accéder
au capteur. Avec un seul appareil, les élèves peuvent se déplacer pour observer ; avec
plusieurs, ils peuvent manipuler eux-mêmes à leur place. Il n'est pas utile que l'appareil soit à
visée reflex mais il faut que l'obturateur puisse être bloqué en position "ouvert".
La première partie de l'activité est consacrée à l'appareil photographique (mise au point, rôle
du diaphragme, durée d'exposition), la deuxième à l'œil. La maquette utilisée ne disposant pas
d'un diaphragme réglable, il a été ajouté pour étudier le rôle de l'iris.
Réponses
Expérience 1
1. Observer
a. Quand la mise au point s'effectue d'un objet lointain vers un objet proche, l'objectif
"avance" : il s'éloigne du papier calque qui joue le rôle de la pellicule ou du capteur.
Remarque : avec certains objectifs, les lentilles qui « avancent » se déplacent à l’intérieur de
l’ensemble formé par l’objectif, ensemble qui reste fixe par rapport au boitier de l’appareil
(cas de l’appareil utilisé dans l’activité).
b. Quand on modifie le diamètre du diaphragme, seule la luminosité de l'image est modifiée :
elle est d'autant plus lumineuse que le diamètre est grand.
Expérience 2
2. Observer et interpréter
a. Dans le cas de l'œil, la mise au point s'effectue en modifiant la distance focale du cristallin
alors que dans l'appareil photographique, la distance focale est fixe et on modifie la distance
entre la pellicule et l'objectif.
Remarque : dans certains appareils photographiques comme ceux qui équipent les téléphones
portables, c'est la distance focale de l'objectif qui est modifiée (voir article page 27).
b. L'iris joue le même rôle que le diaphragme de l'appareil photographique : contrôler la
quantité de lumière qui arrive sur la rétine ou la pellicule.
c. Contrairement à l'appareil photographique, l'œil ne possède pas une durée d'exposition
réglable. Ce n'est pas possible. L'appareil n'est ouvert que pendant la prise de vue. En laissant
l'obturateur ouvert plus longtemps, on accumule sur la pellicule les effets de la lumière ce qui
permet d'obtenir des images lumineuses d'objets qui ne le sont pas. L'œil au contraire est
ouvert en permanence. Il ne faut donc pas que les effets de la lumière s'accumulent sur la
rétine sans quoi nous serions aveuglés en permanence. L'image est effacée tous les dixièmes
de seconde environ, le temps que s'effectuent les réactions chimiques responsables de la
vision.
© Nathan 2011 5 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
3. Conclure
a. Similitudes : un système optique forme sur une surface sensible à la lumière l'image d'un
objet. La quantité de lumière qui pénètre est modulée par un diaphragme.
Différences : la mise au point ne s'effectue pas de la même façon et la durée d'exposition
n'est pas réglable dans l'œil.
b. La durée d'exposition réglable permet à l'appareil photographique de photographier des
objets très peu lumineux, parfois si peu lumineux que l'œil ne peut pas les voir. C'est le cas
par exemple des étoiles (exercice 10 page 39).
© Nathan 2011 6 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
Commentaires
La vision en relief n'est pas une compétence attendue du programme de première, mais à une
époque où le cinéma et la télévision proposent des films ou des émissions en relief et où
certaines consoles de jeu permettent de jouer en 3D, il nous semble intéressant d'expliquer
pourquoi on voit en relief et comment on peut le recréer artificiellement. Pour ne pas prendre
de temps sur un programme déjà très chargé, cette activité est à faire à la maison.
Réponses
Expérience 1
1. Observer
Quand les deux yeux sont ouverts, il est facile de faire toucher les deux pointes sans tâtonner.
C'est nettement plus difficile avec un seul œil ouvert. En général, on n'y arrive pas du premier
coup.
2. Interpréter
Non, on ne peut pas évaluer la distance qui sépare les crayons du visage. Quand on les
approche on a l'impression qu'ils vont se toucher mais dans la réalité, ils ne sont pas dans le
même plan.
Expérience 2
3. Observer puis conclure
a. Les deux yeux ne voient pas la même image. La boule bleue est
centrée sur le cylindre de droite pour l'œil gauche alors qu'elle ne
l'est pas pour l'œil droit.
b. Le cerveau interprète les différences entre les deux images pour
en faire une seule en relief. Plus la différence est marquée, plus le
relief est important.
Remarque : il n'est pas facile, surtout pour un adulte qui a un peu
de mal à accommoder de voir l'image en relief du premier coup.
Les jeunes y arrivent plus facilement. On améliore un peu le
montage en prenant un carton rigide noir et en plaçant les deux
images sur du papier noir pour que les deux yeux fixent plus
facilement les images. On peut aussi en déplacer une pendant
l'observation pour que l'œil accroche.
La vision en relief est immédiate et beaucoup plus spectaculaire si
les deux images sont placées dans un stéréoscope réalisé avec les
lentilles pour banc d'optique. En plaçant les images dans le plan
focal des lentilles, on observe à l'infini et le problème de
l'accommodation disparaît.
Voici par exemple le schéma d'un stéréoscope facile à réaliser.
Il est fait en carton de 3 mm d'épaisseur collé.
© Nathan 2011 7 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
En réalité, c'est du carton de 1,5 mm car c'est plus facile à découper. Tous les morceaux sont
découpés en deux exemplaires et collés l'un sur l'autre pour donner de la rigidité sauf la face
avant qui possède trois épaisseurs.
© Nathan 2011 8 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. grandissement ; l'image ; l'objet
b. conjugaison ; l'image ; distance focale
c. son image ; la rétine
d. déforme ; la rétine ; accommode
e. la rétine
f. l'objectif ; à la pellicule (ou au capteur)
g. la luminosité ; sa taille
h. sens ; propagation
2. QCM
a. Deux fois plus grande que l'objet et renversée.
b. Toujours négative.
c. La distance focale du cristallin est modifiée.
d. Toujours réelle.
e. L'image est renversée.
f. Est le temps pendant lequel l'obturateur reste ouvert.
© Nathan 2011 9 / 19
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
5. a. La valeur algébrique de la distance lentille-objet est négative car l'objet est placé devant
la lentille. Le centre optique coïncide avec le zéro de l'axe qui est orienté dans le sens de
propagation. Un objet placé devant la lentille est donc placé avant le zéro.
On en déduit : OA = !12,0 cm et OA' = +6 cm (image réelle).
b. 1 = 1 ! 1 = 1 ! 1 = 2 + 1 = 3 = 1 " OF ' = 4, 0 cm.
OF ' OA ' OA 6, 0 !12 12 12 12 4, 0
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. a. L'objet AB est placé avant la lentille donc OA = !4, 0 cm. .
1 1 1 OA # OF ' !4, 0 # 8, 0 !32
= ! " OA ' = = = = !8, 0 cm.
OF ' OA ' OA OA + OF ' !4, 0 + 8, 0 +4, 0
b. L'image est placée avant la lentille, du même côté que l'objet. Elle est donc virtuelle.
A' B' OA' ! 8,0
c. " = = = = 2 ,0 : l'image est à l'endroit et elle est deux fois plus grande que
AB OA ! 4 ,0
l'objet.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Accomodation de l’œil (§2 du cours)
7. Quand l'œil accommode, la distance focale du cristallin diminue. Pour cela, les faces se
bombent davantage car plus les faces d'une lentille sont bombées, plus elle est convergente.
La situation (a) correspond donc à l'œil qui accommode et la situation (b) à l'œil au repos.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8.
Quand l'œil est au repos, le foyer image du cristallin se trouve sur la rétine car l'œil voit net
sans accommoder les objets éloignés et l'image d'un objet éloigné se forme dans le plan focal
image d'une lentille
Quand l'œil accommode, le cristallin se déforme et sa distance focale diminue. Le foyer image
est donc en avant de la rétine.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Œil et appareil photographique (§3 du cours)
9.
Œil Appareil photo
Rétine -----------------------------------------------------> Pellicule ou capteur
Ensemble des milieux transparents -------------------> Lentille
Iris ---------------------------------------------------------> Diaphragme
La rétine est l'endroit où se forme l'image. Elle correspond donc à la pellicule ou au capteur de
l'appareil photo.
L'ensemble des milieux transparents de l'œil dont le cristallin forme l'image de l'objet observé
sur la rétine. Cet ensemble correspond à l'objectif.
Enfin, l'iris qui modifie la taille de la pupille, joue le rôle du diaphragme.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 10 / 19
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
10. a. Puisque le diaphragme est resté grand ouvert pour les deux photographies, le réglage de
l'appareil qui a été modifié est la durée d'exposition. L'obturateur est resté ouvert plus
longtemps dans le cas de la photo (b) ce qui a permis de faire arriver plus de lumière sur la
pellicule.
b. Ce phénomène ne peut pas se produire avec l'œil qui ne dispose pas d'une durée
d'exposition réglable. Même quand on observe longtemps un objet, on ne le voit pas plus
lumineux car l'image se reforme sur la rétine tous les dixièmes de seconde environ.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. a. Le photographe éloigne l'objet de la lentille modélisant l'objectif. Quand on déplace
l'objet par rapport à la lentille, l'image se déplace dans le même sens que l'objet. Elle va donc
se rapprocher de l'objectif (la pellicule étant fixe, c'est en réalité l'objectif qui se rapproche de
la pellicule).
b. Quand le photographe s'éloigne du sujet, ses yeux accommodent moins. Les cristallins sont
donc moins bombés.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Utiliser ses compétences
12. a. Pour calculer la vergence, il faut exprimer la distance focale en mètre, unité de longueur
du SI :
1 1
f ' = 17,0 mm = 17,0 ! 10"3 m # C = = = 58,8 $
f' 17,0 ! 10"3
b. La vergence augment d'une unité donc C = 59,8 ".
On en déduit : f ' = 1 = 1
= 1,67 ! 10"2 m = 16,7 mm .
C 59,8
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. a. L'objet est vu net par l'œil si l'image se forme sur la rétine. Un seul rayon issu de B,
celui qui passe par le centre optique permet de déterminer la position de B'.
b. Le rayon qui part de B parallèlement à l'axe optique va en B' en passant par le foyer image
F’ à l’intersection de l’axe optique, ce qui permet de déterminer sa position.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. a. Les valeurs algébriques des distances lentille-objet et lentille-image sont toutes les deux
négatives puisque l'objet et l'image sont placées avant la lentille : OA = !6,0 cm et OA' = !10 cm .
b. 1 1 1 1 1 1 1 10 ! 6, 0 1, 0
= ! = ! = ! = = " OF ' = 15 cm .
OF ' OA ' OA !10 !6, 0 6, 0 10 60 15
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. 1 ! 1 = 1 "
1
=
1
+
1
=
OF ' + OA
" OA ' =
OA # OF ' .
OA ' OA OF ' OA ' OA OF ' OF ' # OA OA + OF '
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 11 / 19
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
16. a. L'œil emmétrope n'a pas besoin d'accommoder pour observer un objet éloigné. Comme
le seul défaut de l'œil presbyte est son manque d'accommodation, l'image d'un objet éloigné se
forme toujours sur la rétine et l'œil presbyte le voit net.
b. Pour voir de près, l'œil doit accommoder. Le cristallin se déforme pour que l'image reste
sur la rétine. Pour cela, sa distance focale diminue et sa vergence augmente. Comme le verre
progressif corrige le défaut d'accommodation de l'œil presbyte, sa vergence doit augmenter
quand le regard passe du centre (vision au loin) au bas (vision de près).
Exercices d’entraînement
© Nathan 2011 12 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
c. Le rayon issu de B qui arrive parallèlement à l'axe optique converge en B' en passant par le
foyer image ce qui détermine la position de ce point.
d. Quand l'objet est plus près de la lentille (position 2), le foyer image est plus proche du
centre optique : la distance focale diminue quand l'objet s'approche de la lentille.
e. La distance focale d'une lentille est d'autant plus petite que les faces sont bombées. Les
faces du cristallin sont donc plus bombées quand l'objet s'approche de l'œil.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
22. a. Ces valeurs signifient que la distance focale de l'objectif varie de 35 mm à 50 mm.
b. Non, dans un appareil photographique, le changement de distance focale est utilisé pour
augmenter ou diminuer la taille de l'image sur la pellicule sans changer la distance entre
l'objet et l'appareil photo. Plus la distance focale est grande, plus l'image a une taille
importante sur la pellicule.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
23. a. L'image est réelle car elle est située de l'autre côté de la lentille par rapport à l'objet.
b. Dans ces conditions, le grandissement est négatif car OA' > 0 et OA < 0 .
A' B' 31,5 " 10 !3
En valeur absolue : # = = = 1,00 " 10 ! 4 .
AB 315
c. Dans ces conditions, l'image se forme dans le plan focal image de l'objectif :
OA ' = f ' = 50, 0 mm. .
© Nathan 2011 13 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
$3
d. En valeur absolue : ! = OA ' " OA = OA ' = 50, 0 # 10 = 500 m.
OA ! 1, 00 # 10 $4
La tour Eiffel est donc bien éloignée de l'objectif : l'hypothèse est vérifiée.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
24. a. Avec OF ' = 4, 0 cm , la formule de conjugaison devient :
1 1 1 OA ! OF' 4 ,0 ! OA
# = " OA' = = , en utilisant le cm comme unité de longueur.
OA' OA OF' OA + OF' OA + 4 ,0
© Nathan 2011 14 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
f. Pour OA = !4, 0 cm , la droite est verticale (non tracée sur le schéma). Le point d'intersection
avec l'axe des ordonnées est rejeté à l'infini. L'image est donc située à l'infini.
g. Quand on connaît un seul couple aa', on trace le segment qui joint les deux points puis on
trace la seconde bissectrice. Les coordonnées du point d'intersection donnent la distance
focale objet et la distance focale image de la lentille.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
25. a. L'objet étant donc le plan focal objet de la lentille, l'image est rejetée à l'infini.
b. La relation de conjugaison s'écrit 1 = 1 + 1 = 1 ! 1 = 0 car OA = !OF '
OA ' OA OF ' OF ' OF '
ainsi : 1
= 0 ! OA ' tend vers " .
OA '
c. On trace le rayon qui va de B à B' sans être dévié. Ce rayon passe par le centre optique
comme le rayon qui va de A à A' et qui est confondu avec l'axe optique. Le centre optique se
trouve nécessairement à l'intersection des deux rayons. On vérifie ainsi que le centre optique
est au milieu de segment AA' puisque l’image et l’objet on la même taille.
A' B' OA'
d. ! = = . Comme l'image a la même taille que l'objet et qu'elle est renversée, le
AB OA
grandissement est égal à !1.
On en déduit que OA = !OA' : O est donc bien au milieu du segment AA'.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
27. a. Quand on photographie un paysage éloigné, l'image est dans le plan focal de la lentille
modélisant l'objectif. La pellicule est donc placée à 50 mm du centre optique.
© Nathan 2011 15 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
Exercices de synthèse
© Nathan 2011 16 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
c. Répondre à la même question lorsque la bague allonge est introduite entre la lentille et le
capteur.
Avec une bague allonge de 50 mm, ces distances passent à 100 mm et 105 mm.
d. En appliquant la relation de conjugaison, calculer les distances lentille-objet qui
correspondent aux distances lentille-image calculées à la question c.
Pour obtenir les positions correspondantes de l'objet, il suffit d'appliquer la relation de
conjugaison.
1 1 1 1 1 1
Pour OA ' = 100 mm , on obtient : = ! = ! =! ; OA = !100 mm .
OA OA' f ' 100 50 100
© Nathan 2011 17 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
c. Le rayon qui passe par le centre optique n'est pas dévié. C'est le cas des rayons BB' et AA'
(confondu avec l'axe optique). Le centre optique étant sur ces deux rayons est à leur
intersection.
Pour les foyers, il suffit de tracer le rayon qui part de B parallèlement à l'axe et le rayon qui
arrive en B' parallèlement à l'axe. Ces rayons coupent l'axe respectivement en F' et F.
Par lecture sur le schéma, on trouve :
OF' = 3,75 cm à l'échelle 1/5 soit 18,8 cm à l'échelle 1, et OA' = 15 cm soit 75 cm à l'échelle
1.
OA' OA'
d. " = = !3,0 car l'image est renversée et 3 fois plus grande que l'objet. " OA = ! .
OA 3
OA ' 4, 0
AA ' = AO + OA ' = !OA + OA ' = + OA ' = OA ' ; OA ' = 3, 0 ! 100 = 75 cm .
3, 0 3, 0 4, 0
e. On en déduit OA = !25 cm .
1 1 1 4
= + = d’où f ' = 75 = 18, 8 cm .
f ' 75 25 75 4
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
33. a. Appliquons la formule de conjugaison :
1 1 1 OA # OF ' !1, 00 # 0, 025
! = " OA ' = = = 0, 0256 m ou 25,6 mm.
OA ' OA OF ' OA + OF ' !1, 00 + 0, 025
b. La pellicule n'est pas placée dans le plan focal image de l'objectif. Calculons la distance
fixe qui sépare le centre optique de la pellicule :
1 1 1 OA # OF ' !2, 00 # 0, 025
! = " OA ' = = = 0, 0253 m ou 25,3 mm.
OA ' OA OF ' OA + OF ' !2, 00 + 0, 025
c. Quand l'objet est à l'infini, l'image est dans le plan focal image à 25,0 mm de l'objectif soit
à 0,3 mm devant la pellicule.
Quand l'objet est à 1,00 m de l'objectif, l'image est à 25,6 mm de l'objectif soit à 0,3 mm
derrière la pellicule. L'image se déplace donc au maximum de ± 0,3 mm par rapport à la
pellicule.
d. Si la mise au point fixe est faite sur un objet à l'infini, la pellicule est à 25,0 mm de
l'objectif. Dans ces conditions, l'image s'éloigne de 0,6 mm de la pellicule quand l'objet
s'approche à 1 m. Cette distance étant deux fois plus grande, l'image est moins nette voir
floue.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 18 / 19
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Chapitre 2. Relation de conjugaison des lentilles minces.
© Nathan 2011 19 / 19
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Chapitre 3. Couleur des objets.
Choix pédagogiques
Dans ce chapitre, consacré à la vision des couleurs, l'œil intervient comme récepteur de
lumière contrairement aux deux premiers chapitres dans lesquels il intervenait comme
instrument d'optique imageur. Cela signifie que ce chapitre est complètement indépendant des
deux précédents et qu'il peut être traité avant si on le souhaite.
Il est découpé en deux parties :
- la couleur des objets ;
- la reproduction des couleurs.
Des animations et des simulations ont été créées pour illustrer ce chapitre et aider à sa
compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
La vie océanique sur l’un des plus grands écrans géants du monde à Pékin
Cette seconde photographie est curieuse. On a un peu de mal à se représenter ce gigantesque
écran plat. Comment restitue-t-il les couleurs ? À cette question, de nombreux élèves pensent
avoir une réponse. L'activité 3 apportera certainement des précisions.
© Nathan 2011 1 / 18
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 3. Couleur des objets.
Découvrir et réfléchir
Commentaires
Le cerveau fait la synthèse additive des
lumières que les yeux reçoivent. On ne peut
donc comprendre la couleur des objets que
si on a compris le principe de la synthèse
additive. C'est pourquoi cette activité arrive
en premier. Elle utilise une diode RVB
montée dans un boîtier. Ce dispositif n'est
pas commercialisé à ce jour mais il est
facile à réaliser et peu onéreux. Le schéma
électrique est donné ci-contre. La diode est
transparente, mais on peut la coiffer d'un
capuchon diffuseur.
Réponses
Expérience
1. Observer
a. Voir tableau ci-contre. Del rouge Del verte Del bleue Couleur
b. Quand on modifie les réglages des allumée allumée allumée diffusée
potentiomètres, on fait apparaître de Oui Non Non
nouvelles couleurs comme la couleur Non Oui Non
orange par exemple. Non Non Oui
c. Non, quand le diffuseur diffuse de Oui Oui Non
la lumière jaune, on ne sait pas si cette Oui Non Oui
lumière est produite par une source Non Oui Oui
jaune ou par deux sources rouge et Oui Oui Oui
verte.
2. Interpréter
a. L'œil est incapable de déterminer la composition de la lumière qu'il reçoit.
b. D'après le tableau précédent :
- quand le rouge est éteint, la couleur diffusée est le cyan ;
- quand le vert est éteint, la couleur diffusée est le magenta ;
- quand le bleu est éteint, la couleur diffusée est le jaune.
Le cyan est la couleur complémentaire du rouge ; le magenta est la couleur complémentaire
du vert ; le jaune est la couleur complémentaire du bleu.
3. Conclure
a. Quand plusieurs lumières colorées arrivent sur la rétine, l'œil ne distingue pas les couleurs
mais il additionne leurs intensités lumineuses pour faire une nouvelle couleur. C'est la
synthèse additive.
b. La vision des couleurs est trichromatique. Cela signifie qu'il suffit de trois faisceaux de
lumières colorées pour former toutes les autres couleurs.
© Nathan 2011 2 / 18
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 3. Couleur des objets.
Commentaires
Contrairement à l'activité précédente, celle-ci ne demande pas de matériel particulier :
quelques feuilles de couleurs vives, un spectroscope à réseau de 530 traits (pour n'avoir que
les spectres du premier ordre) et une lampe de bureau. Il faut travailler sur une paillasse
blanche. Pour bien voir les couleurs manquantes dans les spectres, il faut réaliser l'expérience
telle qu'elle est décrite dans le manuel : éclairer la paillasse avec la lumière blanche, observer
le spectre de la lumière diffusée par la paillasse puis, sans bouger le spectroscope, glisser la
feuille de papier de couleur sur la paillasse, sous le spectroscope. On voit alors nettement des
couleurs disparaître du spectre.
Réponses
Expérience 1
1. Observer "Couleur" de "Couleurs
Les résultats donnés dans le tableau sont ceux la feuille manquantes"
obtenus avec des feuilles de Canson! de couleurs Rouge Verte et bleue
vives. Les filtres donnent les mêmes couleurs. Verte Rouge et bleue
Bleue Verte et rouge
2. Interpréter Jaune Bleue
Oui, les filtres et les objets opaques de mêmes Magenta Verte
couleurs absorbent les mêmes lumières colorées. Cyan Rouge
Blanche Aucune
Expérience 2
3. Observer
Les couleurs observées sont résumées dans le tableau ci-contre. Certains effets sont
spectaculaires : la feuille rouge éclairée en lumière verte ou cyan par exemple est bien noire.
C'est moins évident pour la feuille jaune éclairée en lumière bleue ou la feuille bleue éclairée
en lumière jaune. On obtient plus un gris qu'un noir. Cela vient probablement des couleurs qui
sont un peu lavées.
Lumière
Rouge Verte Bleue Cyan Magenta Jaune
Feuille
Rouge Rouge Noire Noire Noire Rouge Rouge
Verte Noire Verte Noire Verte Noire Verte
Bleue Noire Noire Bleue Bleue Bleue
Jaune Rouge Verte Verte Rouge Jaune
Magenta Rouge Noire Bleue Bleue Magenta Rouge
Cyan Noire Verte Bleue Cyan Bleue Verte
4. Interpréter et conclure
a. Dans l'expérience 1, on voit par exemple que la feuille rouge absorbe le vert et le bleu. Ceci
est en accord avec le deuxième tableau puisque, lorsqu'on éclaire la feuille rouge avec une
lumière verte ou bleue, elle paraît noire. On peut faire le même raisonnement pour chacune
des feuilles.
© Nathan 2011 3 / 18
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Chapitre 3. Couleur des objets.
© Nathan 2011 4 / 18
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Chapitre 3. Couleur des objets.
Commentaires
Une des compétences attendues par le programme est "Recueillir et exploiter des informations
sur le principe de restitution des couleurs par un écran plat" ce qui laisse penser que cette
activité peut être une activité documentaire. Nous préférons aborder ce thème
expérimentalement car les documents trouvés ici ou là sont généralement très complexes. Que
faut-il pour restituer une couleur ? Disposer de trois sources de lumières rouge, verte et bleue
avec des intensités réglables et faire en sorte que l'œil ne puisse pas distinguer les sources
pour que le cerveau fasse la synthèse additive des lumières reçues. C'est ce qui est proposé
dans la première partie de l'activité : on utilise la diode multipuce de l'activité 1 sans cache
diffuseur et on s'éloigne jusqu'à ce que l'œil ne distingue plus les composantes.
Dans la deuxième partie, c'est la démarche inverse qui est proposée : s'approcher d'un écran
plat jusqu'à ce que l'œil distingue les luminophores en utilisant un microscope. Pour une fois,
les élèves pourront allumer leur téléphone mobile en classe !
Réponses
Expérience 1
1. Observer
a. Il faut s'éloigner à quatre mètres au moins de la diode pour ne voir plus qu'un point.
b. Ce point est vu jaune si les composantes ont été réglées avec une intensité lumineuse
voisine. Il est préférable de faire l'expérience dans une salle placée dans la pénombre. Il n'est
pas utile de faire l'obscurité complète.
2. Interpréter
a. La couleur observée vient de la synthèse additive des deux lumières rouge et verte faite par
le cerveau. Dans la première activité, le cache diffuseur permet cette synthèse. Dans cette
activité, c'est la distance qui permet de ne plus distinguer les sources.
b. Avec une distance de 4 m environ, on obtient : d = !D = 3 " 10 #4 " 4 = 1, 2 " 10 #3 m soit un
peu plus de 1 mm.
Expérience 2
3. Observer et exploiter
a. L'image est constituée de pixels carrés formés chacun de trois luminophores rouge, vert et
bleu.
b. Avec le micromètre oculaire utilisé, il faut quatre graduations pour un fil de 0,12 mm ce
qui fait 0,03 mm par graduation.
4 pixels couvrent 34 graduations. On en déduit la largeur L d'un pixel :
34 ! 0, 03
L= = 0, 25 mm soit environ 1/4 de mm par pixel et trois fois moins par
4
luminophore.
c. Deux pixels sont vus séparés si l'angle sous lequel on les voit à 30 cm est supérieur à 3!10-4
rad :
0, 25
!= = 8, 3 " 10 #4 rad.
300
© Nathan 2011 5 / 18
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 3. Couleur des objets.
L'angle est petit mais il permet de voir deux pixels voisins à condition cependant que ces
pixels n'aient pas la même couleur. L'important est que deux luminophores voisins ne puissent
pas être vus séparés pour que le cerveau fasse la synthèse additive et c'est bien le cas car les
centres de deux luminophores voisins sont séparés de 0,08 mm environ, ce qui donne :
" = 2,7!10#4 rad.
4. Conclure
a. La synthèse utilisée pour restituer la couleur sur un écran plat est la synthèse additive. On
forme de la lumière de couleur en ajoutant des lumières rouge, verte et bleue ayant des
intensités lumineuses différentes.
b. En théorie, elle n'est possible que si l'œil est suffisamment éloigné pour ne pas distinguer
les luminophores. Dans la pratique, les luminophores sont suffisamment petits pour qu'on ne
puisse pas les observer même si l'œil est placé à la distance minimale de vision distincte.
c. Pour une même taille, un écran HD possède un plus grand nombre de pixels qu'un écran
standard. Les pixels sont donc plus petits, ce qui explique la différence des distances : plus les
pixels sont petits, plus on peut s'approcher de l'écran sans distinguer les luminophores.
© Nathan 2011 6 / 18
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 3. Couleur des objets.
Commentaires
L’objectif de cette activité est d’utiliser les connaissances acquises dans les activités
précédentes pour réaliser à la maison des photographies en 3D. C'est un réinvestissement des
connaissances, sous forme ludique. Comme nous l'avons dit dans le chapitre précédent, nous
vivons à l'heure des médias en 3D. Pourquoi faut-il mettre des lunettes avec des verres colorés
pour voir une image en relief ? Une fois compris le principe de la vision en relief, étudié dans
le chapitre précédent, nous utilisons nos nouvelles connaissances sur les synthèses additive et
soustractive pour recréer artificiellement le relief à partir de deux photographies en 2D.
Bien sûr, il existe d'autres techniques plus modernes pour faire de la 3D mais elles sont plus
difficiles à comprendre et à mettre en oeuvre. Le sujet est abordé dans l'un des documents des
pages "Culture scientifique et citoyenne".
Réponses
Expérience 1
1. Observer
Quand les objets observés ne sont pas dans le même plan, les deux yeux voient des images
différentes : la pièce de monnaie ne cache pas la même partie du dos du livre. Au contraire,
quand la pièce est au contact du dos (objet sans relief) les deux images sont identiques.
2. Interpréter
Non, on ne peut pas voir une image en relief avec une seule photographie puisque, dans ces
conditions, les deux yeux voient la même image. Pour obtenir une image en relief, il faut deux
photographies légèrement différentes mais cela ne suffit pas. Il faut aussi que chaque œil ne
voie qu'une des deux photos.
Expérience 2
3. Observer et interpréter
a. La photographie rouge ne diffuse que de la lumière rouge. Cette photographie est vue par
l'œil gauche car le filtre rouge transmet la lumière rouge mais elle n'est pas vue par l'œil droit
car le filtre cyan arrête le rouge. Au contraire, l'image bleu-vert diffuse les lumières verte et
bleue que l'œil droit peut voir car le filtre cyan transmet ces deux couleurs mais que l'œil
gauche ne peut pas voir car le filtre rouge arrête les lumières bleue et verte. Chaque œil ne
voit donc que la photo qui lui est destinée.
b. Le cerveau fait la synthèse additive des lumières reçues par chaque œil (on voit en couleur
quand on ferme un œil) mais il fait aussi la synthèse additive sur les deux yeux : avec la
lumière rouge reçue par l'œil gauche et les lumières verte et bleue reçues par l'œil droit, le
cerveau forme une image en couleur. Cette image est un peu moins lumineuse que l'image en
2D car il manque des composantes pour chaque œil (quand on observe une image en 2D,
chaque œil reçoit les trois composantes rouge, verte et bleue alors que pour l'image en 3D, les
composantes sont partagées).
© Nathan 2011 7 / 18
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 3. Couleur des objets.
4. Conclure
a. Le principe est toujours le même : il faut deux images légèrement différentes comme celles
qui se forment sur les deux rétines quand on fixe un objet et il faut faire en sorte que chaque
œil ne voit qu'une seule image.
b. Pour que chaque œil ne voit qu'une image, il faut que les deux filtres soient
complémentaires. En plaçant un filtre vert devant l'œil gauche, ce dernier ne voit que la
lumière verte. L'œil droit doit donc voir les lumières bleue et rouge et pas la verte. Il faut donc
un filtre magenta, couleur complémentaire du vert.
© Nathan 2011 8 / 18
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Chapitre 3. Couleur des objets.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. diffuse
b. magenta
c. noir
d. rouge ; verte ; bleue
e. additive
f. soustractive
g. absorbée
h. soustractive
2. QCM
a. Les rouges et les verts.
b. Absorbe la lumière rouge.
c. Blanc.
d. Jaune et magenta.
e. Les sources soient suffisamment éloignées pour que l'œil ne puisse pas les
distinguer.
f. Noir.
© Nathan 2011 9 / 18
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Chapitre 3. Couleur des objets.
5. a. Si le cheval blanc du roi Henri IV paraît blanc quand il est éclairé en lumière blanche,
c'est qu'il diffuse toutes les lumières qu'il reçoit mais il ne paraît blanc que s'il est éclairé en
lumière blanche.
b. Le soir au coucher du soleil, la lumière du soleil diffusée par l’atmosphère est rouge. Le
cheval va diffuser tout ce qu'il reçoit mais comme il ne reçoit que du rouge, il paraît rouge.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. La lumière incidente est blanche (addition des trois lumières colorées rouge verte et bleue.
La lumière transmise par le filtre a est magenta (couleur complémentaire du vert absorbé par
le filtre). Le filtre a est magenta.
Le filtre b est vert puisque la lumière magenta est absorbée (aucune lumière n'est transmise
par le filtre).
La lumière incidente est blanche (addition des trois lumières colorées rouge verte et bleue).
La lumière transmise par le filtre c est jaune (couleur complémentaire du bleu absorbé par le
filtre). Le filtre c est jaune.
La lumière verte est absorbée par un filtre rouge ou magenta. Le filtre d peut donc être rouge
ou magenta.
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7. S'il n'y a aucun spot allumé, l'écran paraît noir.
Si on allume un seul spot, l'écran blanc qui diffuse toutes les lumières qu'il reçoit paraît de la
couleur du spot allumé.
Il y a donc trois possibilités : l'écran paraît rouge, vert ou bleu.
Si on allume deux spots, on éclaire l'écran avec la lumière complémentaire du spot éteint.
L'écran paraît cyan si seul le spot rouge est éteint
L'écran paraît jaune si seul le spot bleu est éteint.
L'écran paraît magenta si seul le spot vert est éteint.
Si on allume les trois spots, l'écran paraît blanc.
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Reproduction des couleurs (§2 du cours)
8. L'écran d'un téléphone portable utilise la synthèse additive des lumières. Cette dernière
n'est possible que si les luminophores rouges, verts et bleus sont suffisamment petits pour que
l'œil ne les distingue pas. Lorsque l'écran est regardé au microscope, la synthèse additive n'est
plus possible car les luminophores sont vus distinctement.
On peut cependant indiquer la couleur vue quand on regarde sans microscope à partir des
luminophores allumés ou éteints.
Pour le fond, les trois types de luminophores sont allumés. Le fond est donc blanc.
Pour la flèche, seuls les luminophores rouges sont allumés. On observe donc une flèche rouge
sur fond blanc.
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9. a. Mélanger deux tubes de couleurs différentes revient à superposer deux filtres. On réalise
une synthèse soustractive car chaque tube absorbe plus ou moins la lumière. La couleur d'un
tube éclairé en lumière blanche est la couleur complémentaire de la lumière absorbée.
b. Le professeur doit donc demander à ses élèves d'acheter des tubes de gouache cyan,
magenta et jaune. Les élèves pourront ainsi obtenir le rouge (mélange de jaune et de
magenta), le vert (mélange de jaune et de cyan) et le bleu (mélange de cyan et de magenta).
En mélangeant les trois tubes, on obtient en théorie du noir, mais en pratique, il est plus facile
et moins onéreux d'avoir un tube de gouache noir. Le cinquième tube est un tube de blanc,
indispensable pour éclaircir les couleurs.
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Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 3. Couleur des objets.
10. Les couleurs observées sur l'écran proviennent de la synthèse additive des lumières émises
par les luminophores, trop proches l'un de l'autre pour que l'œil les distingue.
a : Seuls les luminophores rouges sont allumés. La couleur perçue est rouge : 5
b : Les luminophores rouges et verts sont allumés, les bleus sont éteints. La lumière perçue est
jaune. Couleur complémentaire de la lumière bleue manquante : 1
c : Les luminophores rouges et bleus sont allumés, les verts sont éteints. La lumière perçue est
magenta. Couleur complémentaire de la lumière verte manquante : 4
d : Seuls les luminophores bleus sont allumés. La couleur perçue est bleue : 6
e : Les luminophores verts et bleus sont allumés, les rouges sont éteints. La lumière perçue est
cyan. Couleur complémentaire de la lumière rouge manquante : 2
f : Seuls les luminophores verts sont allumés. La couleur perçue est verte : 3
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Utiliser ses compétences
11. Le nombre de pixels est obtenu en multipliant le nombre de lignes par le nombre de pixels
par ligne. Les nombres de lignes et de pixels par ligne étant supposés exacts, il faut garder
tous les chiffres du résultat.
1080 ! 1920 = 2073600 qui s'écrit en notation scientifique 2 ,0736 ! 10 6 .
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12. Éclairer un écran avec un spot jaune revient à l'éclairer avec un spot rouge et un spot vert.
De même, un spot cyan équivaut à un spot vert et un bleu et un spot magenta à un spot rouge
et un bleu. On éclaire donc l'écran avec deux spots rouges, deux verts et deux bleus. L'écran
diffuse de la lumière blanche.
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13. Les objets colorés que nous voyons absorbent une partie de la lumière qu'ils reçoivent et
diffusent le reste. Ils retirent donc (ou soustraient) des lumières colorées à la lumière blanche
qu'ils reçoivent. C'est pourquoi on parle de synthèse soustractive. Un extincteur paraît rouge
quand on l'éclaire en lumière blanche car il absorbe les composantes verte et bleue de la
lumière blanche. Il les soustrait pour ne diffuser que la lumière rouge.
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14. a. L'œil ne voit plus qu'un seul point lumineux si " est inférieur à 3,0!10#4 rad.
Cet angle étant inférieur à 0,1 rad, on peut utiliser l'approximation AB = " ! d :
AB AB 1
< 3, 0 ! 10 "4 rad # d > "4
;d>
"4
= 3, 3 ! 10 3 mm = 3, 3 m.
d 3, 0 ! 10 3, 0 ! 10
b. Quand la distance est inférieure à 3,3 m, les deux diodes sont vues séparées. On voit donc
du vert et du rouge.
Quand la distance est supérieure à 3,3 m, on ne voit plus qu'un seul point jaune car le cerveau
fait la synthèse additive des lumières reçues par l'œil.
c. Pour obtenir de la lumière blanche, il faut ajouter une diode qui émet de la lumière bleue
mais cette diode ne doit pas être à plus de 1mm de chacune des deux autres afin qu'elles ne
soient pas vues séparées. Il faut donc placer les diodes en triangle.
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Chapitre 3. Couleur des objets.
Exercices d’entraînement
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Chapitre 3. Couleur des objets.
19. La bande centrale du drapeau français est blanche alors que celle du drapeau belge est
jaune. Il faut donc observer le drapeau français à travers un filtre jaune. Vérifions que dans
ces conditions les deux autres bandes prennent bien les couleurs du drapeau belge.
Le jaune est la couleur complémentaire du bleu. Le filtre jaune absorbe le bleu et transmet le
rouge et le vert.
La lumière bleue diffusée par la bande de gauche est donc absorbée par le filtre qui ne
transmet rien. La bande de gauche est donc noire. La lumière rouge diffusée par la bande de
droite est transmise par le filtre jaune. Elle paraît donc rouge. Le drapeau belge est bien le
drapeau français vu à travers un filtre jaune.
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20. Un objet qui paraît noir quand on l’éclaire en lumière verte absorbe le vert. Pour paraître
cyan quand on l’éclaire en lumière blanche, un objet doit absorber le rouge et diffuser le vert
et le bleu. Un objet qui absorbe le vert ne peut donc pas paraître cyan quelle que soit la
couleur de la lumière qu’il reçoit.
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21. La vie diffuse de la lumière rouge. Le fond jaune diffuse de la lumière rouge et de la
lumière verte (le jaune est la couleur complémentaire du bleu).
Le filtre magenta absorbe le vert et transmet le rouge et le bleu. La lumière bleue étant
absente ici, seule la lumière rouge est transmise. La vie reste rouge. Le fond devient rouge car
le vert est absorbé. On ne voit donc qu'un rectangle rouge.
Le filtre cyan absorbe le rouge. Le fond paraît vert et La vie se détache en noir
Le filtre magenta et le filtre cyan superposés ne laissent passer que le bleu qui n'est pas
diffusé. On observe donc un rectangle noir.
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22. a. L'image d’un objet formée sur la rétine persiste environ un dixième de seconde avant de
disparaître. Quand le disque tourne, l'image d’un secteur coloré persiste pendant que l'image
du secteur coloré suivant s’affiche. Si le disque tourne assez vite, ce sont les images de tous
les secteurs d'une même couronne qui se superposent sur la rétine : la couronne est
uniformément colorée.
b. Les couleurs observées sont obtenues par synthèse additive puisque
les lumières colorées diffusées par les secteurs du disque s'ajoutent sur
la rétine.
c. La couronne extérieure est blanche puisque les trois couleurs
primaires s'ajoutent.
La suivante est cyan (il manque le rouge).
La troisième est grise, la quatrième jaune (rouge + vert), la cinquième
rose pâle et la dernière blanche (l'addition d'une couleur, le bleu, et de
sa lumière complémentaire, le jaune, donne du blanc).
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Chapitre 3. Couleur des objets.
23. a. L'œil gauche est muni d'un filtre rouge. À travers ce filtre, le fond paraît rouge, ce qui
efface les traits rouges du dessin alors que les traits cyan paraissent noirs.
L'œil droit est muni d'un filtre cyan. À travers ce filtre, le fond paraît cyan ce qui efface les
traits cyan du dessin alors que les traits rouges paraissent noirs.
b. Lorsqu'on observe un objet en trois dimensions, les deux yeux ne voient pas tout à fait la
même image car ils ne sont pas placés au même endroit. La différence entre les deux images
est interprétée par le cerveau qui recrée le relief.
C'est ce qui se passe avec les deux images légèrement différentes de la pyramide.
Le cerveau fait la synthèse additive des lumières reçues par les deux yeux ce qui fait que le
fond paraît blanc, addition de la lumière rouge reçue par l'œil gauche et de la lumière cyan,
complémentaire, reçue par l'œil droit.
c. Si on inverse les lunettes, on inverse les deux images et la pyramide apparaît en creu au lieu
d'être en relief.
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24. a Quand l'objet reçoit de la lumière magenta, il paraît rouge. La lumière magenta est la
complémentaire de la lumière verte. C'est donc l'addition de la lumière rouge et de la bleue. Si
l'objet paraît rouge, cela signifie qu'il diffuse le rouge qu'il reçoit mais qu'il absorbe le bleu.
De même, on peut affirmer que l'objet diffuse le vert (puisqu'il paraît vert) et qu'il absorbe le
bleu (cyan = vert + bleu), ce que l'on savait déjà.
En résumé, l'objet absorbe le bleu et diffuse le rouge et le vert.
b. En lumière blanche l'objet paraît jaune puisqu'il absorbe le bleu.
En lumière bleue, il absorbe le bleu et ne diffuse rien : il paraît noir.
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25. a. La bande noire du spectre (a) remplace la bande verte du spectre observé sans filtre. Le
filtre placé devant la lampe absorbe donc le vert : c'est le filtre magenta.
La bande noire du spectre (b) remplace la bande rouge du spectre observé sans filtre. Le filtre
placé devant la lampe absorbe donc le rouge : c'est le filtre cyan.
b. Si on place un filtre jaune devant la lampe, c'est la bande bleue qui
va être absorbée.
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26.
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Chapitre 3. Couleur des objets.
27. a. Les radiations ultraviolettes ne sont pas visibles par l'œil ; lumière noire signifie
absence de lumière visible.
b. Les corps fluorescents absorbent la lumière ultraviolette et diffusent de la lumière visible.
Ils semblent donc émettre de la lumière puisqu'on ne voit pas la lumière qu'ils reçoivent. Cela
attire le regard et est donc utilisé pour faire de la publicité dans les salles de spectacles (salles
obscures de préférence).
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28. a. Un écran de 22 pouces a une diagonale de : 22 ! 2, 54 = 55, 9 cm.
On peut calculer sa largeur en utilisant le théorème de Pythagore :
L = D 2 ! h 2 = 55, 9 2 ! 27, 4 2 = 48, 7 cm.
16 L 48,7 L 16
b. = 1,78 ; = = 1,78 : les deux rapports sont égaux donc : = .
9 h 27 ,4 h 9
c. Il y a 1 920 pixels sur la largeur de l'écran et 1 080 sur la hauteur.
On en déduit la largeur d'un pixel : L p = 48, 7 = 0, 025 cm ou 0,25 mm ;
1920
et la hauteur d'un pixel : h p = 27, 4
= 0, 025 cm ou 0,25 mm.
1080
Les pixels de cet écran sont donc carrés.
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29. Dessin éclairé en lumière blanche :
a. À travers un filtre rouge, le fond jaune qui diffuse du rouge et du vert paraît rouge, ce qui
va masquer les bâtons rouges du chiffre. Les bâtons verts vont apparaître noirs puisque la
lumière verte est absorbée par le filtre rouge. On voit donc un 5.
b. À travers un filtre vert, le fond jaune qui diffuse du rouge et du vert paraît vert, ce qui va
masquer les bâtons verts du chiffre. Les bâtons rouges vont apparaître noirs puisque la
lumière rouge est absorbée par le filtre vert. On voit donc un 2.
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Chapitre 3. Couleur des objets.
30. a. Les diodes multipuces utilisent la synthèse additive des lumières faite par l'œil : les trois
composantes utilisées (rouge, verte et bleue) sont trop proches l'une de l'autre pour que l'œil
puisse les distinguer.
b. Pour obtenir de la lumière blanche par synthèse additive à partir de la lumière bleue, il faut
ajouter la lumière complémentaire du bleu, c'est-à-dire le jaune. Le luminophore réémet donc
de la lumière jaune.
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Exercices de synthèse
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Chapitre 3. Couleur des objets.
33. a. Chaque luminophore pouvant prendre 256 intensités lumineuses différentes, chaque
pixel peut prendre : 256 ! 256 ! 256 = 16 777 216 couleurs différentes soit plus de 16
millions de couleurs.
b. Premier tableau (de gauche à droite) :
Noir car tous les luminophores sont éteints ;
Blanc car les luminophores ont leur intensité lumineuse maximale ;
Gris car les trois luminophores ont une intensité lumineuse identique moyenne. Aucune
couleur ne domine.
Vert car seuls les luminophores verts sont allumés.
Deuxième tableau (de gauche à droite) :
Cyan car les luminophores rouges sont éteints, le cyan est la couleur complémentaire du
rouge ;
Magenta car les luminophores verts sont éteints ;
Rose : teinte lavée (du blanc dans lequel on retire un peu de vert et de bleu) ;
Orange : rouge + vert foncé ; le bleu est éteint (il n'y a pas assez de vert pour obtenir du
jaune), le rouge domine d'où la couleur orange.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
34. a. Si on est trop près de l'écran, on risque de voir les pixels donc les lignes de l'écran et
peut-être même les luminophores sur les très vieux postes. La synthèse additive se fait mal :
l'image n'est pas belle.
b. Plus on s'éloigne du poste, moins on voit les lignes mais plus l'image est petite. Il faut donc
trouver un compromis. Sur un écran HD, il y a beaucoup plus de pixels qui sont donc plus
petits : on peut s'approcher de l'écran pour voir une image plus grande tout en conservant la
qualité.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
35. a. À 300 points par pouce, une image de 3 000 points a une largeur de 10 pouces soit 25,4
2000
cm et une hauteur de = 6 ,67 pouces soit 16,9 cm.
300
b. Si on imprime au même format une image de 240 000 px, les pixels vont être plus gros (un
demi mm de côté environ) et on va les voir sur l'image. Il y aura pixellisation de l'image.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
36. Le poids d'une image numérique est égal au produit du nombre total de pixels par le
nombre d'octets définissant un pixel.
a. Pour une image 600 ! 400 en 256 nuances de gris est égal à 240 000, qui est le nombre
total de pixels.
Chaque pixel est codé sur 1 octet, donc le poids de l'image est égal à 240 000 octets, soit :
240000
= 234, 4 Ko.
1024
b. Pour une image de 6 millions de pixels codée en vraies couleurs, il faut 3 octets par pixel
soit 18 millions octets.
6
La taille de l'image est : 18 ! 10 = 17, 2 Mo.
2
(1024 )
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
37. a. Pour imprimer un rectangle rouge, l'imprimante superpose du magenta et du jaune.
Pour imprimer un rectangle vert, l'imprimante superpose du cyan et du jaune.
Pour imprimer un rectangle bleu, l'imprimante superpose du cyan et du magenta.
b. Si on arrête l'impression avant la fin, l'imprimante n'a pas fini son travail mais elle a déjà
projeté une partie des encres utilisées. Sur la figure 2, la bande de gauche, qui correspond à la
© Nathan 2011 17 / 18
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Chapitre 3. Couleur des objets.
bande rouge (on voit le rouge en haut, là où le travail est déjà terminé car l'imprimante
imprime toujours de haut en bas), on voit du magenta. Cela signifie qu'à cet endroit, le
magenta a déjà été projeté mais pas le jaune. L'imprimante projette donc le magenta avant le
jaune. La deuxième bande montre que le cyan est projeté avant le jaune et la troisième bande
montre que le cyan est projeté avant le magenta. Cette imprimante projette d'abord l'encre
cyan, puis l'encre magenta et enfin l'encre jaune.
1 2
© Nathan 2011 18 / 18
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Chapitre 4. Lumière et couleur
Choix pédagogiques
Ce chapitre reprend les notions introduites au collège et en classe de seconde sur les sources
de lumières monochromatiques et polychromatiques.
Il complète le chapitre précédent en apportant des éléments sur la perception des couleurs, en
particulier à partir de la synthèse additive trichromatique propre à la vision humaine.
Il introduit enfin la loi de Wien qui permet de préciser le lien entre la température d’un corps
dense chauffé et le spectre d’émission du rayonnement thermique.
Les activités portent d’abord sur la vision trichromatique, puis sur la perception des couleurs.
Dans le cours, il a paru utile d’introduire l’unité SI de température, même si celle-ci
n’apparaît pas explicitement au programme : elle est utilisée dans la forme traditionnelle de la
loi de Wien et dans la plupart des notices de lampes actuelles, pour la température de couleur
notamment.
Une activité expérimentale ainsi que des exercices supplémentaires sont disponibles sur le
site compagnon Sirius et dans le manuel numérique enrichi.
© Nathan 2011 1 / 11
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 4. Lumière et couleur
Activités
Commentaire
Cette activité est une approche historique de la théorie trichromatique de la vision.
Réponses
1. Comprendre le texte
a. On imaginait que la rétine possédait des récepteurs répondant à chaque longueur d’onde.
Cette hypothèse suppose un très grand nombre de cellules rétiniennes de natures différentes.
b. Les récepteurs imaginés par Young se trouvent sur la rétine.
c. Cette théorie est basée sur une synthèse additive, à partir de trois lumières colorées.
d. Les trois types de récepteurs se distinguent par le domaine de longueurs d’onde pour lequel
leur sensibilité est maximale.
2. Interpréter
La synthèse additive permet, à partir de lumières colorées correctement choisies (en général
rouge, verte et bleue), d’obtenir la plupart des autres couleurs.
3. Conclure
C’est grâce à l’activité combinée de trois types de récepteurs, sensibles principalement au
rouge, au vert et au bleu, que la vision des couleurs est possible.
Ces récepteurs, les cônes, sont situés principalement dans la partie de la rétine appelée fovéa.
© Nathan 2011 2 / 11
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 4. Lumière et couleur
Commentaires
Cette activité est une expérience d’égalisation de couleurs, qui permet de montrer qu’il est
possible d’obtenir une même sensation de couleur avec des lumières de composition
spectrales différentes.
Elle peut être réalisée en utilisant, comme sources de lumières rouge et verte :
- Soit des lanternes munies de filtres colorés ;
- Soit un vidéoprojecteur relié à un ordinateur équipé d’un logiciel qui permet de
réaliser un mélange additif de couleurs.
Réponses
1. Observer
a. La lampe à vapeur de sodium émet une lumière jaune-orangé.
b. Le spectre observé avec un spectroscope de poche est formé d’une raie jaune-orangé.
c. Le spectre observé dans la zone éclairée par les deux lanternes est formé de deux bandes
colorées : l’une est verte et l’autre rouge.
2. Interpréter
La lumière émise par la lampe à vapeur de sodium est pratiquement monochromatique.
3. Conclure
Des lumières qui produisent la même sensation colorée n’ont pas nécessairement la même
composition spectrale.
© Nathan 2011 3 / 11
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Chapitre 4. Lumière et couleur
Commentaires
Cette activité est disponible sur le site compagnon Sirius ainsi que dans le manuel numérique
enrichi.
Le but est de présenter le principe d’un pyromètre à disparition de filament, qui permet
d’évaluer la température d’un corps chauffé en comparant la couleur de la lumière qu’il émet
à celle du filament d’une lampe.
Expérience 1
U(V) 0 0,41 1,32 2,55 3,66 4,7 5,9 6,44 7,35 8,25 9
I(A) 0 0,4 0,62 0,8 0,94 1,05 1,17 1,21 1,3 1,38 1,48
1. Observer
Quand l’intensité du courant augmente, la couleur du filament passe du rouge sombre au
jaune vif, et l’intensité de la lumière émise augmente.
U R R 175R
U(V) I(A) R= (!) = T= + 193 (K)
I Ro 0, 50 Ro
0 0 1 300
0,41 0,4 1,0 2,1 552
1,32 0,62 2,1 4,3 938
2,55 0,8 3,2 6,4 1309
3,66 0,94 3,9 7,8 1556
4,7 1,05 4,5 9,0 1760
5,9 1,17 5,0 10,1 1958
6,44 1,21 5,3 10,6 2056
7,35 1,3 5,7 11,3 2172
8,25 1,38 6,0 12,0 2285
9 1,48 6,1 12,2 2321
© Nathan 2011 4 / 11
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Chapitre 4. Lumière et couleur
e.
Expérience 2
3. Observer
I = 0,58 A.
5. Conclure
Lorsque le filament de la lampe et l’élément chauffant du bec ont la même couleur, le
filament n’est pratiquement plus visible.
Cet ensemble permet d’évaluer la température d’un corps chauffé.
© Nathan 2011 5 / 11
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Chapitre 4. Lumière et couleur
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. produit
b. polychromatique
c. longueur d’onde
d. supérieure
e. trichromatique
f. cônes
g. thermique
h. Wien
2. QCM
a. peut être l’une ou l’autre selon les cas
b. inférieure à 400 nm
c. peuvent avoir des spectres différents
d. diminue
e. se décale vers les courtes longueurs d’onde
f. dépend de l’ensemble des radiations qu’il émet
© Nathan 2011 6 / 11
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Chapitre 4. Lumière et couleur
12. Le spectre de la lumière blanche peut être obtenu avec un prisme, une fente fine, et une
lentille convergente.
En déplaçant la lentille, on forme l’image de la fente sur un écran, puis on intercale le prisme
sur le trajet du faisceau de lumière entre la lentille et l’écran.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13.
Valeur en Valeur en Valeur en
nm m µm
2 -7
Longueur 5,50 " 10 5,50 " 10 5,50 " 10-1
d’onde 6,20 " 102 6,20 " 10-7 6,20 " 10-1
dans le
vide 4,60 " 102 4,60 " 10-7 4,60 " 10-1
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. a. Si T augmente, #max diminue.
b. T " #max = 2,90 " 10-3 K$m. Ce produit est constant.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. a. #max = 1,2 " 103 nm (infrarouge).
b. La lumière émise ne contient pratiquement pas de violet, de bleu et de vert : le filament a
une couleur rouge-orangé.
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© Nathan 2011 7 / 11
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Chapitre 4. Lumière et couleur
16. a. D’après la loi de Wien, la longueur d’onde pour laquelle l’émission a une intensité
2, 90 " 10 #3
maximale est donnée par la formule : ! max = (#max en m ; T en K).
T
Application numérique : #max = 9,67 " 10-7 m = 9,67 " 102 nm, pour T = 3 000 K.
#max = 1,16 " 10-6 m = 1,16 " 103 nm pour T = 2 500 K
Les longueurs d’onde des radiations visibles sont comprises entre 400 nm et 800 nm.
Les deux valeurs de #max correspondent à des radiations infrarouges.
b. La couleur perçue ne dépend pas seulement de #max, mais de l’ensemble des radiations
émises.
On pourrait avoir une idée de cette couleur à partir de la forme des courbes de l’intensité de la
lumière émise en fonction de la longueur d’onde.
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Exercices d’entraînement
© Nathan 2011 8 / 11
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Chapitre 4. Lumière et couleur
22. a. Les mesures sont réalisées dans l’encadré « zoom » : l’échelle mesurée donne 1 cm
pour 100 nm (pour le manuel grand format).
Température
4500 5000 5500 6000 6500
T(K)
# max (nm) 650 580 525 470 430
-9 -9 -9 -9
# max (m) 650 " 10 580 " 10 525 "10 470 " 10 430 " 10-9
1 -1
(K ) 2,22 " 10-4 2,00 " 10-4 1,82 " 10-4 1,67 " 10-4 1,54 " 10-4
T
b.
1
La représentation graphique est linéaire, l’équation de la droite est : #max = 2,9 " 10-3 " .
T
c. Ce résultat correspond à la relation qui traduit la loi de Wien.
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Chapitre 4. Lumière et couleur
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Chapitre 4. Lumière et couleur
e.
Pour une intensité I = 0,58 A, on lit une température TR = 873 K = 600 °C.
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Chapitre 5. Le photon
Chapitre 5 - Le photon
Manuel pages 78 à 95
Choix pédagogiques
Avec la loi de Wien, le chapitre 4 a abordé l’aspect énergétique du rayonnement lumineux,
étudié plus en détail dans ce chapitre. On explique d’abord que le modèle ondulatoire de la
lumière est insuffisant pour décrire les échanges d’énergie entre lumière et matière. Après
avoir introduit le photon, on applique le modèle corpusculaire aux échanges d’énergie entre
atomes et lumière. On fait ainsi le lien avec les notions spectrales abordées en seconde.
Nous avons choisi de ne détailler la notion de quantification des niveaux d’énergie de la
matière que dans le cas de l’atome. Pour ne pas rajouter encore une notion nouvelle à un
chapitre qui en contient déjà beaucoup, nous avons pris, hormis dans certains exercices
d’approfondissement, l’origine des niveaux d’énergie de l’atome au niveau fondamental.
Des animations et des simulations ont été créées pour illustrer ce chapitre et aider à sa
compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
Des exercices supplémentaires y sont également disponibles.
Le funiculaire de Montmartre
On fera ici la distinction entre continuité et discontinuité des variations : changement de
niveaux continus pour le funiculaire et par bonds d’une marche au moins pour l’escalier ; on
peut faire varier de façon continue la hauteur d’une note d’un violon tandis que le manche
d’une guitare est divisé en cases correspondant chacune à une note distincte.
© Nathan 2011 1 / 11
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 5. Le photon
Découvrir et réfléchir
Commentaires
Pour établir un lien avec le rayonnement thermique rencontré au chapitre précédent, nous
proposons l’exploitation d’un document d’histoire des sciences concernant l’évènement
déclencheur de la découverte du photon, illustration intéressante de la façon dont progresse la
connaissance scientifique. Des réponses aux questions, on attend que soit bien comprise
l’importance de la distinction entre continuité et discontinuité des échanges d’énergie.
Réponses
1. Comprendre le texte
1 a. corrobore : l’expérience est en accord avec le texte.
b. catastrophe ultraviolette : les prévisions de la théorie du rayonnement thermique sont en
désaccord complet avec l’expérience dans le domaine des UV.
c. continu : la quantité échangée peut prendre toutes les valeurs possibles, aussi petites
qu’elles soient ;
discontinu : les quantités échangées ne peuvent prendre que certaines valeurs, ou encore, les
quantités sont échangées par paquets.
d. artifice de calcul : on introduit une hypothèse qui ne sert qu’à résoudre un calcul mais sans
rapport avec la réalité.
© Nathan 2011 2 / 11
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 5. Le photon
Commentaires
On peut difficilement passer sous silence la première mise en évidence de la réalité du photon
qu’a constitué l’étude de l’effet photoélectrique. L’activité est conçue dans l’idée de donner
un aperçu du phénomène et de son interprétation tout en ne nécessitant qu’une durée modeste.
L’étape 1 explique brièvement en quoi consiste l’effet photoélectrique et son rôle dans le
montage ; l’étape 2 explore deux des propriétés qui contribuent à justifier l’hypothèse du
photon.
Réponses
Étape 1
1. Observer
L’intensité du courant est nulle dans l’obscurité et elle augmente avec l’intensité lumineuse. Il
n’y a pas lieu de chercher une relation mathématique (il n’y a proportionnalité que pour
l’intensité de saturation).
2. Interpréter
a. K non éclairée : A et K ne sont pas en contact électrique donc les électrons ne peuvent pas
circuler.
b. K est éclairée : des électrons sont éjectés et peuvent circuler entre A et K. Quand l’intensité
de la lumière augmente, on augmente le nombre d’électrons éjectés pendant une durée
donnée.
Étape 2
3. Observer
a. Tant que ! est supérieure à une certaine valeur (580 nm environ), il n’y a pas de courant.
Un courant apparaît lorsque ! diminue encore.
b. Il n’y a pas de courant quelque soit l’intensité lumineuse.
4. Conclure
Hypothèse A
Un électron peut être éjecté dès qu’il a reçu assez d’énergie lumineuse. Or, lorsque la
longueur d’onde dépasse 580 nm, on n’arrive pas à éjecter les électrons même en augmentant
l’intensité lumineuse.
Hypothèse B
Pour que des électrons soient éjectés, il faut que l’énergie d’un photon, qui dépend de la
longueur d’onde, soit suffisante ce qui explique qu’un courant n’apparaît que pour certaines
longueurs d’onde (cas 1).
Si l’énergie des photons n’est pas suffisante, il n’y a pas d’effet sur les électrons ; or cette
énergie dépend de la longueur d’onde de la lumière et non pas de l’intensité lumineuse
(cas 2).
© Nathan 2011 3 / 11
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Chapitre 5. Le photon
Commentaire
Cette activité répond à la compétence attendue « exploiter un diagramme de niveaux
d’énergie ».
Réponses
2. Interpréter
a. Émission : l’atome perd de l’énergie ; passage vers un niveau inférieur.
Absorption : l’atome reçoit de l’énergie ; passage vers un niveau supérieur.
b. Les photons échangés n’ont pas n’importe quelle énergie, à cause de la quantification des
niveaux d’énergie de l’atome. Il en est de même pour les radiations susceptibles d’être émises
ou absorbées.
c. Les énergies pouvant être reçues sont les mêmes que celles qui peuvent être fournies : elles
sont égales aux écarts entre les niveaux d’énergie. Il en est de même pour les photons émis et
absorbés et donc aussi pour les radiations.
b. Les deux valeurs 0,409 " 10-18 J et 0,303 " 10-18 J correspondent respectivement aux
différences entre 2,04 " 10-18 J (niveau 4) et 1,63 " 10-18 J (niveau 2) ; et 1,93 " 10-18 J (niveau
3) et 1,63 " 10-18 J (niveau 2). Ainsi :
- 486 nm : niveau 4 à 2 ;
- 656 nm : niveau 3 à 2.
c. 434 nm : # = 5 – 2 ; 5 = (0,458 + 1,63) " 10-18 = 2,09 " 10-18 J ;
410 nm : # = 6 – 2 ; 6 = (0,485 + 1,63) " 10-18 = 2,12 " 10-18 J.
© Nathan 2011 4 / 11
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 5. Le photon
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. ! = c
"
b. ondulatoire ; corpusculaire
c. ! = h$
d. niveaux ; quantifiées
e. photon
f. continu ; raies ; absorption
2. QCM
a. 5,45 " 1014 Hz : ! = c = 3 # 108 (ne pas oublier d’exprimer ! en m).
" 550 # 10 $9
b. J%s.
c. Est supérieure à celle d’une radiation de lumière rouge. L’énergie des photons ne
dépend que de la longueur d’onde dans le vide (ou de la fréquence) de la radiation ;
elle diminue lorsque la longueur d’onde dans le vide augmente. !violet < !rouge et
hc
! = , donc # violet > # rouge.
"
d. D’un photon d’énergie 12,1 eV.
Cette énergie peut faire passer l’atome du niveau 1 au niveau 3.
10,4 eV ne convient pas car le photon doit avoir une énergie strictement égale à la
différence entre deux niveaux.
À chaque transition, l’atome ne peut échanger qu’un seul photon : deux photons
d’énergie 5,1 eV ne permettent pas d’atteindre le niveau 10,2 eV.
e. La chromosphère.
N.B. : le parcours personnalisé Cap sur la Terminale de ce chapitre est composé des
exercices 29, 30 et 32 ; contrairement aux spécimens envoyés qui contiennent, par erreur, les
exercices 29, 30 et 31.
© Nathan 2011 5 / 11
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 5. Le photon
! $
Onde radio 2,83 m 106 MHz
Micro-onde 11 cm 2,73 " 109 Hz
Ultraviolet 2,0 " 102 nm 1,5 " 1015 Hz
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La lumière : onde ou particules ? (§2 du cours)
8. a : il y a perte d’énergie avec émission d’un photon : cette transition est cause d’une raie
brillante dans le spectre d’émission.
b : il y a gain d’énergie avec absorption d’un photon : cette transition est cause d’une raie
sombre dans le spectre d’absorption.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. On doit observer deux raies sombres aux mêmes longueurs d’ondes dans le spectre du
Soleil.
#19
10. En eV, ! = 2, 4 " 10 = 1, 5 eV.
1, 6 " 10 #19
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 6 / 11
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 5. Le photon
11. ! = hc .
"
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. Exemple de rédaction : « La lumière est émise par les atomes de sodium lorsqu’ils
subissent une transition d’un niveau d’énergie à un niveau d’énergie inférieur. L’atome émet
alors un photon et un seul. Comme les énergies de l’atome sont quantifiées, les énergies
possibles pour les photons émis ne peuvent prendre que certaines valeurs. Il en est donc de
même pour les longueurs d’onde des radiations pouvant être émises et le spectre est alors un
spectre de raies. »
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. L’échelle 1 cm pour 1 eV convient bien. Vérifier l’annotation de l’axe (énergie ; unité) et
le positionnement du zéro.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. Enlever 10,44 à toutes les valeurs : -10,44 eV ; -4,99 eV ; -3,73 eV ; -2,71 eV.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. a. Lors de la transition du niveau 2 au 1, l’atome cède de l’énergie puisqu’il passe à un
niveau inférieur.
L’énergie cédée est 2 – 1 = 10,2 eV.
En joules, 2 – 1 = 1,60 " 10-19 " 10,2 = 1,63 " 10-18 J.
Lors de la transition du niveau 2 au niveau 3, c’est l’inverse qui se produit.
L’énergie reçue est 3 – E2 = 1,9 eV.
En joules, 3 – 2 = 1,6 " 10-19 " 1,9 = 3,0 " 10-19 J.
b. Lors d’une transition avec échange de rayonnement, l’énergie échangée, #, est transportée
par un photon et un seul.
L’énergie du photon est donnée par la formule de Planck :
hc hc
! = h" = d'où # = .
# !
Dans le premier cas :
6, 63 " 10 #34 " 3, 00 " 10 8
!= #18
= 1, 22 " 10 #7 m = 1, 22 " 10 2 nm.
1, 63 " 10
Dans le deuxième cas :
6, 63 " 10 #34 " 3, 00 " 10 8
!'= #19
= 6, 6 " 10 #7 m = 6, 6 " 10 2 nm.
3, 0 " 10
c. Dans le premier cas, l’énergie est cédée par l’atome : le photon est émis. Cette transition se
manifeste dans le spectre d’émission.
© Nathan 2011 7 / 11
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Chapitre 5. Le photon
Dans le deuxième cas, l’énergie est reçue par l’atome : le photon est absorbé. Cette transition
se manifeste dans le spectre d’absorption.
d. Les longueurs d’ondes des radiations dans le domaine visible sont comprises entre 400 nm
et 800 nm environ.
Pour ! = 1,22 " 102 nm, il ne s’agit pas d’une radiation du domaine visible mais du domaine
ultraviolet.
Pour !’ = 6,6 " 102 nm, il s’agit d’une radiation du domaine visible.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercices d’entraînement
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Chapitre 5. Le photon
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Chapitre 5. Le photon
8
28. a. ! = c = 3, 00 # 10 = 3, 26 # 10 $2 m = 3, 26 cm.
" 9192631770
#34
b. ! photon = 6, 63 " 10 " 9192631770 = 3, 81 " 10 #5 eV.
1, 60 " 10 #19
c. Les photons n’ont plus exactement l’énergie nécessaire pour faire passer les atomes au
niveau B.
d. Exemples d’application : les mesures précises du temps pour coordonner les signaux de
communications (téléphonie, Internet) , pour le fonctionnement du GPS ; dans le domaine de
la recherche, calculs avec une haute précision des constantes universelles, tests de la théorie
de la relativité.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercices de synthèse
c. Représenter sur un premier schéma les quatre transitions responsables de ces raies.
Voir schéma de la question d.
d. Calculer les énergies des niveaux 3 à 6.
L’énergie d’un niveau supérieur à 2 est = 2 + # avec 2 = 10,22 eV :
Niveau 3 4 5 6
Énergie (eV) 12,12 12,78 13,08 13,25
e. Réaliser le schéma complet.
On obtient le diagramme suivant :
© Nathan 2011 10 / 11
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 5. Le photon
30. a. Les chocs des particules d’un gaz sur une paroi produisent à notre échelle une force
pressante. Dans le cas de la lumière, une force équivalente est produite par les chocs des
photons.
b. Force maximale :
2 ! P ! S 2 ! 1, 4 ! 10 3 ! 200
F= p!S = = 8
= 1, 9 ! 10 "3 N.
c 3, 00 ! 10
c. Cette force agit de façon continue et il n’y a pratiquement pas de frottements dans l’espace
interplanétaire.
Remarque : cette force est cependant trop faible pour une exploitation utile, mais il s’agit
seulement dans cet essai de vérifier la faisabilité de la technique.
d. La voile doit être la plus légère possible pour que la force de pression, qui est très faible,
puisse quand même agir de façon sensible sur le mouvement.
Il faut un matériau très résistant pour compenser la finesse de la voile.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
31. a. Fréquence :
"
!= avec " = 511 # 10 3 # 1, 6 # 10 $19 J.
hc
! = 1, 23 " 10 20 Hz.
Longueur d’onde dans le vide :
c
!= = 2, 43 # 10 $12 m = 2, 43 # 10 $3 nm.
"
b. Voir un tableau des domaines des ondes électromagnétiques (cf. classe de seconde) : le
domaine des rayonnements gamma se situe aux longueurs d’ondes inférieures à 10-11 m
(fréquences supérieures à 3 " 1019 Hz).
c. Les détecteurs réagissent aux passages de photons : c’est l’aspect corpusculaire qui est mis
à profit.
d. Les deux photons doivent être détectés simultanément et par deux capteurs visant dans la
même direction (dans des sens opposés).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
32. a. n ne peut prendre que certaines valeurs.
b. La valeur de n est minimale pour n = 1.
1 = –13,6 eV ; c’est l’énergie du niveau fondamental ; les autres états sont excités.
n représente le numéro du niveau d’énergie de l’atome. Dans le cas de l’atome d’hydrogène,
c’est aussi le numéro de la couche occupée par l’électron.
c. ! = q " p = 0 ( 1 " 1 ).
p2 q2
d. ! = hc d’où 1 = ( 1 " 1 ) # 0 .
" ! p2 q2 hc
On retrouve la formule de Rydberg avec RH = 0 .
hc
© Nathan 2011 11 / 11
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 6. Molécules organiques de la matière colorée.
Choix pédagogiques. Ce chapitre s’insère naturellement dans le thème observer de la première partie du
programme ; en effet :
- l’élève observe les couleurs du monde qui l’entoure et est amené à se demander d’où elles proviennent ;
il va extraire la source de la couleur, pigment ou colorant, et l’identifier ;
- il va ensuite observer les formules moléculaires des espèces extraites et se demander si elles ont des
particularités, puis s’apercevoir qu’elles possèdent un système étendu de doubles liaisons conjuguées ;
- la synthèse répondra à une demande rationnelle ;
- l’influence de différents facteurs – comme le pH – sur la couleur se pose alors naturellement.
Des vidéos ont été réalisées pour illustrer les activités de ce chapitre et aider à leur compréhension. Elles
sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
Tasse thermochrome
Si l’on verse une boisson chaude dans la tasse, le revêtement noir devient transparent et l’image du chat
apparaît ; quand la tasse refroidit, la coloration noire réapparaît et le chat disparaît.
Le revêtement noir est donc constitué d’une espèce chimique dont la couleur est influencée par la
température ; on peut lancer une recherche sur les facteurs influençant la couleur des matériaux.
Les matériaux thermochromes font partie de la vaste famille des matériaux « X-chromes », à savoir des
matériaux qui changent de couleur sous l'effet d'une excitation extérieure.
température Æ thermochrome
pression Æbarochrome
taux d'humidité Æ hydrochrome
Découvrir et réfléchir
Commentaires.
Extraction
Les espèces extraites dans cette activité étant insolubles dans l’eau, il faut travailler dans un solvant
organique (l’huile pourrait convenir, mais la chromatographie fonctionne mal dans ce cas).
Nous avons fait le choix du dichlorométhane et d’un erlen avec bouchon, plus simple que le montage à
reflux avec réfrigération à l’eau. On rappelle que la température d’ébullition de CH2Cl2 est de l’ordre
de 40 °C, et que ce solvant est fait partie des solvants organiques les moins toxiques.
La filtration peut également se faire de façon naturelle (sans büchner) ; la question 1.a) est alors à
modifier.
Identification
Le carotène de référence, des gélules de poudre achetées en pharmacie, nous a posé problème : il ne se
dissolvait pas dans le dichlorométhane ; il a fallu le dissoudre en solution acide puis effectuer une
extraction-décantation pour le faire passer dans le dichlorométhane afin de préparer la solution de
référence R.
Matériels
x Spatule
x 2 erlenmeyers 50 mL minimum + bouchon
x Filtration sous pression réduite : filtre büchner, papier filtre, fiole à vide, support de fixation, trompe à
eau
x CCM : plaque, capillaires, cuve à élution
Produits
x Paprika
x Carottes râpées
x 70 mL de dichlorométhane
x Carotène (pharmacie)
Réponses
1. Observer
a.
b. Les élèves remarqueront que les couleurs des solides restants sur le filtre sont très atténuées.
Paprika restant dans le filtre. Paprika avant extraction. À gauche, carotte non traitée.
© Laure Fort. © Laure Fort. À droite, carotte « lavée »
au dichlorométhane.
© Laure Fort.
2. Interpréter
a. Le paprika restant dans le filtre est encore légèrement coloré : tous les colorants n’ont pas été extraits.
b. Le dépôt d’extrait de paprika génère plusieurs taches distinctes sur le chromatogramme : il contient
plusieurs espèces chimiques (de couleurs légèrement différentes).
c. On observe une tache commune pour le paprika et la carotte, qui correspond à une même espèce
chimique : avec cette méthode, on ne met en évidence qu’une seule espèce colorée dans l’extrait de
carotte, cette espèce est la même que celle de la référence : le carotène.
Attention : les taches de carotène sur le chromatogramme s’effacent assez vite avec le temps, il est
conseillé de photographier rapidement le chromatogramme car le carotène s’oxyde – les doubles liaisons
se saturent – et devient incolore (voir document 12 page 103 : décoloration du lycopène).
Commentaires. En classe de seconde, l’élève a appris à représenter une molécule organique à l’aide de
ses formules développées et semi-développées ; il sait aussi repérer les groupes caractéristiques dans la
formule.
Ici, les molécules dont nous allons observer les formules ont toutes, au minimum, une dizaine d’atomes
de carbone : il nous a semblé nécessaire, pour avoir une vue synthétique de chaque formule, d’utiliser
l’écriture topologique. Ce n’est toutefois pas une compétence exigible en 1re S. Notons que cette
compétence est exigible en classe de terminale S.
Les élèves peuvent s’entraîner à utiliser les formules topologiques en effectuant l’exercice 5 page 107.
Réponses
b. Les atomes les plus nombreux sont les atomes de carbone C et d’hydrogène H.
c. Molécule de cadinène (a) : C15H24, deux doubles liaisons C=C.
Molécule d’indigo (b) : C16H10N2O2, sept doubles liaisons C=C et deux doubles liaisons C=O.
d. Molécule de squalène (c) : C30H50, six doubles liaisons C=C.
Molécule de lycopène (d) : C40H56, treize doubles liaisons C=C.
2. Conclure
Les molécules (a) et (c) ne possèdent pas de double liaisons conjuguées.
Molécule (b) :
Molécule (d) :
Seules les molécules (b) (l’indigo) et (d) (le lycopène) sont des molécules responsables de la couleur d’un
matériau. Or, ces molécules ont plus de sept doubles liaisons, qui sont séparées par une simple liaison. Ce
sont donc des liaisons conjuguées.
Commentaires. Le choix s’est fait sur la synthèse d’un dérivé diazoïque ; il est également envisageable
de mettre en œuvre la synthèse de l’indigo, dont le protocole est détaillé dans l’énoncé de l’exercice
résolu 11 p. 108.
Remarque. L’élève, en versant S1 dans S0 , va synthétiser le chlorure de diazonium, qui est instable et
qu’il faut absolument maintenir dans le bain de glace.
L’espèce colorée rouge (voir photo) se forme lorsque l’ion diazonium réagit avec le napht-2-ol (on
parlait de « copulation »).
Réponses
1. Observer
L’espèce chimique synthétisée est rouge.
2. Interpréter
a. L’espèce synthétisée imprègne une fibre textile : on parle de colorant (à proprement parler, un
colorant est une espèce dissoute dans le milieu qu’elle colore ; ce vocabulaire est maintenu dans le cas
d’une teinture textile).
Remarque : un autre scénario consiste à verser S2 dans S3 : un précipité pâteux rouge apparaît, c’est
un pigment que l’on peut isoler par filtration sur büchner ; cette opération est fortement déconseillée,
la couleur rouge étant extrêmement salissante et la verrerie (spécialement le büchner) très difficile à
nettoyer.
b. Formule brute du réactif R : C6H5N2+
Formule brute du réactif R’ : C10H7OH ou C10H8O
Formule brute de la molécule synthétisée : C16H12N2O
c. C6H5N2+ + C10H8O Æ C16H12N2O + H+
d.
1) Remplacer l’aniline par la primuline ; le chlorure de diazonium formé est détruit par la lumière.
Si on insole le tissu après son imprégnation dans S2, le réactif est détruit sur les parties insolées
et la « copulation » ne pourra plus se produire avec le naphtol ; les élèves préparent un dessin
sur un transparent qui sera posé sur le tissu et exposé sous une lampe et ainsi, le dessin sera
reproduit en positif sur le tissu après immersion dans le naphtol.
Molécule de primuline.
À gauche, le transparent. À droite, le tissu
teint après insolation. © Laure Fort.
2) Synthèse de l’hélianthine
Réactifs
S0 : n,n diméthylamine dans l’acide chlorhydrique, refroidi dans la glace
S1 : solution de nitrite de sodium
S3 : acide parasulfanilique en solution basique dans le carbonate de sodium
Procéder comme pour la synthèse du jaune soudan.
Commentaires.
Cette activité a deux objectifs :
- présenter une méthode expérimentale (utilisation de solutions tampon, présentation de l’échelle de
couleurs, utilisation de photographies pour mettre en commun les résultats) ;
- interpréter les résultats obtenus.
À la fin de cette activité, on conclut que les espèces dont la couleur change avec le pH possèdent un ou
plusieurs groupe caractéristiques –OH, alors que le lycopène de la tomate n’en possède pas.
Exercices d’application : 13 p. 109, 18 p. 110 et 20 p. 111.
Réponses
1. Observer
a. Voici quelques expériences photographiées.
b. Le jus de tomate et le jus de carotte ont une couleur qui n’est pas modifiée par le pH de la solution.
OH HO OH
HO O Br
O
S O
OH
O
OH
b. L’ion (a) et la molécule (b) forment des solutions dont la couleur dépend du pH. Elles ont en
commun le groupe caractéristique –OH (groupe hydroxyle).
3. Fabriquer du papier pH
On peut envisager d’imprégner le papier de jus de chou rouge ; l’échelle de couleurs de référence sera
alors celle de la photo du document 6. On peut aussi envisager le mélange de la décoction d’oignon et
de thé ; l’échelle de couleurs va alors du jaune brun clair (milieu acide) à l’orange (milieu basique).
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. extraction
b. dispersés ou insolubles ; dissous ou solubles
c. identification
d. carbone et hydrogène
e. conjuguées
f. indicateurs colorés de pH
2. QCM
a. Avec des espèces colorées ou non.
b. Possèdent des doubles liaisons conjuguées.
c. C8H16.
d. Une double liaison C=C.
e. 8 doubles liaisons conjuguées.
3. a. La phase la moins dense surnage ; la phase organique de densité d = 0,79 < 1 surnage au-dessus
de la phase aqueuse de densité 1. (La poussée d’Archimède, force orientée vers le haut, l’emporte sur
le poids, force orientée vers le bas.)
b. L’acétone, incolore à l’état initial, devient bleue : elle a dissous un colorant bleu présent dans le
sirop.
c. La couleur verte provient d’un mélange de bleu-cyan et de jaune (voir figure 11 p. 53).
d. Il faudrait faire une chromatographie sur papier ou sur couche mince (voir fiche méthode 11
p. 390) : un dépôt vert donnera deux taches, une jaune et une bleue, avec l’éluant approprié.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4. a. On observe plusieurs taches de couleurs différentes pour le dépôt A : l’extrait contient plusieurs
espèces colorées, dont trois sont mises en évidence ici.
b. Un mélange des espèces B et C (les colorants de référence) ne donnerait que deux taches par
chromatographie. Or, l’extrait contient plus de trois espèces colorées, ce n’est donc pas le mélange des
espèces B et C .
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. a. (a) CH3–CH2–CH(CH3)–CH=CH2
(b) C6H5–CH2–CH(CH3)2
(c) C6H5–CH=CH–CH=CH–CH=CH–CH2OH
(d) CH3–CH(CH3)–CH=CH–CH=C(CH3)–CH3
b. Ces molécules sont principalement composées des éléments carbone C et hydrogène H ; ce sont des
molécules organiques.
© Nathan 2011 11/17
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 6. Molécules organiques de la matière colorée.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. a. Compter le nombre d’atomes de carbone (aux extrémités des segments). Se rappeler que les atomes
d’hydrogène liés à un atome de carbone ne sont pas écrits dans une formule topologique et que chaque
atome de carbone est engagé dans quatre traits de liaison.
b. Toutes les doubles liaisons sont conjuguées.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercices d’entraînement
Cette molécule possède un système conjugué de 8 doubles liaisons ; en outre, elle possède des groupes
caractéristiques : la molécule correspond sûrement à une espèce colorée.
b. La formule présente des groupes caractéristiques –OH, caractéristiques des espèces dont la couleur
dépend du pH .
c. La solution sera presqu’incolore.
d. Le jus de citron diminue le pH de la solution : la solution va devenir orangée, comme dans le tube à
essais 2.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. a. Coloration : en présence de quelques gouttes d’acide, le pH est inférieur à 7.
Décoloration : en présence d’ammoniac (faire une recherche sur ce réactif), le milieu est basique et le
pH est supérieur à 7.
b. Le colorant n’est pas indicateur de pH, car il ne change pas de couleur mais change de phase (passe
de la solution à la laine puis de la laine à la solution).
c. Si un colorant s’est fixé malencontreusement sur un vêtement de laine, on peut tenter de décrocher
ce colorant avec un bain d’ammoniac chaud (attention, l’odeur est très déplaisante).
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15.
Cette molécule possède un système conjugué de 13 doubles liaisons. Il s’agit donc certainement d’une
molécule de la matière colorée.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. Attention : ne pas faire d’expériences directement sur la tête, faire éventuellement des essais avec
une mèche de cheveux noirs (naturels) coupés.
- L’acidité n’a pas d’action sur des cheveux bruns naturels (le savon et les shampoings sont basiques,
certains rinçages sont acides).
- L’eau oxygénée décolore les cheveux.
- Les rayons UV décolorent et éclaircissent la chevelure.
- La température est sans action sur la couleur des cheveux.
- Les solvants (éthanol, acétone, cyclohexane, etc.) ne changent pas la couleur des cheveux.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a. « Ces pigments ne sont pas solubles dans l’eau » : un pigment est insoluble dans le milieu qu’il
colore ; les plantes sont formées à plus de 80 % d’eau, la chlorophylle est donc un pigment pour les
plantes.
b. On observe quatre taches sur le chromatogramme : on a donc mis en évidence deux chlorophylles
différentes (a et b) et deux autres espèces.
c. Les solutions vertes absorbent le bleu et le rouge (bleu + rouge = magenta).
d. Il faudrait envoyer un faisceau d’UV sur un récipient (en matériau transparent aux UV) contenant
une solution de chlorophylle et montrer qu’un écran fluorescent placé derrière ne reçoit pas de rayons
UV.
e.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a.
Les molécules (a), (b) et (c) possèdent des doubles liaisons conjuguées.
La molécule (a) possède deux systèmes de doubles liaisons conjuguées, mais elle possède de
nombreux groupes caractéristiques : il s’agit probablement d’une espèce colorée.
Les molécules (b) et (c) peuvent également être des molécules de la matière colorée.
b. Les molécules (a) et (b) possèdent des groupes –OH : leur couleur devrait être influencée par le pH du
milieu.
c. D’après l’expérience, la couleur ne dépend pas du pH : il s’agit donc de la molécule (c).
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. a. La molécule de ninhydrine n’a pas suffisamment de doubles liaisons conjuguées (cinq seulement)
pour colorer la solution.
b. On compte 11 doubles liaisons conjuguées qui forment une suite ininterrompue dans le produit formé :
celui-ci est donc coloré.
c. Formule semi-développée de la ninhydrine :
O
CH C
CH C OH
C
CH C OH
CH C
O
Exercices de synthèse
a. Une solution acide contient plus d’ions H+ que d’ions HO-. Une solution basique contient plus d’ions
HO- que d’ions H+.
b. Les doubles liaisons de la phénolphtaléine sont surlignées sur la figure ci-dessous.
On constate que ces doubles liaisons ne sont pas toutes conjuguées entre elles : il y a trois systèmes de
doubles liaisons conjugués séparés par un atome de carbone central qui n’intervient pas dans la
conjugaison. Ces systèmes conjugués contiennent au maximum quatre doubles liaisons : la molécule est
incolore.
c. Les doubles liaisons du produit de la réaction sont surlignées sur la figure ci-dessous.
On constate que cette espèce présente un système conjugué de onze doubles liaisons : une solution de
cette espèce est colorée.
d. En milieu basique, qui contient beaucoup d’ions hydroxyde HO-, la phénolphtaléine incolore réagit
pour conduire à une espèce chimique dont la solution est colorée.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. Remarques : l’un des objectifs de cet exercice est de montrer aux élèves que la chromatographie (ici
en phase gazeuse) est une technique très utilisée. L’élève doit trier et utiliser les informations données
dans le document pour répondre aux questions.
a. L’extraction des pigments est une extraction par solvant.
b. Pour « sécher la phase organique », on peut utiliser un solide qui capte les molécules d’eau, puis filtrer
le solide.
c. Le chromatogramme de l’échantillon suspect présente plusieurs pics :
- pic 1 vers 13 minutes : révélateur de la présence de safran (voir chromatogramme 2) ;
- pic 2 vers 15 minutes : caractéristique de la capsanthine du paprika ;
- pic 3 vers 24 minutes : proche du pic du carotène du paprika, absent du safran pur.
On peut donc affirmer que l’échantillon suspect contient du safran et du paprika.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
À l’échelle moléculaire, le poids est une force de valeur bien plus faible que les forces qui s’établissent
entre les espèces chimiques, le solvant et le support de la chromatographie. Ce sont ces dernières forces
qui permettent donc une séparation des espèces chimiques, et non leur poids.
Choix pédagogiques.
Ce chapitre a pour objectif d’illustrer les points suivants du programme :
- dosage de solutions colorées par étalonnage ;
- loi de Beer-Lambert.
Pour l’aborder, il est préférable que le chapitre « Couleur des objets » (pages 46 à 63) et la
synthèse soustractive en particulier aient déjà été traités.
Les activités de ce chapitre permettent d’étudier l’action d’une solution transparente colorée
sur la lumière blanche, de façon qualitative tout d’abord, par la réalisation d’un spectre
lumineux, puis de façon quantitative en utilisant un spectrophotomètre. Un dosage
spectrophotométrique par étalonnage est proposé.
Des animations et des simulations ont été créées pour illustrer ce chapitre et aider à sa
compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
Boissons rafraîchissantes
Cette photographie présente différentes solutions colorées. Il s’agit de faire émerger de la
discussion l’analogie avec l’action de filtres colorés (activité 2 du chapitre 3, page 49). Il est
important de constater que la lumière traverse ces solutions colorées : elles sont transparentes.
Cette propriété est nécessaire pour définir par la suite la notion d’absorbance.
Découvrir et réfléchir
Réponses
1. Observer
a. Certaines couleurs sont absentes des spectres lorsque la cuve contient une solution colorée :
pour le jaune tartrazine, il manque le bleu ; pour le bleu patenté, il manque le jaune et rouge.
b. Pour le sirop de menthe, il manque la plage du bleu, comme le jaune tartrazine, et la plage du
jaune-rouge, comme le bleu patenté.
2. Interpréter
a. Le bleu patenté absorbe la lumière jaune-rouge, le jaune tartrazine absorbe la lumière bleue.
b. La couleur de la solution est la couleur complémentaire de celle qui est absorbée.
c. On peut supposer que le sirop de menthe contient du bleu patenté et du jaune tartrazine.
3. Conclure
La couleur de la solution est obtenue en « retirant des lumières colorées à la lumière incidente »
(chapitre 3, page 53). Ainsi, une solution de couleur verte, lorsqu’elle est éclairée en lumière
blanche, a absorbé le bleu et le rouge : il ne reste que le vert, qui est la couleur observée.
Remarque : en fonction de la marque du sirop de menthe, les colorants peuvent être de nature
différente.
Réponses
1. Observer
2. Interpréter
a. Le mélange correspond à une dilution de moitié des colorants.
Bleu patenté V, concentration c'1 = 0,50 " 10-5 mol.L-1.
Jaune tartrazine, concentration c'2 = 0,4 " 10-5 mol.L-1.
b. Lorsqu’on dilue de moitié, Amax est divisée par 2 et !max est inchangée.
c. Le spectre de la solution S3 semble être la somme des spectres S1 et S2 (on peut le faire
vérifier en construisant la somme S1 + S2 à l'aide d'un tableur).
3. Conclure
a. Amax semble proportionnel à la concentration : Amax = # c, où # est une constante spécifique
de l'espèce et de la longueur d'onde.
b. Le spectre d'absorption d'une solution d'un mélange d'espèces colorées est la somme des
spectres de chaque espèce prise isolément à la concentration qu'elle a dans le mélange.
Démarche d’investigation
Protocole
! Préparer une solution de sirop de menthe en diluant, de façon contrôlée le sirop
commercial. Pour une dilution au dixième, par exemple, introduire 10,0 mL de sirop de
menthe pur prélevé dans une fiole jaugée de 100,0 mL à l'aide d'une pipette jaugée de
10,0 mL ; compléter jusqu’au trait de jauge avec de l'eau distillée.
! Effectuer le blanc avec de l'eau distillée.
! Réaliser le spectre d'absorption des solutions de bleu patenté V (S1) et de jaune
tartarzine (S2) de concentrations connues. Relever les absorbances maximales et les
longueurs d'onde correspondantes.
! Réaliser le spectre d'absorption du sirop de menthe dilué (spectre 3), relever
l'absorbance aux longueurs d'onde identifiées précédemment.
! Compléter le tableau suivant.
3
A425
De même, en notant cJ les concentrations du jaune de tartrazine : cJ = 10
2
cJ2 .
A425
2. Expérimenter pour conclure
Les élèves réalisent les dilutions et les spectres d'absorption.
Pour gagner du temps, il est possible de réexploiter les spectres réalisés au début de l'activité.
Une dilution au 1/10e du sirop de menthe convient ; faute de temps, on peut le suggérer aux
élèves.
La comparaison des résultats doit amener à une discussion quant à la détermination du
coefficient de proportionnalité qui devrait être plus précise. On peut ainsi faire émerger l'idée
de la construction d'une gamme d'étalonnage qui sera mise en œuvre dans l'activité 3.
D'autre part, il est aussi possible de faire remarquer que le choix de la mesure d'absorbance à
425 nm pour le jaune tartrazine n'est pas le plus pertinent, puisque le bleu patenté absorbe
également à cette longueur d'onde.
Commentaire. Cette activité permet de mettre en œuvre une méthode de dosage par
étalonnage. Elle fait écho aux méthodes de dosage qualitatif utilisant une échelle de teinte
effectuée en classe de seconde (page 251 du livre de seconde) sous une version quantitative
utilisant une mesure d'absorbance.
Liste du matériel : spectrophotomètre, cuves, tubes à essais, fiole jaugée 100 mL, pipette
jaugée 10,0 mL, 2 burettes graduées pour mesurer les volumes de solution et d’eau à introduire
dans les tubes à essais.
Liste des solutions : sirop de curaçao, solution de bleu brillant (1,0 " 10-5 mol.L-1).
Attention, dans certaines versions du manuel, il est écrit (1,0 " 10-4 mol.L-1), ce qui est
une erreur.
Remarque : le bleu brillant est souvent commercialisé sous le nom d’érioglaucine disodium
salt, de masse molaire 792,84 g.mol-1.
Réponses
1. Observer
a. Les deux spectres ont la même allure (les variations de A! avec ! sont les mêmes).
b. le quatrième tube à essais a la coloration la plus proche
2. Interpréter
a. L’espèce colorée présente dans le curaçao semble être du bleu brillant (spectres de même
allure). Il peut y avoir d'autres espèces (du sucre par exemple) qui ne sont pas colorées.
b. La longueur de solution traversée n’est pas la même si les récipients ne sont pas de même
taille. L’intensité de la couleur peut alors sembler différente pour des solutions de même
concentration (on peut ici faire émerger l'idée que l'absorbance dépend aussi de la longueur de
la cuve).
3. Conclure
V
a. c = c1 .
V +V '
tube à essais 1 2 3 4 5
-6 -1
concentration ( " 10 mol.L ) 2,0 4,0 6,0 8,0 10
c.
d. Amax = 1,02 " 10-6 ci. Il faut ici signaler aux élèves que l’ordonnée à l’origine est très petite
devant les valeurs mesurées de l’absorbance, et qu’il faut donc la négliger dans l’écriture de
l’équation de la droite (droite passant par l’origine). Ils verront ainsi l’accord avec la loi de
Beer-Lambert.
e. c’ = 7,6 " 10-6 mol.L-1
c = 7,6 " 10-5 mol.L-1
f. L’œil donne une moins bonne précision, mais un résultat convenable.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. filtre
b. complémentaire
c. jaune ; spectrophotomètre
d. l’absorbance ; la longueur d’onde
e. étalon ; Beer-Lambert
2. QCM
a. Verte.
b. Proportionnelle à c et à ! .
c. Amax dépend de c mais pas !m.
d. 1,5 " 103 mol-1.L.cm-1.
e. D’une même espèce chimique pour des solutions de concentrations différentes.
8. a. Il s'agit du bleu.
b.!
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. a.
Solution S1 S2 S3 S4 S5
Dilution 1/5e 1/10 e 1/20 e 1/50 e 1/100 e
Concentration en Cu2+ (mol.L-1) 0,20 0,10 0,050 0,020 0,010
A655 0,601 0,302 0,151 0,06 0,031
b. L’équation de la droite donnée par le tableur est : A = 3,00 " c, avec c en mol.L-1.
A655
c. De l’équation de la droite, on déduit : c0 = = 8,5 ! 10"2 mol.L-1 .
3,00
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. a. Au maximum d’absorption, !max = 600 nm.
Amax
b. D’après la loi de Beer-Lambert : Amax = ! " !c , donc ! " = .
m m !c
Sur le graphique, on lit : Amax = 1,0.
1
A.N. : ! " =
$5
= 2,5 # 104 mol-1Lcm -1 .
m
1,0 # 4,0 # 10
A
c. D’après la loi de Beer-Lambert : Amax = ! " !c , donc c = max .
m !! "
m
0,75
A.N. : c = = 3,0 ! 10"5 mol.L-1 .
1,0 ! 2,5 ! 104
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. 1. a. Sur le graphique, on lit : !m = 510 nm.
b. La couleur absorbée correspondant à 510 nm est le bleu-vert. La couleur de la solution
(couleur complémentaire) est, d’après le cercle chromatique, rouge rosé. C’est bien ce que
montre la photo.
2. Lorsqu’on ajoute du solvant, on dilue la solution. Le spectre garde la même allure (même
variations, même !m) mais l’absorbance diminue.
3. a. Amax = 0,42 pour !m = 510 nm.
Amax 0,42
b. D’après la loi de Beer-Lambert : !510 = = #2
= 5,5mol-1 .L.cm -1 .
c! 7,7 " 10 "1
4. Le maximum d’absorption a lieu pour la couleur complémentaire du bleu, l’orange, au
voisinage de 600 nm.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. a. Réaliser le spectre de solution commerciale. Le blanc sera la solution d’iodure de
potassium.
Déterminer la longueur d’onde !m correspondant au maximum d’absorption. Les mesures
seront effectuées à cette longueur d’onde.
b. L’absorbance sature, la solution est trop concentrée. La diluer diminuera l’absorbance sans
modifier l’allure des variations de A! avec !.
Solution S1 S2 S3 S4 S5
Concentration (mol.L ) 1,0 " 10 2,0 " 10 3,0 " 10 4,0 " 10 5,0 " 10-3
-1 -3 -3 -3 -3
Solution S1 S2 S3 S4 S5
Volume vi (mL) 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0
Les solutions diluées seront préparées dans des fioles jaugées de 100,0 mL ; pour prélever les
volumes vi avec précision, le plus simple est d’utiliser une burette graduée. Des pipettes
jaugées peuvent être utilisées, mais il faudra réaliser plusieurs prélèvements.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. a. La couleur de la solution est jaune, la couleur absorbée est la couleur complémentaire, le
violet (longueur d’onde 420 nm). Le maximum d’absorption de la solution acide se situe autour
de cette longueur d’onde. Il s’agit de la courbe 3.
b. Le spectre 1 correspond à une seule forme (un maximum d’absorption), c’est donc celui de
la forme basique. Le spectre 2 correspond au mélange.
c. Le maximum d’absorption de la forme basique se situe au voisinage de 600 nm (couleur
orange). La solution est donc bleue (couleur complémentaire de l’orange). Le mélange
absorbera le bleu et le jaune. Il sera vert.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. D’après la loi de Beer-Lambert pour les mélanges :
"$ A = !C !c + ! B !c
480 480 C 480 B B C
# , en notant ! 480 et ! 480 les coefficients d’absorption molaire
$% A690 = !690 !cC + !690 !cB
C B
B C
de B et C à 480 nm et !690 et !690 les coefficients d’absorption molaire de B et C à 690 nm.
Les spectres de chaque colorant permettent d’évaluer les coefficients d’absorption :
Choix pédagogiques. Les activités de ce chapitre ont pour objectif d’illustrer les points
suivants du programme :
- notion d’avancement (activité 1) ;
- identifier le réactif limitant et interpréter en fonction des conditions initiales la couleur à
l’état final d’une solution siège d’une réaction chimique mettant en jeu un réactif ou un
produit coloré (activité 2) ;
- décrire quantitativement l’état final d’un système chimique (activité 3).
Des vidéos ont été réalisées pour illustrer les activités de ce chapitre et aider à leur
compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
Découvrir et réfléchir
Réponses
1. Comprendre le problème
a. 2 R + 5 C ! P.
b.
Magasin Quantité initiale nC, i Quantité initiale nR, i Quantité initiale nP, i
de crocodiles de réglisses de pochettes
1 20 20 0
2 50 20 0
3 75 20 0
2. Raisonner
a. Pour le magasin 1 :
- nombre de crocodiles restants : 20 – 5 x ;
- nombre de réglisses restants : 20 – 2 x.
b.
Équation 2R + 5C " P
État Avancement Quantités de bonbons
initial 0 20 20 0
en cours x 20 – 2 x 20 – 5 x x
c. Si C limite la fabrication des pochettes, alors Hugo aura fabriqué 20/5 = 4 pochettes.
Si R limite la fabrication, alors Hugo aura fabriqué 20/2 = 10 pochettes.
C limite donc la fabrication des pochettes.
d. 4 pochettes ont été fabriquées, il reste donc 20 – 2 ! 4 = 12 réglisses.
e. Pour le magasin 2 :
- si C limite la fabrication, alors Hugo aura fabriqué 50/5 = 10 pochettes ;
- si R limite la fabrication, alors Hugo aura fabriqué 20/2 = 10 pochettes.
C et R limitent donc la fabrication des pochettes.
10 pochettes ont été fabriquées, il ne reste plus de bonbon.
Pour le magasin 3 :
- si C limite la fabrication, alors Hugo aura fabriqué 75/5 = 15 pochettes ;
- si R limite la fabrication, alors Hugo aura fabriqué 20/2 = 10 pochettes.
R limite donc la fabrication des pochettes.
10 pochettes ont été fabriquées, il reste 75 – 5 ! 10 = 25 crocodiles.
f. Dans le deuxième cas, il ne reste plus de bonbon, les conditions initiales sont donc
particulières.
Liste du matériel : éprouvette graduée, bécher, burette graduée, entonnoir, papier filtre, tube
à essais, pipette.
Liste des solutions : sulfate de cuivre (II), c1 = 0,10 mol.L-1 ;
hydroxyde de sodium, c2 = 0,50 mol.L-1.
Réponses
1. Observer
a et b.
Groupe 1 2 3 4 5 6 7
V2 (mL) 2,0 4,0 7,0 12,0 15,0 20,0 25,0
Précipité + ++ +++ ++++ ++++ ++++ ++++
Test 1 + + + – – – –
Test 2 – – – – + + +
2. Interpréter
a. b. et c.
Groupe 1 2 3 4 5 6 7
Réactif - - - HO- et 2+ 2+
HO HO HO Cu Cu Cu2+
limitant Cu2+
Co uleur bleu très
bleu clair bleu clair incolore incolore incolore incolore
du filtrat clair
nCu 2+ , i
3,0 3,0 3,0 3,0 3 3,0 3,0 3,0
-3
(! 10 mol)
nHO! , i
1,0 2,0 3,5 6,0 7,5 10 12
-3
(! 10 mol)
d. Pour les groupes 1 à 4, la quantité de précipité augmente car HO- est le réactif limitant et sa
quantité de matière initiale augmente.
e. Pour les groupes 4 à 7, la quantité de précipité n’augmente plus car Cu2+ est le réactif
limitant et sa quantité de matière initiale est constante.
f. Pour le groupe 4, les deux réactifs sont limitants, ils ont été introduits dans les proportions
stœchiométriques.
3. Conclure
Par le calcul, il faut déterminer la valeur de l’avancement maximal dans le cas où Cu2+ est
réactif limitant, dans le cas où HO- est réactif limitant et prendre la plus petite valeur de xmax.
Liste du matériel : tube à essais, pipettes, ampoule à décanter, bécher, éprouvette graduée.
Liste des solutions : iodure de potassium, cI- = 0,50 mol.L-1 ;
peroxodisulfate de potassium, c 2! = 0,10 mol.L-1.
S2O8
Réponses
1,5
A
0,5
0
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06
c mol/L
3. Conclure
Quantités de matière initiales :
n - = c - ! V = 5,0 ! 10-3 mol
I ,i I
nS O2- ,i = cS O2- ,i ! V= 1,0 ! 10-3 mol
2 8 2 8
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. éléments chimiques ; charge électrique
b. nulle
c. maximal
d. réactif limitant
e. tableau d’évolution
f. nombre stœchiométrique
2. QCM
a. Vérifie la loi de conservation des éléments et de la charge.
b. 2,0 – 2 x.
c. 1,5 – x.
d. 2 x.
e. Le dihydrogène.
f. Il reste 0,5 mol de dioxygène.
g. Les deux réactifs ont été totalement consommés.
8. a.
Équation Ag+ (aq) + Cl- (aq) ! AgCl (s)
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 3,0 7,0 0
en x 3,0 – x 7,0 – x x
cours
b. Si x = 3,0 mol, alors nAg+ = 0 et nCl- = 7,0 – 3,0 = 4,0 mol.
c. x ne peut pas être supérieur à 3,0 mol car une quantité de matière ne peut pas être négative.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. a.
Équation 4 Al (s) + 3 CO2 ! 2 Al2O3 (s) + 3 C (s)
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 8,0 9,0 0 0
en x 8,0 – 4 x 9,0 – 3 x 2x 3x
cours
b. Si x = 2,0 mol, alors nAl = 0 et nCO = 9,0 – 3 " 2,0 = 3,0 mol.
2
c. La valeur de x ne peut pas être supérieure à 2,0 mol car une quantité de matière ne peut pas
être négative.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10.
Équation C3H8 (g) + 5 O2 (g) ! 3 CO2 (g) + 4 H2O ( ! )
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 n n 0 0
C3H 8 ,i O2 ,i
en x nC H ,i – x nO ,i – 5 x 3x 4x
cours 3 8 2
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. a.
Équation Zn2+ (aq) + 2 HO- (aq) ! Zn(OH)2 (s)
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 n n 0
Zn 2+ ,i HO- ,i
en cours x nZn2+ ,i – x nHO- ,i – 2 x x
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. a.
Équation N2 (g) + 3 H2 (g) ! 2NH3 (g)
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 n n 0
N 2 ,i H 2 ,i
en cours x nN ,i – x nH –3x 2x
2 2 ,i
b. Si N2 est le réactif limitant, alors xmax = 4,0 mol. Si H2 est le réactif limitant, alors
xmax = 6,0 / 3 = 2,0 mol. Donc xmax = 2,0 mol et le réactif limitant est H2.
c. À l’état final : nN ,f = 2,0 mol ; nH ,f = 0 ; nH ,f = 4,0 mol.
2 2 3
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. a.
Équation CH4 (g) + 2 O2 (g) ! CO2 (g) + 2 H3O ( ! )
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 n n 0 0
CH 4 ,i O2 ,i
en cours x nCH ,i – x nO ,i – 2 x x 2x
4 2
b. Si CH4 est le réactif limitant, alors xmax = 2,0 mol. Si O2 est le réactif limitant, alors
xmax = 3,0 / 2 = 1,5 mol. Donc xmax = 1,5 mol et le réactif limitant est O2.
c. La quantité de matière de dioxyde de carbone à l’état final est : nCO ,f = xmax = 1,5 mol.
2
Exercices d’entraînement
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. a.
Équation Cu2+(aq) + 2 HO- (aq) ! Cu(OH)2 (s)
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 0,10 0,15 0
en cours x 0,10 – x 0,15 – 2 x x
final x = 0,030 0,070 0,090 0,030
b. xmax = 0,075 mol
c. si x = 0,10 mol, x > xmax. La quantité de matière en ions hydroxyde serait négative, ce qui
n’est pas possible.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a. 2 Ag+ (aq) + SO42- (aq) " Ag2(SO4) (s)
b. n = cAg+ ! V = 0,15 ! 20 ! 10-3 = 3,0 ! 10-3 mol
Ag + ,i
nSO2- ,i = cSO2- ,i ! V’ = 2,0 ! 10-3 mol
4 4
c.
Équation 2 Ag+(aq) + SO42-(aq) " Ag2(SO4) (s)
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 n n 0
Ag + ,i SO2-
4 ,i
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a. La présence des ions cuivre (II) Cu2+.
b. Cu (s) + 2 Ag+ (aq) ! Cu2+ (aq) + 2 Ag (s)
m
c. nCu,i = =1,57 ! 10-1 mol
M Cu
nAg+ ,i = nNO- ,i = cNO- ,i ! V = 5,0 ! 10-2 mol
3 3
d.
Équation Cu (s) + 2 Ag+ (aq) ! Cu2+ (aq) + 2 Ag (s)
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 nCu,i n 0 0
Ag + ,i
en cours x nCu,i – x nAg+ ,i – 2 x x 2x
nCu 2+ ,f
cNO- ,f = 0,10 mol.L-1 ; cCu 2+ ,f = =5,0 ! 10-2 mol.L-1
3 V
m
19. a. noléine, i = = 1,7 ! 10-2 mol
M
nNa + ,i = nHO- ,i = c ! V = 2,0 ! 10-1 mol
b.
Équation C57H104O6 + 3 (Na+ + HO- ) ! C3H8O3 + 3 C17H33CO2Na
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 noléine, i nsoude,i 0 0
en cours x noléine, i – x nsoude,i – 3 x x 3x
final xmax noléine, i – xmax nsoude,i –3 xmax xmax 3 xmax
c. xmax = 1,7 ! 10-2 mol, l’oléine est le réactif limitant.
d. msavon,f = nsavon,f ! Msavon = 3 xmax ! Msavon =16 g.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
f. mCO = 2,3 kg
2
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. a. 4 Al (s) + 3 O2 (g) ! 2 Al2O3 (s)
b.
Équation 4 Al (s) + 3 O2 (g) ! 2 Al2O3 (s)
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 nAl,i n 0
O2 ,i
en cours x nAl,i – 4 x nO ,i – 3 x 2x
2
mAl O
c. 2 xmax = 2 3
= 3,5 ! 10-2 mol, donc xmax = 1,8 ! 10-2 mol.
M Al O
2 3
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
22. a.
Équation HCO3- (aq) + AH (aq) " CO2 (g) + A- (aq) + H2O ( ! )
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 n nAH,i 0 0 0
HCO3! ,i
en cours x nHCO! ,i – x nAH,i – x x x x
3
VO ,f
2
d. nO ,f = = 4,9 mol
2 Vm
b. M C H N ,i = 60,0 g.mol-1
2 8 2
d.
Équation C2H8N2 (g) + 2 N2O4(g) ! 3N2(g) + 2CO2 (g) + 4H2O(g)
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 nC n 0 0 0
2 H 8 N 2 ,i N 2O4 ,i
en x nC –x nN –2x 3x 2x 4x
cours 2 H 8 N 2 ,i 2 O 4 ,i
nN
2 O 4 ,i
e. nC H N ,i = donc nN O ,i = 1,67 ! 106 mol.
2 8 2 2 2 4
f. nN ,f = 2,50 ! 106 mol ; nCO ,f = 1,67 ! 106 mol ; nH O,f = 3,33 ! 106 mol
2 2 2
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
25. a. C4H6O3 + C10H18O ! C2H4O2 + C12H20O2
mC !C " VC
4 H 6 O3 4 H 6 O3 4 H 6 O3
b. nC H O ,i = = = 0,106 mol ; nC H O,i = 2,8 ! 10-2 mol
4 6 3 MC H O MC 10 18
4 6 3 4 H 6 O3
c.
Équation C4H6O3 + C10H18O ! C2H4O2 + C12H20O2
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 nC n 0 0
4 H 6 O3 ,i C10 H18O,i
en cours x nC –x nC –x x x
4 H 6 O3 ,i 10 H18O,i
f. VC H O ,f = 6,2 mL
12 20 2
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercices de synthèse
mo,i
b. nFe O ,i = = 63 mol ; nAl,i = 74 mol
2 3 M Fe O
2 3
c.
Équation Fe2O3 (s) + 2 Al (s) " 2 Fe (s) + Al2O3 (s)
État Avancement Quantités de matière (mol)
initial 0 nFe O nAl,,i 0 0
2 3 ,i
A 1 A
f. n2 – 2 x = c ' "V = V, donc x = (n2 – 420 ! V ) = (10 – 4 A420) ! 10-5
Cr2O72! 150 2 150
g. xmax = 4,4 !10-6 mol < 1,0 ! 10-4 mol, donc l’éthanol est le réactif limitant.
h. n0 = 3 xmax = 1,3 ! 10-5 mol
mC = 6,1 ! 10-4 g dans 2,0 mL de sang.
2 H 6 O,i
La théobromine
La formule développée de la théobromine met en évidence l’établissement de liaisons
covalentes entre des atomes de type différents : O, N, H , C. Elle permet de faire observer
qu’un même type d’atome établit toujours le même nombre de liaisons mais que ces liaisons
peuvent simples ou doubles.
nécessité d’un apport d’énergie pourra être évoquée. La légende de la photo permet de
suggérer le rôle de l’énergie lumineuse.
Découvrir et réfléchir
Activité documentaire 1 : La géométrie des molécules
Commentaires. Cette activité est construite autour de 3 molécules simples : méthane, eau,
ammoniac. La première manipulation utilise les boîtes de modèles moléculaires. Elle permet
d’introduire la notion de formule de Lewis en dénombrant les électrons de la couche externe
de chaque atome pour les répartir en doublets liants (ceux qui sont modélisés par des
bâtonnets) et en doublets non liants. L’utilisation des ballons de baudruche (2e manipulation)
pour modéliser les doublets permet de montrer ensuite le rôle des doublets non liants dans la
géométrie des molécules. À ce stade, une première représentation de la géométrie des
molécules est possible. Elle sera affinée au cours de la 3e manipulation, en utilisant un éditeur
de molécules comme ChemSketch 3D, gratuit et téléchargeable à l’adresse suivante :
http://www.acdlabs.com/resources/freeware/chemsketch/
Réponses
1. Interpréter
a.
Atome H C N O
Numéro atomique Z 1 6 7 8
Structure électronique (K) (K) (L) (K) (L) (K) (L)6
1 2 4 2 5 2
b.
Molécule CH4 NH3 H2O
Nombre de doublets liants 4 3 2
c. En dénombrant les électrons des couches externes disponibles et en retirant ceux qui sont
mobilisés pour l’établissement des liaisons, on détermine le nombre d’électrons restants, que
l’on regroupe en doublets non liants.
3. Conclure
Ci-dessous, les représentations obtenues avec le logiciel Chemsketch.
Réponses
1. Observer
a. On doit en compter quatre.
b. Des rotations sont possibles autour de liaisons simples, mais impossibles autour de liaisons
doubles.
2. Interpréter
a. Deux isomères ont la même formule brute.
b. Il y a trois formules semi-développées différentes :
CH2
c.
H
H H H
H C H
H C C
C C
C C H
H H H
C
H H H
H
H
Il faudrait pour cela faire tourner les groupes d’atomes autour de la liaison C=C, ce qui est
impossible.
d. Pour les deux autres formules, l’un des atomes de carbone de la liaison double est lié à
deux atomes d’hydrogène identiques : il ne peut donc pas y avoir deux modèles différents.
H
H H
H C CH3 C
C CH2
C
H CH3 CH3
Les deux molécules possédant la même formule semi-développée ont des propriétés
différentes.
Liste du matériel : cuve pour C.C.M., plaque de silice pour C.C.M., capillaire.
Liste des produits : azobenzène, toluène.
Réponses
1. Observer
Après élution, pour le dépôt resté dans le papier d’aluminium, on observe une seule tache ;
pour le dépôt éclairé, on en observe 2.
2. Interpréter
a. La solution éclairée présente au moins deux espèces chimiques puisqu’on observe deux
taches. L’une des espèces est le réactif (E)-azobenzène puisque l’une des taches migre à la
même hauteur que le réactif resté dans le papier d’aluminium.
b. Le papier d’aluminium sert à protéger la solution des rayons lumineux.
c. Une nouvelle espèce est apparue lorsque la solution a été éclairée : une réaction chimique a
donc eu lieu.
3. Conclure
a. La réaction chimique a lieu en présence de lumière alors qu’elle ne se produit pas dans
l’obscurité. On peut la qualifier de « photochimique ». La lumière (photos en grec) est
indispensable à la réalisation de la transformation.
b. L’équation de la réaction montre que réactif et produit ont même formule brute : ce sont
deux isomères, d’où la dénomination « isomérisation » donnée à la transformation de l’un en
l’autre.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. électrons de valence
b. valence ; doublets
c. quatre ; l’octet
d. quatre
e. double ; groupes d’atomes
2. QCM
a. 6 électrons de valence.
b. 2 liaisons covalentes.
c. Des atomes de la molécule et de leurs électrons de valence regroupés en doublets.
d. L’atome de carbone est au centre d’un tétraèdre dont les atomes d’hydrogène sont les
sommets.
e.
Le premier atome de carbone établit quatre liaisons simples, le second une simple et une
triple, ce qui correspond à 4 liaisons.
L’atome d’azote établit une liaison triple (3 liaisons).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4. a.
Atome H C N O
Nombre d’électrons 1 4 5 6
de valence d’un atome
Nombre d’atomes 14 6 4 2
dans la molécule
Nombre d’électrons de valence de la molécule : 14 u 1 + 6 u 4 + 4 u 5 + 2 u 6 = 70.
b.
Nombre de doublets liants 27
Nombre de doublets non liants 8
Total 35
c. Un doublet représente deux électrons de valence. Il y a 35 u 2 électrons de valence
représentés, ce qui est en accord avec les 70 dénombrés.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. Dans CO2, l’atome C est lié à 2 atomes, il ne possède pas de doublets non liants. C est au
centre d’un segment dont les atomes d’oxygène sont les extrémités : la géométrie est linéaire,
donc (a) (2).
Dans NH3, l’atome N est lié à 3 atomes, il possède un doublet non liant. N est au centre d’un
tétraèdre dont trois des sommets sont occupés par les atomes d’hydrogène : la géométrie est
pyramidale, donc (b) (3).
Dans H2O, l’atome O est lié à 2 atomes, il possède 2 doublets non liants. O est au centre d’un
tétraèdre dont deux des sommets sont occupés par les atomes d’hydrogène : la géométrie est
coudée, donc (c) (1).
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. a. Une molécule présente une isomérie Z/E si elle possède au moins une double liaison et si
les atomes engagés dans cette double liaison sont liés à deux groupes d’atomes différents.
b. La paire de molécules (a) ne présente pas d’isomérie Z/E car les deux dessins sont des
représentations différentes de la même molécule.
En revanche, les molécules (b) sont différentes : ce sont deux isomères Z/E.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
c. L’atome de carbone C est lié à 3 atomes, il ne possède pas de doublets non liants. C est au
centre d’un triangle dont les atomes d’hydrogène et l’atome d’oxygène sont les sommets : la
géométrie est donc triangulaire.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9.
H H H H H
H
C C C C C H
et
H C C H C C
H
H H H H C H
H
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. a. La molécule présente des atomes d’hydrogène H, de carbone C, d’oxygène O et
d’azote N.
On compte 8 atomes de carbone, 10 atomes d’hydrogène, 2 atomes d’oxygène, 4 atomes
d’azote. La formule brute de la caféine est donc C8H10O2N4.
b.
Atome H C N O
1
Structure électronique (K) (K) (L) (K) (L) (K)2(L)6
2 4 2 5
Nombre d’électrons 1 4 5 6
de valence
c.
Pour respecter la règle de l’octet, un atome de carbone établit 4 liaisons, un atome d’azote 3 et
un atome d’oxygène 2. L’atome d’hydrogène n’établit qu’une liaison.
On vérifie sur la formule le nombre de doublets liants (en rouge sur le schéma ci-dessus) par
type d’atome.
Enfin, les atomes d’azote doivent présenter un doublet non liant et les atomes d’oxygène deux
doublets non liants, ce que l’on vérifie sur la formule de Lewis (doublets non liants en bleu).
On compte bien au total 8 doublets non liants et 29 doublets liants, soit 37 doublets.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. a. L’atome de carbone C est lié à 3 atomes, il ne possède pas de doublets non liants. C est
au centre d’un triangle dont les atomes d’hydrogène et l’atome d’oxygène sont les sommets :
la géométrie est donc triangulaire.
b. L’atome d’oxygène entouré est lié à 2 atomes, il possède 2 doublets non liants, il est donc
au centre d’un tétraèdre dont 2 sommets sont occupés par l’atome d’hydrogène et l’atome de
carbone : la géométrie est coudée autour de l’atome d’oxygène : les 3 atomes ne sont pas
alignés.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. 1. Structure électronique : (K)2(L)8(M)6. Il a 6 électrons de valence.
2. O et S ont même nombre d’électrons de valence, ils vont établir le même nombre de
liaisons.
3. a. H possède 1 électron de valence, S en possède 6. H2S possède 8 électrons de valence
regroupés en 4 doublets, ce que l’on vérifie.
b. L’atome de soufre est lié à 2 atomes, il possède 2 doublets non liants, il est donc au centre
d’un tétraèdre dont 2 sommets sont occupés par les atomes d’hydrogène : la géométrie est
coudée autour de l’atome de soufre.
c. L’eau H2O présente la même géométrie.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. a. Structure électronique : (K)2(L)8(M)4. Il a 4 électrons de valence.
b. Pour respecter la règle de l’octet, Si cherche à s’entourer de 8 électrons de valence. Il en
possède 4. Il lui en manque 4, qu’il va obtenir en établissant 4 liaisons.
c. Les atomes de carbone et de silicium ont même nombre d’électrons de valence et
établissent le même nombre de liaisons. Leurs réactivités chimiques présentent donc des
analogies.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. a.
Atome H C O
Nombre d’électrons de valence d’un atome 1 4 6
Nombre d’atomes dans la molécule 12 6 6
H C C C C C C H
O O O O O H
H H H H
c.
H
O H
H
C O
H O
H C C H
H C C O H
C
O H
H H O
H
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. a.
H
H N O H
b. L’atome d’azote est lié à 3 atomes, il possède 1 doublet non liant, il est donc au centre d’un
tétraèdre (en pointillés rouge ci-dessous) dont 3 sommets sont occupés par 2 atomes
d’hydrogène et l’atome d’oxygène : l’atome d’oxygène est lié à 2 atomes, il possède 2
doublets non liants, il est donc au centre d’un tétraèdre (en pointillés rouge ci-dessous) dont 2
sommets sont occupés par 1 atome d’hydrogène et l’atome d’azote. Les doublets non liants
(en trait plein bleu ci-dessous) pointent dans la direction des sommets vacants.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a.
H
O O
A Ph C C N Ph C H B
H
b. Pour assurer la conservation des éléments au cours de la réaction PhC2NH2 o C + PhCOH,
la formule brute de C doit être HCN.
c.
C H C N
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a.
(10E, 12Z)
(10E, 12E)
15
CH2 14
16 CH3 CH2 H H H
15
C E E
E 13
13
C Z C C9H19 OH CH2 C C9H19 OH
11 16 CH CH2 12 C 11 C10
H 12
C C10 3
14
H H H H
(10Z, 12E)
H H
15
C E
13 Z
CH2 C H
16 CH CH2 C 11 C10
3 12
14
H C9H19 OH
b. Par efficacité décroissante : (10E, 12Z) > (10Z, 12E) > (10E, 12E).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. a. La double liaison présente une isomérie Z/E :
O O O
C C C C
Z E
H H H C O CH3
O
b. Sous pression atmosphérique et à une température de 25 °C, le maléate de méthyle est
liquide alors que le fumarate de méthyle est solide, donc la température de fusion du fumarate
est supérieurs à 25°C et la température de fusion du maléate est inférieure à 25 °C. D’après le
tableau, le fumarate est l’isomère E (Tfus = 10 2°C > 25 °C) et le maléate est l’isomère Z
(Tfus = –19°C < 25°C).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. 1. La molécule ne présente pas d’isomérie Z/E : chaque double liaison possède un carbone
lié à deux atomes identiques (hydrogène).
2. a.
CH3 CH3
H2
C C C H
H3C C C C
H2
H CH2
HO
nérol
b. Il faut deux briques élémentaires.
3. a.
CH3 CH3
H2
C C C H
H3C C C C
H H2
CH2
HO
Les groupes d’atomes portés par les deux atomes de carbone de la double liaison C=C de
droite (respectivement en bleu et en rouge) sont différents. La molécule présente une isomérie
Z/E.
b. le géraniol est :
CH3 CH3
H2 H2
C C C C OH
H3C C C C
H H2
H
4. Le linaol et le nérol ont même formule brute C10H18O, ce sont donc des isomères. La
molécule ne présente pas d’isomérie Z/E : chaque double liaison possède un carbone lié à
deux atomes ou deux groupes d’atomes identiques (hydrogène ou groupes CH3).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. 1. a. L’atome de carbone possède 4 électrons de valence, pour respecter la règle de l’octet,
il établit 4 liaisons. L’atome d’hydrogène possède 1 électron de valence, pour respecter la
règle du duet, il établit une liaison.
b. La structure électronique du chlore est (K)2 (L)8 (M)7. Il possède 7 électrons de valence,
ceux de la couche M.
c. Pour respecter la règle de l’octet, l’atome de chlore n’établit qu’une liaison en engageant un
de ses électrons de valence. Ses 6 autres électrons de valence sont regroupés en 3 doublets
non liants.
d. Il faut compléter l’octet de chaque atome de chlore en ajoutant 3 doublets non liants par
atome de chlore.
Cl
Cl C Cl
H
2.a.
H Cl O O
Cl C Cl
b.
3. a. Il faut ajuster les nombres stœchiométriques pour respecter la loi de conservation des
éléments : 2 CHCl3 + O2 = 2HCl + 2COCl2.
b. Une réaction photochimique se produit sous l’action de la lumière qui fournit de l’énergie
lumineuse.
N N H N O
H H
Géométrie :
Hydrazine
Chaque atome d’azote est lié à 3 atomes et possède 1 doublet non liant, il est donc au
centre d’un tétraèdre dont 3 sommets sont occupés par 2 atomes d’hydrogène et un
atome d’azote. Autour de chaque atome d’azote la géométrie est pyramidale, la
molécule ne peut pas être plane.
Nitroxyl
L’atome d’azote est lié à 2 atomes et possède 1 doublet non liant, il est donc au centre
d’un triangle dont 2 sommets sont occupés par les atomes d’hydrogène et d’oxygène.
La géométrie est coudée, les atomes ne sont pas alignés.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Choix pédagogiques
Ce chapitre doit présenter les quatre interactions fondamentales ; les élèves connaissent,
depuis le collège, l’interaction gravitationnelle et elle a été revue en classe de seconde.
L’interaction électromagnétique sera à nouveau abordée dans le programme dans un chapitre
de chimie « Cohésion des solides ioniques et moléculaires ». Les élèves découvrent les deux
autres interactions.
Cette présentation, à la fois qualitative et quantitative (pour deux d’entre elles) de ces
interactions, doit permettre aux élèves de comprendre les stabilités et les évolutions physiques
et chimiques de la matière.
Des animations et des simulations ont été créées pour illustrer ce chapitre et aider à sa
compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
Photographie des traces formées par le passage de particules élémentaires dans une
chambre à bulles
Une chambre à bulles est un détecteur de particules qui est formé d'une cuve contenant de
l'hydrogène liquide. La chambre est placée dans un champ magnétique important qui influe
sur la trajectoire de la particule. Son passage dans cette cuve se traduit par la formation de
bulles le long de sa trajectoire. Les caractéristiques de la trajectoire permettent ensuite de
déduire la masse et la charge de la particule. L’interrogation peut, dans un premier temps, se
porter sur les particules élémentaires puis ensuite sur les grandeurs qui les caractérisent.
Expérience d’électrisation
Lors de la description de la photographie, les élèves doivent remarquer que les jeunes filles se
tiennent la main et supposer que celle avec le pull a sa main posée sur une boule métallique.
Le professeur peut les interroger sur les phénomènes d’électrisation observés dans la vie
courante (décharge ressentie en refermant la portière d’un véhicule, hérissement des cheveux
lorsqu’on retire un pull).
Il peut ainsi introduire la notion d’électrisation par contact et par frottement.
© Nathan 2011 1 / 12
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 10. Interactions fondamentales
Découvrir et réfléchir
Commentaire
Si le temps est humide, les expériences peuvent être difficiles.
Réponses
1. Observer
Étape 1 : la boule est attirée par la baguette de verre préalablement frottée avec un tissu de
laine.
Étape 2 : la boule chargée est repoussée par la baguette de verre préalablement frottée avec
un tissu de laine.
Étape 3 : la boule chargée est attirée par la règle en polymère préalablement frottée avec un
tissu de laine.
2. Interpréter
a. On approche d’un pendule une baguette de verre électrisée par frottement (figure de
gauche).
L’approche de la baguette électrisée a créé une dissymétrie dans la répartition des charges,
c’est le phénomène d’influence (figure de droite).
b. La boule, après contact avec la baguette de verre électrisée, est chargée positivement
comme la baguette. C’est le phénomène d’électrisation par contact.
© Nathan 2011 2 / 12
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 10. Interactions fondamentales
3. Conclure
L’interaction électrique peut être répulsive (étape 2) ou attractive (étape 3)
© Nathan 2011 3 / 12
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 10. Interactions fondamentales
Réponses
1. Comprendre le texte
a. Interaction gravitationnelle (ligne 3), interaction électromagnétique (ligne 6), interaction
forte (ligne 14) et interaction faible (ligne 16).
b. L’interaction gravitationnelle s’exerce entre des objets tels que ceux de la vie quotidienne
jusqu’aux planètes. Sa portée est infinie et elle est attractive (lignes 3 à 5).
c. L’interaction électromagnétique a une portée infinie, mais elle est tantôt attractive, tantôt
répulsive (ligne 7).
d. L’interaction forte s’exerce entre les particules du noyau, elle est de courte portée (10-15m)
et elle est attractive (lignes 10 à 15).
e. L’interaction faible a une portée de l’ordre de 10-18m (ligne 18).
2. Interpréter
a. L’interaction gravitationnelle prédomine à l’échelle astronomique, l’interaction
électromagnétique à l’échelle humaine, et les interactions forte et faible à l’échelle du noyau
des atomes.
b. 10-15 m : l’ordre de grandeur de la dimension d’un noyau.
10-18 m : 1 000 fois inférieur à la dimension d’un noyau, pas d’objet connu (voir la notion
de quark, page 179).
3. Conclure
© Nathan 2011 4 / 12
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 10. Interactions fondamentales
Commentaire
L’interaction électromagnétique s’exerce entre deux corps possédant une charge électrique :
l’interaction est à la fois de nature électrique et magnétique. L’interaction électrique est
décrite par la loi de Coulomb.
Réponses
1. Comprendre le texte
a. L’interaction gravitationnelle et l’interaction électromagnétique ont une portée illimitée
(ligne 2).
b. L’interaction électromagnétique n’intervient pas à l’échelle astronomique car la matière est
globalement neutre.
L’interaction gravitationnelle prédomine à cette échelle (lignes 10 à 13).
2. Interpréter
a. FE = 10 42 .
FG
"31 "31
b. FG = G me ! me = 6, 67 ! 10 "11 ! 9,10 ! 10 ! 9,10 ! 10 = 5, 5 ! 10 "51 N.
d2 (1, 0 ! 10 "10 )2
qA qB 9
"1, 60 ! 10 "19 ! 1, 60 ! 10 "19
c. FE = k
2
= 9, 0 ! 10 ! "10 2
= 2, 3 ! 10 "8 N.
d (1, 0 ! 10 )
"8
FE 2,3 ! 10
= " 51
= 4,2 ! 1042 .
FG 5,5 ! 10
L’ordre de grandeur du rapport des valeurs des forces est de 1042, on retrouve le résultat de la
question a.
3. Conclure
Échelle où
Attractif
Portée l’interaction Expression de la valeur des forces
ou répulsif
prédomine
mA mB
FA/B = FB/A = G
d2
Interaction mA et mB en kg,
infinie astronomique attractif
gravitationnelle d en m,
FA/B et FB/A en N,
G = 6,67 ! 10-11 N"m!"kg-2.
q q
FA/B = FB/A = k A 2 B
attractif d
Interaction qA et qB en C,
infinie humaine ou
électromagnétique d en m,
répulsif
FA/B et FB/A en N,
k = 9,0 ! 109 N"m!"C-2 dans le vide.
© Nathan 2011 5 / 12
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 10. Interactions fondamentales
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. 10-15m
b. un électron
c. de neutrons
d. la charge élémentaire e
e. chargées
f. du noyau atomique
2. QCM
a. 107 m.
b. 10-27 kg.
c. De protons et de neutrons.
d. Des électrons.
q q
e. k A B .
d2
f. Toujours attractive.
g. Répulsive ou attractive.
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Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 10. Interactions fondamentales
qA qB
mA mB FA/B = FB/A = k
Expression FA/B = FB/A = G d2
d2
de la valeur qA et qB en C,
mA et mB en kg,
des forces d en m,
d en m,
(préciser FA/B et FB/A en N,
FA/B et FB/A en N,
les unités) k = 9,0 ! 109 N"m!"C-2 dans le
G = 6,67 ! 10-11 N"m!"kg-2
vide
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 7 / 12
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Chapitre 10. Interactions fondamentales
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. Échelle : 1 cm pour 1,0 ! 10-8 N : la longueur du segment fléché est de 2,3 cm.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. a. Le bâton est chargé positivement q = 30nC. Donc des électrons lui ont été arrachés par
le morceau de laine.
q
b. Le nombre x de particules échangées se traduit par : x = .
e
30 ! 10 "9
x= "19
= 1, 9 ! 1011
1, 60 ! 10
Le résultat ne comporte que deux chiffres significatifs.
c. Les électrons arrachés au bâton sont sur la laine, elle est donc électrisée négativement.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercices d’entraînement
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Chapitre 10. Interactions fondamentales
15. a. Les cheveux s’électrisent par frottement. Ensuite ils se repoussent car ils portent des
charges électriques de même signe.
b. La voiture s’électrise par frottement. Le corps humain étant conducteur, l’automobiliste
reçoit une « décharge » lorsqu’il pose les pieds au sol et qu’il touche sa portière.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. Une vidéo sur le pendule électrostatique est disponible dans le manuel enrichi pour
illustrer cet exercice.
a. Lors du frottement avec la laine, la tige arrache des électrons à la laine. La tige a donc un
excès d’électrons et est chargée négativement.
b. La boule est repoussée par la tige électrisée car après contact ces deux objets ont la même
charge.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a. F = G mB M T "11 650 ! 10 "3 ! 5, 97 ! 10 24
1 donc F1 = 6, 67 ! 10 ! 4 3
= 6,36 N.
D 2 1, 276 ! 10 ! 10 2
( ) ( )
2 2
"3 "3
b. F2 = G mB mB donc F2 = 6, 67 ! 10 "11 !
650 ! 10 ! 650 ! 10
= 2, 8 ! 10-11 N.
2 2
(d) (1, 0)
c. F1 = 2,3 ! 1011 .
F2
d. L’interaction gravitationnelle entre les ballons est négligeable devant l’interaction
gravitationnelle entre l’homme et la Terre.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
q1 q2 9
"80 ! 10 "9 ! 100 ! 10 "9
18. a. FS1/S2 = k
2
soit FS1/S2 = 9, 0 ! 10 ! "2 2
= 2, 9 ! 10 "2 N.
d (5, 0 ! 10 )
-2
b. FS2/S1 = FS1/S2 = 2,9 ! 10 N.
c. Cette interaction est attractive car les objets portent des charges de signe contraire.
d. Échelle à utiliser : 1 cm pour 1,5 ! 10-2 N. La longueur des segments fléchés est de 1,9 cm.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 9 / 12
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Chapitre 10. Interactions fondamentales
19. a.
Distance Valeur de la Attractif
Particule Particule
Cas entre force ou
Elémentaire 1 élémentaire 2
particules électrique répulsif
Nom q1 (C) Nom q2 (C)
A proton 1,60 ! 10-19 proton 1,60 ! 10-19 0,60 nm 6,4 ! 10-10 N Répulsif
B électron - 1,60 ! 10-19 électron - 1,60 ! 10-19 0,60 nm 6,4 ! 10-10 N Répulsif
C électron - 1,60 ! 10-19 proton 1,60 ! 10-19 0,60 nm 6,4 ! 10-10 N Attractif
e. L’interaction électrique est répulsive mais l’interaction forte est attractive et s’exerce entre
tous les nucléons chargées ou pas.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 10 / 12
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Chapitre 10. Interactions fondamentales
Exercices de synthèse
"19
21. a. x = qion = 3, 20 ! 10 = 2.
e 1, 60 ! 10 "19
q "18
b. qnoyau = Ze donc Z = noyau = 3, 20 ! 10 = 20.
e 1, 60 ! 10 "19
Il s’agit de l’élément calcium de symbole Ca.
m 6, 7 ! 10 "23 ! 10 "3
c. m = Amnucleon donc A = = = 40.
mnucléon 1, 67 ! 10 "27
2+
d. L’ion calcium : Ca .
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
22. La distance entre les noyaux d’azote a été corrigée dans le manuel élève : il faut lire
d = 0,14 nm.
a. q = Ze = 7 ! 1,60 ! 10-19 = 1,12 ! 10-18 C.
b. La valeur de la force électrique exercée par un noyau d’azote sur un autre est :
qnoyau qnoyau 9
1,12 ! 10 "18 ! 1,12 ! 10 "18
Félec = k soit Felec = 9, 0 ! 10 ! = 5, 7 ! 10-7 N.
d2 (0,14 ! 10 "9 )2
c. La masse d’un noyau d’azote est mnoyau = A ! mnucléon.
© Nathan 2011 11 / 12
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Chapitre 10. Interactions fondamentales
2
d. FT/O = FL/O ! M T = M L ! # (D " d) & = M L ! (D " d) " 1 =
! ! ML D ML
%$ d (' ! = 1+
d 2 (D " d)2 MT MT d MT
d 1 D
! = !d= .
D ML ML
1+ 1+
MT MT
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
25. a. Valeur des charges :
FA/B ! d 2
qA = qB =
k
3, 0 ! 10 "3 ! (5, 0 ! 10 "2 )2
qA = qB = 9
= 2,9 ! 10-8 C.
9, 0 ! 10
b. On ne peut pas conclure sur le caractère répulsif ou attractif de l’interaction électrique.
Il faudrait connaître le signe de chaque charge.
c. La valeur de chaque charge est multipliée par 3.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
26. Une vidéo sur le carillon électrostatique est disponible dans le manuel enrichi pour
illustrer cet exercice.
a. La plaque la plus proche, chargée positivement, crée une distorsion des charges électriques
dans la boule conductrice (phénomène d’influence) ; de ce fait, les charges négatives se
rapprochent de cette plaque : la boule est attirée. Plus la distance entre la boule et la plaque
diminue, plus l’attraction est forte.
b. Lors du contact, la boule cède des électrons à la plaque. La plaque chargée positivement
repousse alors la boule chargée positivement. La boule va alors heurter la plaque négative où
elle se charge en électrons.
c. La boule oscille entre les deux plaques : d’où le nom de carillon.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
27. a. Déterminer l’expression de la valeur de la force gravitationnelle exercée par le noyau
sur l’électron.
mnoyau ! mélectron A ! mnucléon ! mélectron
Fnoyau/électron, grav = G =G
d2 d2
b. Déterminer l’expression de la valeur de la force électrique exercée par le noyau sur
l’électron.
qnoyau ! qélectron Z ! e ! "e
Fnoyau/électron, élec = k =k
d2 d2
c. Déterminer l’expression du rapport des valeurs des forces. Le calculer et conclure.
Félec k ! Z ! e ! "e
=
Fgrav G ! A ! mnucléon ! mélectron
9 "19
Félec 9, 0 ! 10 ! 79 ! 1, 60 ! 10 ! "1, 60 ! 10 "19
= "11 "27 "31
= 9,1 ! 10 38
Fgrav 6, 67 ! 10 ! 197 ! 1, 67 ! 10 ! 9,1 ! 10
La force gravitationnelle est donc négligeable devant la force électrique.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 12 / 12
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Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
Choix pédagogiques
Dans un seul chapitre sont réunies l’étude des réactions nucléaires (spontanées et provoquées)
et l’étude des aspects énergétiques associés.
La définition de l’activité est complétée par la notion de décroissance radioactive. La
grandeur temporelle accompagnant le phénomène de radioactivité est ainsi introduite. La
courbe de décroissance n’est pas étudiée mais la définition de la demi-vie est donnée et
illustrée par un exemple.
L’énergie libérée par un système est traitée conformément au programme et l’accent est mis
sur la perte de masse qui l’accompagne. La distinction est réalisée entre perte de masse et
défaut de masse. Le défaut de masse est traité dans un paragraphe distinct et sans
développement énergétique.
Les unités utilisées en physique nucléaire sont introduites dans le cours.
Des animations et des simulations ont été créées pour illustrer ce chapitre et aider à sa
compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
© Nathan 2011 1 / 16
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Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
La dangerosité des rayonnements émis par le radium et ses descendants n’a été découvert que
progressivement (d’abord chez les travailleurs exposés au radium).
À noter : la remarque historique du cours page 190 (§3.2.A) a été modifiée dans le manuel
élève par rapport aux spécimens. En effet, Pauli a postulé l’existence du neutrino en 1930
(non en 1933), et c’est Fermi (et non Pauli) qui l’a nommé « petit neutre » ou neutrino.
© Nathan 2011 2 / 16
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Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
Découvrir et réfléchir
Commentaires
Ce document rappelle les travaux qui ont abouti à la découverte de la radioactivité et leur
associe les noms des scientifiques. Il aborde également la différence entre radioactivité
naturelle et radioactivité artificielle.
Le terme d'isotope est défini pour permettre son utilisation dans la partie interprétation où
l'instabilité d'un noyau est abordée en termes d'interactions (étudiées dans le chapitre 10).
La recherche documentaire qui termine cette activité est une ouverture vers les nombreuses
applications de la radioactivité.
Réponses
1. Comprendre le texte
a. La radioactivité est l'émission spontanée d'un rayonnement avec désintégration du noyau
émetteur.
b. La radioactivité a été mise en évidence par impression de plaques photographiques
maintenues à l'obscurité mais stockées au voisinage de sels d'uranium.
c. La radioactivité est dite naturelle lorsque les noyaux radioactifs existent dans la nature :
c'est le cas de l'uranium, du polonium et du radium.
Cette découverte est attribuée conjointement à Henri Becquerel, Pierre et Marie Curie.
La radioactivité est dite artificielle lorsque les noyaux radioactifs n'existent pas dans la
nature : c'est le cas du phosphore radioactif qui est créé en laboratoire. Sa découverte est
attribuée à Irène, fille aînée du couple Curie, et à son mari Frédéric Joliot.
2. Interpréter
a. D'après la définition, deux noyaux isotopes ont le même nombre de protons donc le même
numéro atomique Z. Un élément chimique étant caractérisé par son numéro atomique, deux
noyaux isotopes appartiennent à un même élément.
30
b. 15 P (15 protons et 15 neutrons) présente un déficit de neutrons lorsqu'on le compare au
31
noyau stable 15 P (15 protons et 16 neutrons).
c. L'interaction forte assure la cohésion du noyau en s'opposant à l'interaction
électromagnétique responsable de la répulsion entre les protons.
30
Cette cohésion n'est pas assurée dans le cas de 15 P et le noyau est instable.
© Nathan 2011 3 / 16
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
Les traceurs radioactifs sont également utilisés dans l’industrie (contrôle des procédés de
fabrication, analyse....)
La radioactivité permet aussi de dater des objets anciens, des roches, des coraux, etc.
La radioactivité est également utilisée pour la préservation des objets anciens (la radioactivité
au service de l’art page 198).
Sur le web :
http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/industrie.htm
http://www.cea.fr/jeunes/themes/la_radioactivite/la_radioactivite/les_applications_de_la_radi
oactivite
© Nathan 2011 4 / 16
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Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
Commentaires
Cette activité, basée sur le diagramme de Segré (N,Z), a pour objectif d’étudier la cohésion de
noyaux et d’introduire les différents types de désintégration.
Le logiciel Nucleus donne les caractéristiques de tous les noyaux. S’il n’est pas utilisé, une
classification périodique des éléments est indispensable pour répondre à certaines questions.
Réponses
1. Analyser le document
a. Sur le diagramme, les cases colorées sont beaucoup plus nombreuses que les cases noires
correspondant aux noyaux stables : les noyaux instables sont plus abondants que les noyaux
stables.
b. Le noyau stable le plus lourd est le plomb 208 : 208
82 Pb .
20
c. Le noyau dont la représentation symbolique est 10 Ne correspond à la case de coordonnées
(10, 10) ; cette case est noire, le noyau est stable.
60
La case de coordonnées (30, 30) correspond à 30 Zn ; cette case est orange, le noyau est
instable.
55
La case de coordonnées (35, 20) correspond à 20 Ca ; cette case est bleue, le noyau est
instable.
210
La case de coordonnées (126, 84) correspond à 84 Po ; cette case est jaune, le noyau est
instable.
2. Interpréter
a. Les noyaux de même ordonnée ont le même nombre de protons et le même symbole :
208 207
82 Pb et 82 Pb sont isotopes ; deux noyaux isotopes ont le même nombre de protons mais
des nombres de neutrons différents.
b. L'interaction forte assure la cohésion du noyau en s'opposant à l'interaction
électromagnétique responsable de la répulsion entre les protons.
20
Cette cohésion est assurée dans le cas de 10 Ne et le noyau est stable.
60
Pour 30 Zn (30 neutrons et 30 protons), on peut supposer que l’interaction électromagnétique
l’emporte sur l’interaction forte car, d’après le diagramme, les noyaux stables possédant
30 protons contiennent plus de 30 neutrons.
55
Pour 20 Ca (35 neutrons et 20 protons), on peut supposer que l’interaction forte l’emporte sur
l’interaction électromagnétique car les noyaux stables possédant 20 protons contiennent
moins de 35 neutrons (22, 23 ou 24 neutrons).
210
Le noyau 84 Po contient trop de protons pour être stable.
© Nathan 2011 5 / 16
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
3. Conclure
60
a. Les noyaux situés au-dessus de la vallée de stabilité comme 30 Zn transforment un proton
en neutron et se rapprochent ainsi de cette vallée : ils sont radioactifs !+.
55
Les noyaux situés en dessous de la vallée de stabilité comme 20 Ca transforment un neutron
en proton et se rapprochent ainsi de cette vallée : ils sont radioactifs !-.
210
Les noyaux situés au-delà de Z = 82 comme 84 Po perdent deux neutrons et deux protons :
ils sont radioactifs ".
60 60
b. 30 Zn donne 29 Cu par radioactivité !+ ;
55 55 -
20 Ca donne 21 Sc par radioactivité ! ;
210 206
84 Po donne 82 Pb par radioactivité " .
© Nathan 2011 6 / 16
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
Commentaires
Ce document introduit l’activité d’une source radioactive et son unité.
Il répond également aux questions que peuvent se poser les élèves concernant la mesure de la
radioactivité et il introduit les unités employées dans le domaine scientifique comme dans les
medias : gray et sievert.
Réponses
© Nathan 2011 7 / 16
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
Commentaires
Les documents permettent de définir fission et fusion nucléaires. Ils donnent également les
bases de réflexion sur l’énergie nucléaire : l’utilisation de la fission d’une part et les
recherches en cours sur la fusion d’autre part.
Réponses
© Nathan 2011 8 / 16
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Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. isotopes
b. noyau père ; noyau fils ; une particule
c. de la charge électrique
d. le nombre de désintégrations ; seconde ; le becquerel
e. fusion
f. radioactivité "
g. de masse ; d’une libération
2. QCM
a. Diminue.
b. D’un positon.
222
c. 86 Rn .
d. Une fission nucléaire.
e. Trois.
f. Kilogramme.
3. a.
Noyau élément A Z N
210
84 Po polonium 210 84 126
204
84 Po polonium 204 84 120
12
6C carbone 12 6 6
14
6C carbone 14 6 8
b. Deux noyaux isotopes ont le même nombre de protons mais des nombres de neutrons
différents (Z identiques mais A différents) : 146 C et 126 C sont isotopes.
De même, 210 204
84 Po et 84 Po sont isotopes.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
59 55
4.a. 27 Co : 27 protons et 32 neutrons ; 27 Co : 27 protons et 28 neutrons.
59
b. 27 Co est stable car l’interaction forte assure la cohésion du noyau, elle compense la
répulsion électrique entre protons et lie les protons et les neutrons entre eux.
55
Ce n’est pas le cas pour le noyau 27 Co qui ne contient pas suffisamment de neutrons pour que
la cohésion du noyau soit assurée.
© Nathan 2011 9 / 16
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7.a. La désexcitation ! accompagne l’émission d’un noyau fils possédant un excès d’énergie,
il est dit « excité ».
b. C’est un rayonnement électromagnétique de fréquence très élevée appelé « rayonnement
gamma ». 222 * 222
86 Rn ! 86 Rn avec émission ".
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8. a. L’activité, notée A, d’un échantillon radioactif est le nombre de désintégration qu’il
produit par seconde. L’activité diminue au cours du temps.
b. À la date 5,3 ans, égale à la demi-vie, l’activité est divisée par 2.
À la date 10,6 ans, égale à deux demi-vie, l’activité est divisée par 4.
2, 0 ! 1011
À (t = 10,6 ans) = = 5,0 ! 1010 Bq.
4
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Réactions nucléaires provoquées (§2 du cours)
9. a. La fission est une réaction nucléaire au cours de laquelle un noyau lourd, dit fissile, est
scindé en deux noyaux plus légers sous l’impact d’un neutron.
La fusion est une réaction nucléaire au cours de laquelle deux noyaux légers s’unissent pour
donner un noyau plus lourd.
b. La première équation correspond à une réaction de fission :
1 235 139 94
0 n + 92 U ! 54 Xe + x Sr + y 01n
avec : 92 = 54 + x d’où x = 92 - 54 = 38 et 1 + 235 = 139 + 94 + y d’où y = 3.
1 235 139 94
0 n + 92 U ! 54 Xe + 38 Sr + 3 01n
La deuxième équation correspond à une réaction de fusion : 21 H +1y H ! 4x He + 01n
avec : 1 + 1 = x d’où x = 2 et 2 + y = 4 +1 d’où y = 3.
2
1H +13 H ! 42 He + 01n
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bilan d'énergie (§3 du cours)
10. a. libérée = |#m| $ c2 ; unités : joule ; kg ; ms-1.
libérée 2, 00 " 10 #13
b. !m = ; !m = 8 2
= 2, 22 " 10 #30 kg.
c 2 (2, 99792458 " 10 )
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 10 / 16
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Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
11. a. Le technétium présente une forte fixation osseuse mais une faible fixation extra-
osseuse.
b. La dose injectée par kg est : 400/50 = 8,0 MBq/kg.
La prescription est correcte : 3,7 < 8,0 < 11,1 MBq /kg.
c. D’après les données, l’échantillon radioactif est inactif après une durée égale à 20 fois sa
demi-vie, soit 20 $ 6 = 120 h.
Au bout de 48 h, le produit injecté est encore actif.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
libérée
12. !m =
c2
200 " 10 6 " 1, 60218 " 10 #19
!m = = 3, 57 " 10 #28 kg.
(2, 99792458 " 10 8 )2
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. a. Le noyau X1 se note 146 C ; il est isotope des autres noyaux de carbone 126 C , 136 C , qui sont
stables.
Comparé aux noyaux stables, 146 C possède un excès de neutrons (8 neutrons pour 6 protons).
0
Au sein du noyau, un neutron se transforme en proton : 01 n "11 p+ !01 e + 0 ! e .
0
14
6C est radioactif "- : 146 C "14 0
7 N + !1 e + 0 ! e .
b. Le noyau X2 se note 158 O ; il est isotope des autres noyaux d’oxygène 168 O , 178 O , qui sont
stables.
Comparé aux noyaux stables, 158 O possède un déficit de neutrons (7 neutrons pour 8 protons).
Au sein du noyau, un proton se transforme en neutron : 11 p! 01 n + 01 e + 00 ! e .
15
8O
est radioactif ! + : 158 O !15 0 0
7 N +1 e + 0 ! e .
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. a. La classification périodique fournit le symbole et le nombre de charges des noyaux mis
en jeu :
235 148 85
92 U
, 57 La , 35 Br
Le bombardement du noyau d’uranium par un neutron produit la fission :
1 235 148 85
0 n + 92 U ! 57 La + 35 Br + A
Z X
© Nathan 2011 11 / 16
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Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
Exercices d’entraînement
© Nathan 2011 12 / 16
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Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
La demi-vie étant de 2 min, l’activité est divisée par 2 toutes les 2 minutes :
- à la date t1 = 2 min, A(t1) = A(t0)/2 = 2,5 $ 103 Bq ;
- à la date t2 = 8 min, A(t2) = A(t0)/24 = 3,1 $ 102 Bq.
d. L’activité diminue rapidement car la demi-vie est de 2 min : l’irradiation subie par le
patient est faible et cette radioactivité disparaissant en quelques heures, on peut faire plusieurs
études des modifications de l’irrigation d’un organe chez le même sujet.
Par contre, l’activité diminuant très rapidement, elle serait trop faible pour permettre l’étude
de processus physiologiques s’effectuant sur plusieurs jours.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
0 0 –
60
21. a. 27 Co ! 60 *
28 Ni + !1 e + 0 ! e : radioactivité " .
60 * 60
28 Ni ! 28 Ni avec émission !, désexcitation du noyau fils.
b. L’énergie du photon est : $ = h&.
6 -19
La fréquence : ! = " ; ! = 1,33 " 10 " 1,60218 " 10 = 3,22 " 10 20 Hz
h -34
6,626 " 10
La valeur trouvée est en accord avec le diagramme des ondes électromagnétiques : c’est le
domaine des rayons !.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
206
22. a. 210 4
84 Po ! 82 Pb + 2 He .
206
b. $m = m( 82 Pb ) + m( 42 He ) - m( 210
84 Po )
$m = 205,9295 + 4,0015 - 209,9368
$m = -5,80 ' 10-3 u
|#m| = 5,80 $ 10-3 ' 1,66054 $ 10-27 en kg
libérée = |$m| ' c2
libérée = 9,631 1 ' 10-30 ' (2,997 924 58 ' 108)2 en joule
-30
libérée = 9,631 1 ! 10 ! (2,997 924 58 ! 10 8 )2 en eV
1,602 18 ! 10-19
libérée = 5,40 $ 106 eV soit 5,40 MeV.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
99 0
23. a. 42 Mo " 99 0
43 Tc + !1 e + 0 ! e , radioactivité !
-
b. #m = m( 99 0 99
43 Tc ) + m( !1 e ) - m( 42 Mo )
$m = 98,882 35 + 5,485 79 ! 10-4 - 98,884 37
$m = -1,471 42 ! 10-3 u
#m = -1,471 42 $ 10-3 $ 1,660 54 $ 10-27 = -2,443 35 $ 10-30 kg
libérée = 2,44335 ! 10-30 ! (2,99792458 ! 10 8 )2
libérée = 2,19597 ! 10-13 J
-30 8 2
libérée = 2,44335 ! 10 ! (2,997924 58 ! 10 )
1,60218 ! 10-19
libérée = 1,37 $ 106 eV soit 1,37 MeV
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
24. a. #m = m( 12 8 4
6 C ) - m( 4 Be ) - m( 2 He )
#m = -0,01010 u
b. libérée = |$m| ! c2
libérée = 9,41 MeV.
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Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
© Nathan 2011 14 / 16
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Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
b. Donner l'expression de la variation de masse en fonction des masses des entités mises en
jeu dans cette réaction. Calculer sa valeur. Commenter son signe.
94
#m = [m ( 139 1 235 1
54 Xe ) + m( 38 Sr ) + 3 m( 0 n )] – [m( 92 U ) + m( 0 n )]
94
#m = m ( 139 235 1
54 Xe ) + m( 38 Sr ) – m( 92 U ) + 2 m( 0 n )
#m = 138,88917 + 93,89451 - 234,99345 + 2 $ 1,00866
#m = -0,19245 u
#m = -0,19245 $ 1,66054 $ 10-27 kg = -3,19571 $ 10-28 kg.
La variation de masse est négative, la réaction étudiée libère de l'énergie.
c. Calculer la valeur de l’énergie libérée en joule puis en MeV.
libérée = |$m| ! c2
-28 8 2
libérée = 3,19571 ! 10 ! (2,99792458 ! 10 )
1,60218 ! 10-19
libérée = 179,266 $ 106 eV soit 179 M eV.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
29. a. Le radon 222 a pour notation 222 86 Rn , son noyau contient 86 protons et 136 neutrons.
226 222 4
b. 88 Ra % 86 Rn + 2 He
222 218 4
86 Rn % 84 Po + 2 He
c. La période est la demi-vie.
d. Sa demi-vie étant courte, un échantillon de radon disparaît rapidement en se désintégrant.
Le radon existe dans notre environnement car il est produit par la désintégration du
radium : « il se crée autant de radon qu’il n’en disparaît ».
e. L’uranium 238 se désintègre en donnant un noyau fils lui-même radioactif qui donne un
autre noyau fils lui-même radioactif. Le radon 222 est le sixième noyau ainsi obtenu.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
30. a. 12 H + 13 H % 01 n + 42 He .
b. La température doit être élevée pour vaincre les répulsions entre les noyaux chargés
positivement.
c. Variation de masse: $m = m( 42 He ) + m( 01 n ) - m( 12 H ) - m( 13 H )
$m = (4,001 51 + 1,008 66 - 2,013 55 - 3,015 50)
$m = -0,018 88 u
$m est la perte de masse, le signe de $m est négatif.
|#m | = +0,018 88 $ 1,660 54 $ 10-27 = 3,135 10 $ 10- 29 kg
Énergie libérée : libérée = |#m| $ c2
libérée = 3,135 10 $ 10- 29 $ (2,997 924 58 $ 108)2
libérée = 2,817 69 ! 10-12J
libérée = 2,817 69 ! 10-12 / 1,602 18 ! 10-19
libérée = 17,586 6 ! 106 eV soit 17,6 MeV.
d. 36 Li + 01 n % 13 H + 42 He
Les neutrons nécessaires proviennent de la fusion
0
e. 13 H % 0!1 e + 32 He + 0 ! e
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
31. a. 241
95 Am %
237 4
93 Np + 2 He
9
4 Be + 42 He % 1
0n + 12
6 C
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Chapitre 11. Radioactivité et réactions nucléaires
b. 01 n + 235 140 94 1
92 U ! 54 Xe + 38 Sr + 2 0 n
c. La fission est une réaction en chaîne, la source ne doit fournir que les premiers neutrons
(risque de divergence ensuite).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17
32 a. 14 4
7 N + 2 He % 8 O + 1 p
1
b. $m = m( 178 O ) + m( 11 p ) - m( 42 He ) - m( 14
7 N)
AN : #m = (16,994 7 + 1,007 28 - 4,001 5 - 13,999 2)
#m = +1,3 $ 10-3 u.
c. Le signe de #m est positif : il n’y a pas perte de masse. Cette réaction ne libère pas
d’énergie, elle demande un apport d’énergie (énergie cinétique des particules " incidentes)
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
33 a. Perte de masse par seconde : !m = libérée |
c2
3, 9 " 10 26
!m =
(3, 0 " 10 8 )2
|$m| = 4,3 ! 109 kg par seconde.
b. Pour 4,6 milliards d'années :
|$m| = 4,3 ! 109 ! 3 600 ! 24 ! 365 ! 4,6 ! 109 = 6,3 ! 1026 kg.
26
Cette perte de masse correspond à 6, 3 ! 10 = 0, 032 % de sa masse.
1, 99 ! 10 30
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Chapitre 12. Cohésion des solides ioniques et moléculaires
Choix pédagogiques. Ce chapitre s’inscrit dans le thème « Lois et modèles ». Après avoir
abordé les interactions fondamentales qui régissent l’Univers aux différentes échelles
(chapitre 10), les élèves vont étudier plus spécifiquement les interactions qui interviennent
dans la cohésion des édifices chimiques, donc à l’échelle moléculaire. La cohésion des solides
ioniques et moléculaires est ici traitée.
Les modèles physiques appliqués aux objets chimiques ne sont pas développés, car trop
complexes (et hors programme). En revanche, la notion d’interactions entre molécules et/ou
ions est abordée grâce à une notion connue de tous les élèves, les températures de changement
d’état, qui sont des « indicateurs de cohésion » de la matière condensée.
Qui dit température de changement d’état, dit transfert thermique. Ainsi, les aspects
énergétiques d’une variation de température et d’un changement d’état sont interprétés à
l’échelle microscopique.
Tout est une question d’énergie !
L’activité 1 permet de faire le lien entre cohésion et température de changement d’état selon
la nature du solide considéré. L’activité 2 est une démarche d’investigation qui se base sur les
acquis du chapitre 10 et qui permettra d’introduire la notion de moment dipolaire au
chapitre 13. Elle est basée sur une expérience simple d’électrisation. L’interprétation de cette
manipulation n’est pas ici modélisée par une grandeur physique (ce sera fait au chapitre 13).
L’activité 3 décrit une démarche expérimentale pour mesurer une énergie de changement
d’état.
Des animations et des simulations ont été créées pour illustrer ce chapitre et aider à sa
compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
Iceberg à la dérive
Les élèves doivent d’abord considérer l’objet à étudier. Un iceberg, c’est de l’eau solide. La
molécule H2O est électriquement neutre. Donc, deux molécules d’eau ne peuvent pas interagir
selon la loi de Coulomb. Mais le fait que la molécule d’eau soit constituée de deux atomes
différents ne peut-il pas lui conférer des propriétés particulières ?
Autres questions possibles :
- Est-il possible « d’électriser » les molécules d’eau comme on électrise un
pendule ? (chapitre 10)
- Les atomes sont constitués de protons et de neutrons dans le noyau, et d’électrons autour du
noyau. Quelle(s) particule(s) peu(ven)t jouer un rôle important dans la cohésion de la glace ?
- À quelle échelle intervient l’interaction entre deux molécules d’eau ? (chapitre 10)
La conclusion doit amener à réfléchir sur la nature électrostatique (mais autre que l’interaction
décrite par la loi de Coulomb) des interactions qui permettent aux molécules d’eau de rester
assemblées dans le solide et le liquide, car ces interactions sont aux électrons présents dans la
molécule (interactions de Van der Waals).
Lâcher de ballons
L’observation du document doit amener les élèves à se poser des questions sur les distances
entre molécules ou ions (assimilés aux ballons) dans les différents états de la matière, le
lâcher de ballons correspondant à l’état gazeux.
L’état gazeux est assez facile à décrire, mais l’état condensé (liquide ou solide) devra être
discuté avec soin. En particulier, il faudra aborder la notion de mouvement des molécules ou
des ions comme entités microscopiques propres mais aussi leur mouvement relatif les uns par
rapport aux autres.
Un lien est à faire entre ces notions à l’échelle microscopique et des propriétés
macroscopiques des liquides et des solides.
Découvrir et réfléchir
Activité documentaire 1 : Changement d’état et interactions
Commentaire : l’élève doit savoir lire le schéma d’une représentation d’espèce chimique et
ainsi classer les solides selon des critères descriptifs et des grandeurs physiques
caractéristiques des espèces chimiques considérées : les températures de changement d’état. Il
doit alors confronter ces deux classements. Le lien entre cohésion et température de
changement d’état selon la nature du solide considéré permet d’aborder la notion
d’interactions intermoléculaires.
Réponses
1. Analyser le document
a. La température de fusion d’un corps pur est la température à laquelle ce corps passe de
l’état solide à l’état liquide, à une pression donnée.
La température d’ébullition d’un corps pur est la température à laquelle ce corps passe de
l’état liquide à l’état gazeux, à une pression donnée.
b. Comme le suggère la question précédente, on peut classer les espèces chimiques selon leurs
températures respectives de changement d’état.
Faibles températures de changement d’état : (a) dichlore et (c) eau.
Températures de changement d’état élevées : (b) chlorure de césium et (d) chlorure de
sodium.
c. Le dichlore (a) et l’eau (c) sont des solides moléculaires ; le chlorure de césium (b) et le
chlorure de sodium (d) sont des solides ioniques. Ce classement correspond à celui de la
question b.
2. Raisonner
a. La distance entre les molécules ou les ions dans un liquide ou dans un solide est de l’ordre
d’une molécule, soit 10-10 m. Dans le cas d’un gaz, les molécules sont bien plus éloignées les
unes des autres.
b. Les forces d’interactions entre molécules ou ions ont des valeurs bien plus importantes en
phase condensée qu’en phase gaz. (Se souvenir de la loi de Coulomb entre deux charges
électriques (qui peuvent être deux ions) en 1/d2, vue dans le chapitre 10.)
3. Conclure
a. Les éléments constitutifs d’un solide ionique sont des ions que l’on peut assimiler à des
charges électriques ponctuelles. L’interaction existante, de nature électrostatique, peut être
décrite par une loi de Coulomb.
b. Les températures de changement d’état sont moins importantes pour les solides
moléculaires, donc les interactions qui existent dans les solides moléculaires sont moins
importantes que dans les solides ioniques.
Commentaires. Cette activité est présentée comme une démarche d’investigation. Elle
permet aux élèves de consolider les connaissances acquises lors du chapitre 10 et de pratiquer
une expérience d’électrisation simple.
De plus, cette activité pourra être reprise et interprétée avec la notion de moment dipolaire
introduite au chapitre suivant.
Réponses
2. Débattre
a. Les démarches par contact ((2) et (4)) ne semblent pas adaptées. La démarche (1) n’est pas
non plus adaptée car l’objet liquide est trop important par rapport à l’objet électrisé : aucun
effet ne sera visible.
b. Remplir une burette graduée en versant un liquide moléculaire. Ouvrir le robinet pour qu’un
mince filet de liquide s’écoule. Approcher du filet d’eau ou de cyclohexane une règle en Plexiglas®
ou un bâton en matériau polymère préalablement frotté avec un chiffon de laine, sans qu’il y ait
contact.
Objectifs : réaliser une mesure de l’énergie de changement d’état de l’eau solide. Confronter
la valeur obtenue expérimentalement à la valeur des tables.
Réponses
1. Observer
La température de l’eau liquide contenue dans le calorimètre diminue alors que les glaçons
fondent.
2. Interpréter
a. Le vase du calorimètre permet de minimiser les pertes thermiques. On considère ainsi que
le transfert thermique se fait sans pertes.
b. La masse m de glace fondue est égale à m2 – m1. La quantité de matière correspondante est :
m m2 m1
n .
M M
c. C’est l’eau liquide contenue dans le calorimètre (corps chaud) qui apporte à la glace (corps
froid) l’énergie nécessaire à sa fusion.
d. On relève la valeur de la température dès que le dernier cristal de glace a fondu afin de
pouvoir considérer que les variations de températures observées sont dues seulement à
l’échange thermique entre la glace et l’eau liquide lors de la fusion.
e. L’énergie reçue -reçue par la glace dans l’étui provient de l’eau liquide (V = 400 mL) qui
passe de la température initiale Ti à la température finale Tf.
-reçue = U u V u (Ti – Tf) u 4,18
3. Conclure
U u V u (Ti Tf ) u 4,08 u M
a. -m, fusion = -reçue / n =
m2 m1
b. La différence de valeur peut être due :
- à des mesures de volumes d’eau liquide trop imprécises ;
- à des mesures de masses trop imprécises (pesée, mais aussi mauvais essuyage des glaçons
entraînant une surestimation de la masse d’eau solide) ;
- à une mauvaise estimation du moment où le dernier cristal de glace fond ;
- à des pertes thermiques dues au calorimètre ;
- etc.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. contact ; vibration
b. d’anions et de cations
c. transfert thermique
d. élevées
e. Van der Waals ; liaison hydrogène
f. faible
2. QCM
a. Une vaporisation.
b. Il existe des forces attractives et répulsives.
c. Moins importantes.
d. Mg2+ et O2-.
e. Un anion et un cation.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7. KI : K+ et I-
BaCl2 : Ba2+ et Cl-
CaCO3 : Ca2+ et CO32-
Na(HCO3) : Na+ et HCO3-
NaOH : Na+ et HO-
Fe(OH)2 : Fe2+ et HO-
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8. Les ions qui constituent le sel de Mohr de formule (NH4)2Fe(SO4)2, 6H2O sont : deux ions
NH4+ pour un ion Fen+ et deux ions SO42-.
Cette espèce est neutre électriquement, d’où : 0 = 2 u (+1) + 1 u (+n) + 2 u (–2).
La charge de l’ion fer est donc n = +2. Des ions fer (II) Fe2+ sont donc présents dans le sel de
Mohr.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. a.
c. Les interactions qui existent entre ces molécules à l’état liquide sont des interactions de
Van der Waals. À l’état gazeux, on peut considérer que les interactions entre molécules sont
nulles.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. a. À l’état liquide, il existe des interactions de Van der Waals et des liaisons hydrogène
pour les molécules d’éthanol (a). Pour les molécules de méthoxyméthane (b), il existe
seulement des interactions de Van der Waals (il n’y a pas possibilité de former de liaisons
hydrogène, car l’atome d’oxygène n’est pas relié à un atome d’hydrogène).
b. Les températures d’ébullition sont d’autant plus élevées que les interactions à l’état liquide
sont importantes entre les molécules (on considère que les interactions sont nulles à l’état
gazeux). Les liaisons hydrogène sont des interactions plus importantes que les interactions de
Van der Waals. Par conséquent, d’après la question précédente, la température d’ébullition de
l’éthanol est plus élevée que celle du méthoxyméthane.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercices d’entraînement
18. a. Loi de Coulomb : la valeur des forces qui s’exercent entre deux objets ponctuels de
charge électrique qA et qB s’exprime comme suit :
q A qB
FA/ B FB / A = k
d2
k = 9,0 u 10 N.m2.C-2 9
c. Dans tous les composés, il existe à l’état liquide des interactions de Van der Waals.
d. Pour l’eau à l’état liquide, il existe des interactions appelées liaisons hydrogène, qui
s’établissent entre les molécules. Ces liaisons hydrogène sont des interactions dont les valeurs
des forces sont plus fortes que celles des interactions de Van der Waals. Les températures
d’ébullition sont d’autant plus élevées que les interactions à l’état liquide entre les molécules
sont importantes. D’où la température d’ébullition particulièrement élevée de l’eau.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
22. a. La cohésion à l’état liquide du propane est assurée par des interactions de Van der
Waals.
b. Dans l’éthanamine, il existe un atome d’azote relié à un atome d’hydrogène. Une liaison
hydrogène peut donc d’établir entre l’hydrogène relié par covalence à l’atome d’azote et un
autre atome d’azote.
CH3 CH3
N H N H
H H
c. Les températures d’ébullition sont d’autant plus élevées que les interactions à l’état liquide
entre les molécules sont importantes. Les interactions à l’état liquide pour l’éthanamine (Van
der Waals et liaison hydrogène) sont plus importantes que pour le propane (Van der Waals),
d’où sa température d’ébullition plus élevée.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
23. a. Entre le conducteur ohmique et l’eau, il se produit un transfert thermique.
b. Après que l’eau a atteint 100 °C, le transfert thermique sert à vaporiser l’eau, c’est-à-dire à
transformer l’eau liquide en eau gazeuse à température constante.
c. L’énergie reçue par l’eau pendant la durée 't est fournie par le conducteur ohmique :
- = E u I u 't = 24 u 0,70 u 30 u 60 = 30,24 kJ.
d. Pendant le temps 't, une quantité de matière n = (m1 – m2)/M d’eau a été vaporisée. Donc :
- = n u -m, vap = (m1 – m2) u -m, vap / M.
e. On a donc - = n u -m, vap = (m1 – m2) u -m, vap / M = E u I u 't.
On en déduit la valeur de l’énergie molaire de vaporisation de l’eau :
E u I u 't u M 24 u 0,70 u 30 u 60 u 18
-m, vap = = 40,6 kJ.mol-1.
m1 m2 100 86,6
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
24. a. Les liaisons hydrogène « rapprochent » les molécules entre elles. Dans un même
volume, s’il existe des liaisons hydrogène, le nombre de molécules sera plus important, donc
la masse volumique sera plus importante.
b. La masse volumique du butan-1-ol est plus élevée à 20 °C que celle de l’éthoxyéthane. À
l’état liquide, il existe des liaisons hydrogène entre les molécules de butan-1-ol, mais pas
entre les molécules d’éthoxyéthane. Il n’y a pas possibilité de former des liaisons hydrogène,
car l’atome d’oxygène n’est pas relié à un atome d’hydrogène. D’où l’écart observé.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
25. a. S’il existe des liaisons hydrogène à l’intérieur d’un liquide, les déplacements relatifs des
molécules entre elles sont moins faciles.
b. À 0 °C, la viscosité du butan-1-ol est plus élevée que celle de l’éthoxyéthane. À l’état
liquide, il existe des liaisons hydrogène entre les molécules de butan-1-ol, mais pas entre les
molécules d’éthoxyéthane. Il n’y a pas possibilité de former des liaisons hydrogène, car
l’atome d’oxygène n’est pas relié à un atome d’hydrogène. D’où l’écart observé.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
26. Les molécules d’acide éthanoïque peuvent s’associer par deux liaisons hydrogène.
H O H O H
H C C C C H
O H O H
H
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
27. a. La structure primaire d’une protéine est la structure spatiale au niveau du groupe
caractéristique amide. Le motif est plan, c’est-à-dire que les atomes C, O, N et H sont dans un
même plan.
b. Les interactions mises en évidence sur ces schémas sont des liaisons hydrogène qui
s’établissent entre les atomes d’hydrogène reliés à l’atome d’azote d’un groupe amide et
l’atome d’oxygène d’un autre groupe amide de la chaîne d’acides aminés. Ces interactions
sont en partie responsables de la structure secondaire des protéines.
Remarque : les liaisons hydrogène ne sont pas les seules responsables de la structure
secondaire des protéines. Il existe par exemple des ponts disulfure (liaison covalente qui
s’établit entre deux atomes de soufre présents dans le « résidu acide aminé »).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
28. a. Pour chaque molécule H-X, les interactions qui existent entre ces molécules à l’état
liquide sont des interactions de Van der Waals. À l’état gazeux, on peut considérer que les
interactions entre molécules sont nulles. Donc plus les températures d’ébullition sont élevées,
plus les interactions à l’état liquide sont importantes.
L’évolution des températures d’ébullition pour HCl, HBr et HI est régulière. Seules des
interactions de Van der Waals sont envisageables pour ces composés. On en déduit donc que
les interactions de Van der Waals pour HI sont plus importantes que celles pour HBr qui,
elles-mêmes, sont plus importantes que pour HCl. On remarque que l’élément iode est dans la
5e période de la classification périodique, il possède donc un nombre plus important
d’électrons, donc est plus volumineux que Br et donc que Cl. Une interaction de Van der
Waals est d’autant plus importante que les molécules sont volumineuses. D’où l’évolution
observée.
b. Le fluorure d’hydrogène ne suit pas cette évolution régulière des températures d’ébullition
des H-X. En effet, à l’état liquide, les molécules de HF, en plus des interactions de Van der
Waals, peuvent former entre elles des liaisons hydrogène qui sont des interactions plus
importantes que les interactions de Van der Waals. D’où une augmentation de la température
d’ébullition de HF.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercices de synthèse
29. On met en contact un corps chaud, la boisson à rafraîchir et un corps froid, l’eau (liquide
ou solide) à 0 °C. Un transfert thermique va s’opérer entre ces deux systèmes, jusqu’à ce
qu’ils soient à la même température. Le corps chaud se refroidit.
- Situation 1 : le corps chaud doit fournir de l’énergie pour mettre en fusion 10 g d’eau solide
à 0 °C (- = (m/M) u -m,fus) puis pour réchauffer 10 g d’eau liquide de 0 °C à la température
finale.
- Situation 2 : le corps chaud doit fournir de l’énergie seulement pour réchauffer 10 g d’eau
liquide de 0 °C à la température finale.
Dans la situation 2, le corps chaud doit fournir moins d’énergie, donc sa température baissera
moins.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
30. a. L’adénine et la thymine peuvent s’associer par l’intermédiaire de deux liaisons
hydrogène.
H
N N H O
N A N H N T
H
N N
O H
N G N H N C
H
N N
N H O H
H
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
31. 1. a. Ce composé peut former des liaisons hydrogène par l’intermédiaire des deux atomes
d’hydrogène reliés à un atome d’oxygène (soit celui de la fonction alcool et celui de la
fonction acide carboxylique).
b. On peut former une liaison intramoléculaire. (Remarque : ici O–H---O ne sont pas alignés,
mais la présence d’une liaison hydrogène permet de former un cycle à six atomes.)
H
O
O
liaison hydrogène
H intramoléculaire
O
2. a. L’acide 3-hydroxybenzoïque peut former des liaisons hydrogène par l’intermédiaire des
mêmes atomes que l’acide salicylique. En revanche, il ne peut pas former de liaisons
hydrogène intramoléculaires, les atomes étant trop éloignés. Les deux atomes d’hydrogène
sont disponibles ici (contre un seul pour l’acide salicylique) pour former des liaisons
hydrogène intermoléculaires.
L’acide 3-hydroxybenzoïque peut donc former plus de liaisons hydrogène intermoléculaires
que l’acide salicylique.
b. Les interactions intermoléculaires sont plus importantes pour l’acide 3-hydroxybenzoïque
(Van der Waals et deux liaisons hydrogène) que pour l’acide salicylique (Van der Waals de
même ordre de grandeur, car même taille de molécule, et une liaison hydrogène).
Choix pédagogiques. Ce chapitre suit immédiatement celui sur les solides ioniques et
moléculaires et sur les interactions assurant leur cohésion.
Le point de départ de la progression choisie est un classement expérimental des solvants
(solvants polaires et solvants apolaires). Une interprétation microscopique, à l'aide des
notions de polarité et d'électronégativité, permet ensuite de prévoir la polarité ou l'apolarité
d'un solvant : c'est une problématique courante du chimiste, constamment confronté au
problème du choix du solvant pour les espèces qu'il étudie ou synthétise. La préparation de
solutions ayant déjà été traitée en classe de seconde, c'est un aspect nouveau pour les élèves,
et spécifique aux solutions ioniques, qui sera mis en valeur dans ce chapitre : on ne s'intéresse
plus seulement à la masse ou à la quantité de matière de solide ionique qui a été dissous par
litre de solution, mais à la concentration de chaque ion dans la solution, en s'appuyant sur la
conservation de la matière lors d'une dissolution, à l'aide d'un tableau d'évolution.
Suite à cette conclusion, les élèves peuvent être guidés, et en déduire que les ions cuivre (II) et
les ions nickel (II) précipitent avec des ions de la solution de silicate de la solution initiale pour
former les tiges colorées.
Pour aller plus loin, il est aussi possible d'évoquer le phénomène de croissance des tiges
colorées vers le haut au fur et à mesure de la formation du jardin chimique. Les précipités
formés sont sous forme de membranes délimitant des cellules ; l'intérieur de ces cellules est
plus concentré en ions (entre autres Cu2+) que l'extérieur. Cette différence de concentration fait
entrer de l'eau dans les cellules (c'est le phénomène d'osmose) : la membrane de la cellule se
casse, et se reforme juste à côté, et ainsi de suite.
Découvrir et réfléchir
Commentaires. Cette première activité s'appuie dans un premier temps sur l'observation de
photographies d'une expérience de dissolution ; une démarche d'investigation conduit ensuite
les élèves à proposer un classement expérimental des solvants : les solvants dits polaires
dissolvent bien les solides ioniques et certains solides moléculaires (polaires), et les solvants
dits apolaires dissolvent bien des solides moléculaires comme le diiode. Cette activité donne
aussi aux élèves l'occasion de faire une synthèse de leurs (nombreuses) observations
expérimentales pour les exposer oralement à l'ensemble de la classe.
Remarques : l'activité telle qu'elle est proposée ici ne permet pas d'établir une échelle de
polarité des solvants, qui seront considérés soit comme polaires, soit comme apolaires. La
photographie d'expérience montre que le diiode est soluble dans l'acétate d'éthyle et le
dichlorométhane : on en déduit, à la question 1. c, que ces deux solvants sont apolaires, alors
que ces solvants sont en fait faiblement polaires. De plus, pour éviter d'éventuelles difficultés
d'interprétation, nous avons choisi des solvants et des solides différents dans les deux parties
(observation d'une photographie d'expérience et démarche d'investigation). En effet, le diiode
(solide moléculaire apolaire) est en fait aussi soluble dans l'éthanol (solvant classé comme
polaire dans la démarche d'investigation) : la polarité n'est en fait pas la seule propriété à
prendre en compte pour interpréter la solubilité d'une espèce dans un solvant.
Réponses
Démarche d’investigation
Assez rapidement, les élèves doivent se rendre compte que pour être menée à bien, cette
activité nécessite de l'organisation. Ils doivent réfléchir à une stratégie pour éviter de perdre du
temps et de mélanger les diverses observations. Une possibilité est de préparer cinq tubes à
essais sur un portoir ; dans chaque tube, on introduit l'un des solvants : dans le premier, l'eau,
dans le deuxième, l'éthanol, dans le troisième, l'acétone, dans le quatrième, le cyclohexane, et
dans le dernier, l'éther de pétrole. Le solide testé est alors introduit dans chaque tube. Pour
chaque solide, on préparera les cinq tubes de solvants de la même façon.
Avant de commencer, il peut aussi être judicieux de préparer un tableau dans lequel seront
récapitulées les observations.
Au-delà de la question posée, les élèves peuvent se demander si les solvants proposés sont
miscibles entre eux, et ils peuvent répondre à cette nouvelle question en mettant en œuvre des
manipulations. Ils découvriront alors que trois solvants – l'eau, l'acétone, l'éthanol – sont
miscibles entre eux mais non miscibles avec les deux autres (le cyclohexane et l'éther de
pétrole). De même, le cyclohexane et l'éther de pétrole sont miscibles entre eux mais non
miscibles avec les trois autres solvants proposés. Ainsi, pour « économiser » des tubes à
essais, les élèves pourront introduire deux solvants non miscibles dans un même tube pour
tester la solubilité d'un solide ionique dans ces deux solvants.
incolore, le solide étudié peut être considéré comme non soluble dans ce solvant. Dans le cas
contraire, le solide étudié est considéré comme soluble dans le solvant.
Une fois que l'on sait si les solides ioniques proposés sont solubles ou non dans les différents
solvants, on peut classer les solvants comme polaires (s'ils dissolvent les solides ioniques) ou
apolaires (s'ils ne dissolvent pas les solides ioniques).
Les deux solides ioniques utilisés (permanganate de potassium et chlorure de cobalt) sont
solubles dans l'eau, l'éthanol et l'acétone : ces trois solvants sont donc polaires (en effet,
d'après le 1. c, les solides ioniques sont solubles dans les solvants polaires).
Les solides ioniques utilisés ne sont pas solubles dans le cyclohexane et l'éther de pétrole. Ces
deux solvants sont vraisemblablement apolaires.
Si la miscibilité des différents solvants a aussi été testée, les résultats confirment ce classement
des solvants : les trois solvants miscibles entre eux – l'eau, l'éthanol, l'acétone – ont
vraisemblablement des propriétés communes ; ils sont polaires, et non miscibles avec les deux
autres solvants, apolaires, le cyclohexane et l'éther de pétrole. Ces deux solvants apolaires sont
aussi miscibles entre eux.
Le cyclohexane et l'éther de pétrole solubilisent en revanche deux solides moléculaires, le rouge
soudan (III) et la paraffine : ces deux solides moléculaires se comportent donc comme le diiode
(vu dans la première partie de l'activité), ce sont des solides moléculaires solubles dans des
solvants apolaires. De même que le diiode, le rouge soudan (III) et la paraffine ne sont pas
solubles dans des solvants polaires (comme l'eau, l'éthanol et l'acétone).
Le glucose, qui est aussi un solide moléculaire, n'est, lui, pas soluble dans le cyclohexane et
l'éther de pétrole, et il est soluble dans l'eau. Il n'a donc pas les mêmes propriétés que la
paraffine et le rouge soudan (III). Mais il ne se dissout ni dans l'éthanol ni dans l'acétone. La
polarité du solvant n'est donc pas suffisante pour comparer le comportement du glucose dans
l'eau, l'éthanol et l'acétone. On peut aussi déduire de cette expérience que l'eau a des propriétés
que ni l'éthanol, ni l'acétone n'ont. L'eau est polaire, mais pas seulement !
CONCLUSION
Trois types de solides ioniques ont été mis en évidence : les solides ioniques, les solides
moléculaires comme le rouge soudan (III) et la paraffine (solubles dans des solvants apolaires),
et les solides moléculaires comme le glucose (soluble dans l'eau et non soluble dans des
solvants apolaires).
Trois types de solvants ont aussi été mis en évidence : l'eau (solvant polaire et qui a aussi
d'autres propriétés), les solvants polaires (éthanol, acétone) et les solvants apolaires (éther de
pétrole, cyclohexane).
Les élèves peuvent penser à qualifier de polaires les solides moléculaires solubles dans les
solvants polaires, et d'apolaires les solides moléculaires solubles dans les solvants apolaires.
Remarque : la paraffine peut être obtenue en râpant une bougie (composée majoritairement
de paraffine).
Réponses
2. Interpréter
a. La structure électronique de l'atome d'oxygène est : (K)2(L)6. L'atome d'oxygène a tendance
à gagner deux électrons pour satisfaire la règle de l'octet.
b. L'atome d'hydrogène peut perdre un électron et former l'ion H+. Il lui est en revanche
difficile de gagner un électron pour former l'anion H–, à cause des répulsions électrostatiques
entre les deux électrons, qui seraient alors proches l'un de l'autre, autour du noyau.
3. Conclure
a. D'après le texte du document 3, l'électronégativité est « un paramètre mesurant la capacité
d'un atome à attirer à lui les électrons d'une liaison dans laquelle il est engagé : plus un atome
est avide d'électrons, plus il est électronégatif ». Or, l'atome d'oxygène cherche à gagner des
électrons (pour satisfaire la règle de l'octet), tandis que l'atome d'hydrogène est capable d'en
perdre un pour former l'ion H+ : l'atome d'oxygène est donc sans doute plus électronégatif que
l'atome d’hydrogène.
b. Le doublet liant entre un atome d'oxygène et un atome d'hydrogène est plus attiré par
l'atome d'oxygène (plus électronégatif) : il n'est donc pas partagé équitablement entre l'atome
d'oxygène et l'atome d'hydrogène, et la liaison O–H est donc polaire.
c. Les électrons des liaisons O–H de la molécule d'eau sont plus attirés par l'atome d'oxygène
que par les atomes d'hydrogène : tout se passe comme si la molécule d'eau se chargeait
partiellement négativement du côté de l'atome d'oxygène, et partiellement positivement du
côté des atomes d'hydrogène, ce que l'on peut traduire par le schéma ci-dessous.
2!–
O
!+ H H !+
Réponses
1. Observer
Quand du chlorure de sodium est dissous dans l'eau de l'électrolyseur, la lampe s'allume : la
solution obtenue par dissolution du chlorure de sodium dans l'eau conduit donc le courant
électrique.
2. Interpréter
a. Ce sont les ions qui sont responsables du caractère conducteur d'une solution. La solution
obtenue par dissolution du chlorure de sodium contient donc des ions. De plus, le test 1 a mis
en évidence la présence d'ions Na+ dans la solution, et le test 2 a mis en évidence la présence
d'ions Cl– (puisqu'il se forme un précipité blanc qui noircit à la lumière quand on introduit une
solution de nitrate d'argent dans la solution obtenue par dissolution du chlorure de sodium).
b. La formule du chlorure de sodium solide est NaCl (s) ; ce cristal ionique contient des ions
sodium Na+ et des ions chlorure Cl–.
c. Lorsque du chlorure de sodium solide est introduit dans l'eau, ses ions sodium Na+ et ses
ions chlorure Cl– sont dispersés au sein de la solution.
3. Conclure
a. L'équation traduisant la dissolution du chlorure de sodium dans l'eau peut s'écrire :
NaCl (s) ! Na+ (aq) + Cl– (aq)
(En utilisant la notation « (aq) » vue en classe de Seconde pour les espèces dissoutes en
solution aqueuse.)
b. CuCl2, 2 H2 O (s) ! Cu2+(aq) + 2 Cl– (aq) + 2 H2O (l).
Attention à bien respecter les lois de conservation de l'élément et de la charge pour l'écriture de
cette équation.
Réponses
La quantité de matière d'ions A– dans la solution est donc le double de celle de solide ionique
dissous : n = 2 n0.
Donc n0 = n / 2 = (c0 ! V) / 2.
On en déduit la masse m de solide à dissoudre : m = n0 ! M = [(c0 ! V) / 2] ! M.
A.N. : m = [(2,8 ! 10–4 ! 0,250) / 2] ! 1160,5 = 0,041 g = 41 mg.
Remarque : si l'on dispose d'une balance au centième de gramme, la pesée manquera
évidemment de précision, mais la suite du TP peut quand même être interprétée : on ne pourra
alors donner qu'un chiffre significatif dans la valeur de c0 : avec une telle balance, on pourra
considérer que la solution préparée a une concentration c0 = 3 ! 10–4 mol.L–1.
b. - Poser une coupelle de pesée vide, propre et sèche sur la balance et faire le zéro (tarer).
- Peser, sur cette coupelle de pesée, une masse de 41 mg du dimère calcique du bleu patenté.
- Introduire ce prélèvement dans une fiole jaugée de 250 mL, éventuellement à l'aide d'un
entonnoir à solide.
- Rincer la coupelle (et l'entonnoir) à l'eau distillée, et récupérer l'eau de rinçage dans la fiole.
- Remplir la fiole aux deux tiers environ avec de l'eau distillée, agiter latéralement.
- Compléter la fiole avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge ; boucher et agiter
vigoureusement.
c. La quantité de matière d'ions A– dans le prélèvement d'un volume V0 de solution S0 est égale
à la quantité de matière d'ions A– dans le volume V1 de solution diluée S1 : c0 ! V0 = c1 ! V1.
On en déduit V0 = (c1 ! V1) / c0.
A.N. : V0 = ( 0,050 ! c0 ! V1) / c0 = 0,050 ! V1 = 0,050 ! 0,100 = 5,0 ! 10–3 L = 5,0 mL.
d. - Prélever, à l'aide d'une pipette jaugée de 5 mL, un volume V0 = 5,0 mL de la solution S0.
- Introduire ce prélèvement dans une fiole jaugée de 100 mL.
- Introduire de l'eau distillée jusqu'à moitié environ de la fiole ; agiter latéralement.
- Compléter avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge ; boucher ; agiter vigoureusement.
2. Conclure
a. La loi de Beer-Lambert permet d'écrire : A640 = " ! c1,exp ; ! est l'épaisseur de la cuve en cm
( ! = 1,0 cm) ; on mesure A640 = 1,1.
On en déduit c1,exp = A640 / (" ! ).
A.N. : c1,exp = 1,1 / (7,8 ! 104 ! 1,0) = 1,4 ! 10–5 mol.L–1 ;
et c0,exp = c1,exp / 0,050 = 2,8 ! 10–4 mol.L–1.
b. La concentration attendue en bleu patenté est c0 = 2,8 ! 10–4 mol.L–1 (ou 3 ! 10–4 mol.L–1,
si la solution de départ a été préparée avec une balance au centième de gramme).
Un écart inférieur à 10 % peut s'expliquer par des imprécisions de mesure, en particulier lors
de la pesée du bleu patenté V.
Un gros écart (par exemple un facteur 2 entre c0 et c0,exp) s'explique sans doute par une erreur
de raisonnement, lors de la préparation de la solution S0 par dissolution : attention, la
dissolution d'une mole de solide ionique conduit à la formation de deux moles d'ions A–.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. électrons
b. moins ; doublet
c. litre ; mol.L–1
d. neutre ; égale
2. QCM
a. polaire
b. polaire
c. peut être apolaire
d. CuCl2 (s) ! Cu2+ (aq) + 2 Cl– (aq)
e. [Na+] = [Cl–] = 1,0 mol.L–1
f. trois fois plus d'ions chlorure que d'ions ferrique
3. Les atomes constituant le pentane ayant des électronégativités voisines, ce solvant est
apolaire.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4. L'atome de brome est plus électronégatif que l'atome d'hydrogène : l'atome de brome attire à
lui les électrons de la liaison H–Br, il acquiert une charge partielle négative, tandis que l'atome
d'hydrogène acquiert une charge partielle positive. Le centre géométrique des charges partielles
positives est sur l'atome d'hydrogène, il est bien distinct du centre géométrique des charges
partielles négatives (sur l'atome de brome). La molécule est donc polaire.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. Les deux solvants étant non miscibles, on observe deux phases dans le tube à essais : la
phase inférieure contient l'eau, et la phase supérieure contient le cyclohexane, moins dense.
L'eau est un solvant polaire, le cyclohexane est apolaire (car constitué d'atomes
d'électronégativités voisines).
Le diiode I2 est un solide moléculaire apolaire, car constitué de deux atomes du même élément
chimique, et ayant donc la même électronégativité. Il se dissout donc bien dans le cyclohexane
(apolaire), mais pas dans l'eau (polaire). Le chlorure de cobalt est un solide ionique, qui se
dissout bien dans un solvant polaire comme l'eau, mais qui ne se dissout pas dans un solvant
apolaire comme le cyclohexane.
La phase inférieure, aqueuse, sera donc rose pâle (couleur de l'ion cobalt dissous en solution
aqueuse), et la phase supérieure sera violette (couleur du diiode dissous dans le cyclohexane).
6. a. La notation « (aq) » signifie que l'ion correspondant est dissous dans l'eau, et donc
entouré d'un cortège de molécules d'eau. Il est dit solvaté, ou plus précisément, hydraté, si le
solvant est l'eau.
b. C'est le côté chargé partiellement positivement (soit le côté des atomes d'hydrogène) des
molécules d'eau qui s'oriente à proximité d'un anion (chargé négativement) (voir le schéma (a)
de la figure 13 p. 225, dans le cours).
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7. Dans chaque cas, il faut faire attention à respecter la loi de conservation des éléments
chimiques et de la charge électrique : à gauche de la flèche figure un solide, donc électriquement
neutre. À droite de la flèche, il doit donc y avoir autant de charges positives que de charges
négatives.
a. KCl (s) ! K+ (aq) + Cl– (aq)
b. FeSO4 (s) ! Fe2+ (aq) + SO42– (aq)
c. AlCl3 (s) ! Al3+ (aq) + 3 Cl– (aq).
Pour compenser les trois charges positives élémentaires portées par l'ion Al3+, il faut trois
charges élémentaires négatives, soit trois anions chlorure.
d. K2CO3 (s) ! 2 K+ (aq) + CO32– (aq).
Pour compenser les deux charges négatives élémentaires portées par l'ion CO32–, il faut deux
charges élémentaires positives, soit deux cations potassium.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8. a. NaOH (s) ! Na+ (aq) + OH– (aq)
b. FeBr3 (s) ! Fe3+ (aq) + 3 Br– (aq)
c. Na2S2O3 (s) ! 2 Na+ (aq) + S2O32– (aq)
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. Un ion Co2+ apporte deux charges élémentaires positives. Il faut donc deux charges
élémentaires négatives pour les compenser, qui sont apportées par deux ions Cl–. Pour que la
solution soit neutre, il faut donc qu'elle contienne deux fois plus d'ions chlorure que d'ions
cobalt ; la quantité de matière d'ions chlorure est donc le double de celle d'ions cobalt :
n = 2n
Cl -
Co
.2+
10. L'eau contenue dans l'air dissout des cristaux de chlorure de calcium quand elle est à leur
contact : ce n'est donc pas de l'eau seule qui tombe dans le bac, mais une solution aqueuse de
chlorure de calcium. La dernière phrase, pour être exacte d'un point de vue chimique, devrait
être réécrite : « La solution aqueuse de chlorure de calcium obtenue est ensuite récoltée dans un
bac spécial qu'il faut vider dans les sanitaires. »
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. a. La quantité de matière n s'exprime en mole (mol), le volume V en litre (L) et la
concentration molaire [SO42–] en mole par litre (mol.L–1).
b. On obtient des moles (unité de la quantité de matière) en multipliant des mol.L–1 (moles par
litre) par des L (litres), c'est-à-dire en multipliant une concentration molaire par un volume.
On en déduit la relation utile pour compléter le tableau : n = [SO42–] ! V.
- introduire le solide pesé dans une fiole jaugée de 100 mL, à l'aide éventuellement d'un
entonnoir à solide ;
- rincer la coupelle (et l'entonnoir) à l'eau distillée, en récupérant l'eau de rinçage dans la fiole ;
- compléter la fiole aux deux tiers environ avec de l'eau distillée, agiter latéralement ;
- compléter la fiole jaugée avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge ; boucher et agiter
vigoureusement.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. L'atome d'oxygène est plus électronégatif que l'atome de carbone, chacune des liaisons
C=O est donc polarisée. L'atome de carbone porte une charge partielle positive. Chaque atome
d'oxygène porte une charge partielle négative. Le centre géométrique G+ des charges partielles
négatives est situé sur l'atome de carbone, de même que le centre géométrique G– des charges
partielles négatives : cette molécule est donc apolaire.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. Dans la molécule de sulfure d'hydrogène, l'atome de soufre est plus électronégatif que
l'atome d'hydrogène. Chaque liaison S–H est polarisée : chaque atome d'hydrogène de la
molécule est porteur d'une charge partielle positive #+, et l'atome de soufre est porteur de la
charge partielle négative 2 #–.
Le centre géométrique G– des charges partielles négatives, situé sur l'atome de soufre, ne
coïncide pas avec le centre géométrique G+ des charges partielles positives, situé au milieu du
segment formé par les deux atomes d'hydrogène.
2–
SO4 est donc n
SO2!
= xmax = n. On en déduit la concentration des différents ions dans la
4
solution obtenue :
[Na+] = (2 n) / V et [SO42–] = n / V.
A.N. : [Na ] = (2 ! 0,025) / 0,250 = 0,20 mol.L–1 et [SO42–] = 0,025 / 0,250 = 0,10 mol.L–1.
+
Exercices d’entraînement
Le centre géométrique des charges partielles positives et celui des charges partielles négatives
sont donc confondus : la molécule de tétrafluoroéthylène est donc apolaire.
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22. L'atome d'azote est plus électronégatif que chacun des atomes d'hydrogène : il acquiert
donc une charge partielle négative, et est donc le centre géométrique des charges partielles
négatives de la molécule.
Chaque atome d'hydrogène acquiert une charge partielle positive #+ : le centre géométrique des
charges partielles positives coïncide donc avec le centre de gravité du triangle équilatéral formé
par les trois atomes d'hydrogène.
Le centre géométrique des charges partielles positives et celui des charges partielles négatives
ne sont donc pas confondus : la molécule d'ammoniac est donc polaire.
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23. a. Dans le tube à essais, on observe un liquide incolore (le pentane), et un dépôt de solide
au fond.
Le pentane C5 H12, constitué d'atomes d'électronégativités voisines, est un solvant apolaire. Un
solide ionique comme le sulfate de cuivre n'est donc pas soluble dans le pentane, ce qui
explique que ce solide ionique se dépose au fond du tube contenant le pentane.
b. L'eau est un solvant polaire, dans lequel le sulfate de cuivre est très soluble ; quand de l'eau
est introduite dans le tube et que le contenu du tube est agité, le sulfate de cuivre se dissout
dans l'eau, ce qui conduit à la formation d'ions cuivre (II) et d'ions sulfate solvatés. On
n'observe plus de dépôt solide dans le tube.
L'eau et le pentane étant non miscibles, on observe deux phases liquides : le pentane, de
densité par rapport à l'eau inférieure à 1, constitue la phase supérieure, incolore, au-dessus de
la phase aqueuse (de couleur bleue, à cause de la présence des ions Cu2+ dissous dans l'eau).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
24. a. Sans agent tensioactif, l'émulsion ne serait pas stable : l'huile se séparerait de la phase
aqueuse, l'eau et l'huile étant des solvants non miscibles.
b. La partie polaire de l'agent tensioactif est très soluble dans un solvant polaire comme l'eau.
Sa longue partie apolaire est au contraire soluble dans un solvant apolaire comme l'huile. La
partie polaire a donc une grande affinité pour les phases aqueuses, elle est dite hydrophile. La
partie apolaire a une grande affinité pour les phases huileuses : elle est dite lipophile (ou
hydrophobe).
c. La partie apolaire du tensioactif est lipophile, elle se place donc sur la gouttelette, tandis que
sa partie polaire, hydrophile, se place du côté de l'eau.
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25. a. C'est la partie apolaire des ions carboxylate qui s'orientent à proximité de la tache de
gras.
b. Les frottements mécaniques finissent par arracher la tache de gras au tissu ; l'espèce grasse
se retrouve dans l'eau, mais entourée d'ions carboxylate (schéma ci-dessous).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
26. a. (NH4)2 Fe(SO4)2, 6 H2 O (s) ! 2 NH4 + (aq) + Fe2+ (aq) + 2 SO42– (aq) + 6 H2 O (l)
b. La quantité de matière d'ions Fe2+ dans la solution souhaitée est n = [Fe2+] ! V.
La dissolution d'une mole de sel de Mohr conduit à la formation d'une mole d'ions Fe2+.
Il faut donc dissoudre la quantité de matière n de sel de Mohr, ce qui correspond à une masse :
m = n ! M = [Fe2+] ! V ! M.
A.N. : m = 0,020 ! 0,1000 ! 392 = 0,78 g.
c. D'après l'équation de la réaction de dissolution, il y a deux fois plus d'ions NH4 + que d'ions
Fe2+ en solution, donc [NH4 +] = 2 ! [Fe2+] = 2 ! 0,020 = 0,040 mol.L–1.
Il y a aussi deux fois plus d'ions SO42– que d'ions Fe2+ en solution, donc :
[SO42–] = 2 ! [Fe2+] = 2 ! 0,020 = 0,040 mol.L–1.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
27. a. Calculons dans un premier temps la concentration molaire en ions nitrate de la solution
dont on dispose.
Si la masse molaire du nitrate de calcium est notée M, la quantité de matière n de nitrate de
calcium dissous est n = m / M.
Dressons et complétons le tableau du système correspondant à la préparation de la solution
dont on dispose au début de l'exercice.
Exercices de synthèse
30. - L'atome de chlore est beaucoup plus électronégatif que l’atome d'hydrogène : la liaison
H–Cl de la molécule de chlorure d'hydrogène est polaire. Le centre géométrique des charges
partielles positives (situé sur l'atome d'hydrogène) et le centre géométrique des charges
partielles négatives (situé sur l'atome de chlore) sont donc distincts. La molécule de chlorure
d'hydrogène est donc polaire, et donc très soluble dans un solvant polaire comme l'eau.
- La teinte rose de l'hélianthine met en évidence la présence d'ions H+ en plus grande
concentration qu'au départ ; la formation du précipité blanc en présence de nitrate d'argent met
en évidence des ions chlorure Cl–. Lors de la dissolution du chlorure d'hydrogène gazeux, il y a
donc eu formation d'ions H+ et d'ions Cl–.
- L'équation de la réaction qui s'est produite dans le ballon peut donc s'écrire :
HCl (aq) ! H+ (aq) + Cl– (aq).
- Le « jet d'eau » observé peut s'expliquer par la grande solubilité du chlorure d'hydrogène
gazeux dans l'eau : il se dissout dans l'eau avec laquelle il est en contact dès l'ouverture de la
pince. La quantité de gaz dans le ballon diminue, ce qui entraîne une diminution de pression du
gaz dans le ballon : l'eau du cristallisoir est alors aspirée dans le ballon.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
31. a. Ba2+ (aq) + SO42– (aq) ! BaSO4 (s)
b. Pour vérifier que le filtrat ne contient plus d'ions sulfate, il suffit d'introduire quelques
millilitres de filtrat dans un tube à essais, puis d'ajouter quelques gouttes de la solution de
chlorure de baryum. Si aucun précipité blanc ne se forme, cela confirme que le filtrat ne
contient plus d'ions sulfate.
c. Si l'on note M la masse molaire du sulfate de baryum, la quantité de matière de précipité
obtenu est n = m / M = m / [M(Ba) + M(S) + 4 ! M(O)].
A.N. : n = 0,720 / (137,3 + 32,0 + 4 ! 16,0) = 3,09 ! 10–3 mol.
d. Construisons un tableau d'évolution. On note n1 la quantité de matière d'ions baryum (en
excès) dans le volume V1 de solution de chlorure de baryum.
Les ions baryum ont été introduits en excès : les ions sulfate ont donc été introduits en défaut,
et on a donc n' – xmax = 0, soit n' = xmax.
Or, la quantité de matière de précipité formé est xmax = n.
On a donc n = n'.
e. La concentration des ions sulfate dans l'eau de Contrex est donc [SO42–] = n' / V' = n / V'.
A.N. : [SO42–] = (3,09 ! 10–3) / 0,250 = 0,0124 mol.L–1.
cm = [SO42–] ! [(M(S) + 4 ! M(O)].
A.N. : cm = 0,0124 ! (32,0 + 4 ! 16,0) = 1,19 g.L–1.
http://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/XML/db/csphysique/metadata/LOM_CSP_psa.xml
L'eau pénètre entre les chaînes du polymère, d'une part à cause de la répulsion électrostatique
qui existe entre elles, et d'autre part sous l'effet de l'attraction des groupements hydrophiles
(ioniques ou polaires du polymère). Sous l'effet de l'insertion de l'eau, le réseau se déploie, le
matériau gonfle.
Choix pédagogiques. Ce chapitre permet de poursuivre l’étude des molécules organiques commencée en
classe de seconde. Elle présente deux classes fonctionnelles de base de la chimie organique, la classe
fonctionnelle des alcanes, molécules de formule brute CnH2n+2 (n entier positif non nul) et la classe
fonctionnelle des alcools, caractérisée par le groupe caractéristique hydroxyle –OH, porté par un atome de
carbone qui ne porte pas d’autre groupe caractéristique et qui n’est pas engagé dans une double liaison
C=C.
Ce chapitre est l’occasion d’introduire les premières notions de nomenclature, outil indispensable des
chimistes pour la communication scientifique.
Enfin, la technique expérimentale de la distillation fractionnée est présentée.
Des vidéos ont été réalisées pour illustrer les activités de ce chapitre et aider à leur compréhension. Elles
sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
Découvrir et réfléchir
Réponses
CH CH CH2 CH3
CH3 CH CH2 CH2
OH CH3
CH CH CH
CH3 CH CH2 CH3
2. Débattre
Exemple :
CH3 CH3
CH CH OH
CH3 CH CH2
CH3
La question posée doit amener les élèves à dire que les chimistes organiciens sont capables de synthétiser
à peu près n’importe quelle structure organique.
Commentaires. Les notions de miscibilité et la solubilité sont étroitement liées. Alors que la solubilité
est une grandeur physique mesurable, la miscibilité est un terme utilisé par décrire l’état final d’un
mélange de deux liquides.
Produits de l’expérience 1
- Eau distillée
- 15 mL d’éthanol
Produits de l’expérience 2
- Eau distillée
- 5 mL de butan-1-ol
- Rouge soudan III
Réponses
1. Observer
Dans chaque cas on n’observe qu’une phase.
2. Conclure
L’éthanol et l’eau sont totalement miscibles.
Commentaires. Les espèces distillées ont été choisies en raison de la très bonne séparation qui peut être
réalisée par distillation fractionnée. Demander aux élèves de ne pas jeter les produits de distillation : ils
peuvent être mélangés afin de servir aux groupes suivants.
Matériel
- Montage de distillation fractionnée
- Éprouvette graduée de 50 mL
- Balance
Réponses
2. Interpréter
Lors des phases de test, nous avons observé une température de distillation du pentane de 35 °C (au lieu
de 36 °C), ce qui reste tout à fait dans la barre d’incertitude de mesure.
Il est raisonnable d’affirmer que les espèces distillées sont des corps purs, car les valeurs de deux
caractéristiques physiques sont celles de la littérature.
3. Conclure
Le pentane, distillé en premier, est le plus volatil.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. trois ou quatre
b. hydroxyle
c. classe
d. miscible
e. grande
f. distillation fractionnée
2. QCM
a. ramifiée
b. 2-méthylpentane
c. secondaire
d. 3-méthylbutan-2-ol
CH2 CH3
CH3 CH
CH3
2-méthylbutane
CH3
CH3 C CH3
CH3
2,2-diméthylpropane
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. a et b
CH3
CH2 CH3 CH
CH3 CH2 CH3 CH3
CH3
CH2 CH2
CH OH
CH3 CH2 OH
CH3 CH2
alcool primaire
alcool primaire
CH2 CH3
CH3 CH CH3
OH
OH C
alcool secondaire CH3 CH3
alcool tertiaire
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8.
CH3
OH
C CH3
CH3 CH2
2-méthylbutan-2-ol
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. Premier tube : une seule phase ; deuxième tube : deux phases.
© Nathan 2011 6/11
Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 14. Alcanes et alcools
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. En raison des propriétés vues dans le cours, les températures d’ébullition sont, par ordre croissant,
celle du méthane, de l’éthane, de l’éthanol et enfin du propan-1-ol.
Espèce
méthane éthane éthanol Propan-1-ol
chimique
Température
-161 °C -89 °C 78 °C 97 °C
d’ébullition
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. a. Les deux chaînes carbonées non cycliques ayant quatre atomes de carbone sont :
C C C C
et .
Dans les deux cas, le groupe hydroxyle –OH peut se lier à deux atomes de carbone différents de la chaîne
carbonée, ce qui conduit aux quatre alcools suivants :
b. La classe de l’alcool est définie par le nombre d’atomes de carbone liés à l’atome de carbone porteur
du groupe hydroxyle –OH.
Dans les cas a et c, le groupe –OH est lié à un atome de carbone, lui-même lié à un seul autre atome de
carbone : ce sont des alcools primaires.
Dans le cas b, le groupe –OH est lié à un atome de carbone, lui-même lié à deux autres atomes de
carbone : c’est un alcool secondaire.
Dans le cas d, le groupe –OH est lié à un atome de carbone, lui-même lié à trois autres atomes de
carbone : c’est un alcool tertiaire.
c. Dans les cas a et b, les chaînes carbonées les plus longues comportent quatre atomes de carbone. Dans
les cas c et d, elles comportent trois atomes de carbone. Les molécules sont donc : a. butan-1-ol ;
CH3
CH2 CH3 CH
b. CH3 CH2 CH3 CH3 butan-2-ol ; c. 2-méthylpropan-1-ol ;
d. 2-méthylpropan-2-ol.
Exercices d’entraînement
17.
CH3
OH
C CH3
CH3 CH2
2-méthylbutan-2-ol
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a. (a)-(3) ; (b)-(1) ; (c)-(2)
b.
CH3
CH CH2
CH2 CH OH
CH2 CH2
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. a. 11 groupes CH2, donc 11 autres alcools secondaires.
b. 5 groupes CH3, donc 5 autres alcools primaires ; 6 groupes CH non engagés dans une double liaison,
donc 6 autres alcools tertiaires.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. a. Gaz liquéfiables, éther de pétrole et naphta, essence, kérosène, gazole et produits lourds.
b. Gaz liquéfiables (< 20 °C), éther de pétrole et naphta (20-60 °C), essence (60-180 °C), kérosène (180-
280 °C), gazole (280-360 °C) et produits lourds (plus de 390 °C).
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. 1.
2. Rôle :
- du thermomètre : mesurer la température d’ébullition de l’espèce qui est en train d’être distillée ;
- du réfrigérant à eau latéral : liquéfier les vapeurs de l’espèce chimique qui est en train d’être distillée ;
- du support élévateur : retirer rapidement et dans de bonnes conditions de sécurité le dispositif de
chauffage.
3. a. Le récipient contient le pentane, car sa température correspond à la température d’ébullition observée
pour ce volume.
b. Tout le pentane a été distillé ; il reste donc 10 mL d’hexane et 20 mL d’heptane.
Exercices de synthèse
22.
OH
CH2 CH3
CH3 CH
CH3
3-méthylbutan-2-ol
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
26. a. Il faut retirer deux atomes d’hydrogène pour passer du butane au cyclobutane.
b. Un alcane possédant n atomes de carbone a pour formule brute CnH2n+2.
c. En s’inspirant de la remarque a., un cyclane possédant n atomes de carbone a donc pour formule brute
CnH2n.
d. La réponse à la question posée est donc : CnH2nO.
Choix pédagogiques
Après avoir étudié les interactions entre deux corps en s’appuyant sur les lois de Coulomb et
de Newton, c’est un nouveau cadre théorique qui est introduit dans ce chapitre avec le concept
de champ. Nous avons choisi d’aborder ce concept à travers des exemples variés de la vie
quotidienne ou déjà étudiés en classe avant d’introduire et de caractériser les champs
magnétique, électrostatique, de gravitation. Par ailleurs, nous avons choisi de montrer l’intérêt
scientifique et l’importance de ce concept en développant différents exemples de champs et
applications dans le cadre des exercices et des sujets de « Culture scientifique et citoyenne ».
Des animations, des simulations et des vidéos ont été créées pour illustrer ce chapitre et aider
à sa compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
Remarque : pour les exercices 11, 19 et 27, les valeurs des rayons et des masses de la Terre,
du Soleil et de Mars, ainsi que la distance Terrre-Soleil ne sont pas dans les rabats des
spécimens. Ces valeurs ont été ajoutées dans les rabats du manuel élève comme ci-dessous.
© Nathan 2011 1 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
© Nathan 2011 2 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
Découvrir et réfléchir
Commentaires
L’activité documentaire proposée a pour objectif d’introduire la notion physique de champ sur
des exemples rencontrés soit dans la vie quotidienne soit dans un autre domaine
d’enseignement. Cette activité peut être réalisée par les élèves en autonomie, les résultats
étant par la suite mis en commun et discutés en classe.
La thermographie d’une maison dans son environnement proche fait écho aux préoccupations
écologiques en matière d’énergie et les élèves y retrouveront des représentations déjà
rencontrées. Le planisphère avec la représentation des plaques tectoniques permet de faire le
lien avec ce sujet déjà étudié au collège et approfondi en Sciences de la Terre en 1ère S.
Avec ces deux exemples choisis dans des contextes différents, les élèves abordent la notion de
champ et travaillent sur les caractéristiques du champ en un point et sur une « vue
d’ensemble » des propriétés de celui-ci. Ces deux exemples permettent également de mettre
en évidence les différences entre un champ scalaire et un champ vectoriel. Les élèves ont ainsi
à mettre en œuvre les modèles proposés.
Enfin, les élèves auront à faire une recherche sur les champs intervenant en météorologie et
pourront, par ce biais, réinvestir leurs connaissances dans de nouvelles situations.
Réponses
La température n’est pas constante sur toute la maison, mais certaines zones de température
quasi uniformes existent (de couleur identique).
Les zones chaudes ou froides renseignent notamment sur la déperdition d’énergie vers
l’extérieur, ce qui permet d’adapter l’isolation thermique.
c. La direction et le sens de déplacement des plaques Philippine et Amérique du Nord sont les
mêmes.
d. Nazca : 7 cm vers l’Est, alors que la plaque Amérique du Sud se déplace en moyenne de
1 cm par an vers le Nord ; ces deux plaques voisines ne se déplacent pas dans la même
direction.
Les séismes qui se produisent le long de la côte chilienne sont dus à un phénomène de
subduction : la plaque Nazca s’enfonce sous la plaque Amérique du Sud.
© Nathan 2011 3 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
Plaque Amérique du Sud : direction Sud-Nord, sens vers le Nord, valeur représentée par 1 cm.
Plaque Nazca : direction Ouest-Est, sens vers l’Est, valeur représentée par 7 cm.
Remarque : comparer (et représenter) les vitesses moyennes de déplacement des plaques
amène à faire le rapprochement avec les séismes récents (Nazca et Amérique du Sud au
Chili ; Pacifique, Eurasie et Philippine pour le séisme du Japon).
Sur le Web
http://www.geologie.ens.fr/~vigny/articles/Chili-Concepcion-Eq-1-FR.pdf
Le site http://www.meteo-world.com/ rubrique « Séismes », fournit des indications sur les
séismes en cours ou récents.
© Nathan 2011 4 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
Commentaires
Cette activité a pour objectif de faire étudier aux élèves la topographie d’un champ vectoriel
particulier : le champ magnétique d’un aimant droit.
Au cours de cette activité sont abordées les notions qui seront reprises en cours :
- l’objet-test pour la mise en évidence du champ ;
- les caractéristiques du champ en direction, sens, et valeur ;
- le vecteur champ et les lignes de champ.
Étape 1
Les élèves réalisent l’expérience décrite dans le document 4 : ils disposent l’aimant droit sur
une feuille de papier et repèrent sa position. Ils placent ensuite les aiguilles aimantées en
plusieurs points de la feuille qu’ils ont préalablement définis (par exemple en deux points
différents de l’axe de l’aimant, en deux points symétriques par rapport à cet axe, un point plus
excentré, etc).
En répondant aux questions posées dans l’étape 1, les élèves sont amenés à faire des liens
entre leurs observations expérimentales et les propriétés du champ magnétique et sa
représentation en quelques points.
Sur la représentation qu’ils obtiennent, ils ont une première représentation des propriétés
magnétiques de l’espace au voisinage de l’aimant.
Remarques :
- Les points ne doivent pas être trop proches de l’aimant pour que l’aiguille aimantée sur
pivot ne se déplace pas vers l’aimant. Les élèves repèrent avec soin sur la feuille la direction
et le sens de l’aiguille aimantée en chaque point choisi, puis ils placent correctement la sonde
du teslamètre pour réaliser une mesure de la valeur du champ en chacun de ces points.
- Dans le texte de l’activité n’apparaissent pas les consignes pour réaliser les mesures avec le
teslamètre qui pourront être données oralement.
Étape 2
Les élèves réalisent le spectre magnétique de l’aimant. Ils observent que le vecteur champ
magnétique qu’ils ont tracé aux différents points apparaît tangent à la ligne de champ qui
passe par le même point, ligne de champ qu’ils ont matérialisée avec la limaille de fer.
En conclusion, ils reproduisent le spectre magnétique de l’aimant droit qu’ils ont observé et
généralisent la propriété du vecteur champ magnétique en le représentant en des points
quelconques.
Les résultats de l’étape 2 complète la modélisation du champ magnétique sur l’espace plan
environnant l’aimant droit.
© Nathan 2011 5 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
! Frédéric Hanoteau
Réponses
1. Observer
L’orientation de l’aiguille aimantée, comme la valeur du champ mesurée avec le teslamètre,
dépendent du point choisi au voisinage de l’aimant.
2. Interpréter
a. Le champ magnétique est modifié par la présence de l’aimant : les aiguilles qui étaient
toutes orientées dans la même direction et le même sens, tournent différemment selon le point
où elles sont placées au voisinage de l’aimant.
b. Le champ magnétique est un champ vectoriel car il est caractérisé par une direction, un
sens et une valeur.
c. La représentation dépend des positions relatives de l’aimant et des points (mais elle doit
être faite avec soin).
3. Interpréter
En observant en superposition le spectre magnétique de l’aimant et les vecteurs champ représentés
aux différents points, on note qu’en chaque point le vecteur champ apparaît tangent à la ligne de
champ magnétique qui passe par ce point.
4. Conclure
Les élèves reproduisent l’allure des lignes de champ de l’aimant droit et dessinent le vecteur
champ magnétique en différents points (en tenant compte des propriétés étudiées).
© Nathan 2011 6 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
Commentaires
Les élèves connaissent l’existence du champ magnétique terrestre, ils connaissent la boussole
et l’indication du Nord magnétique qu’elle donne. Par contre, ils ne connaissent pas tous les
caractéristiques de valeur totale, d’inclinaison et de déclinaison qui n’ont pas été étudiées
dans un cadre scolaire. Cette activité est l’occasion de les introduire avec un double point de
vue local puis global.
Par ailleurs, il peut être très riche d’un point de vue scientifique de faire le lien entre les
résultats des mesures étudiées dans cette activité et le modèle du champ magnétique d’un
aimant droit incliné par rapport à l’axe polaire géographique (présenté dans le cours), en
montrant à la fois l’intérêt et les limites de ce modèle simple.
Enfin, cette activité peut être l’occasion d’un travail harmonisé avec les Sciences de la Terre
où les élèves étudient le paléomagnétisme et font référence aux inversions du champ
magnétique terrestre.
Les parties 1. et 2. concernent une activité d’observation, d’interprétation et de modélisation
du champ magnétique local. Ce sont la direction et le sens du vecteur champ
magnétique (total), et donc l’inclinaison, qui sont travaillés ici.
Remarque : la valeur du champ magnétique terrestre étant très faible, elle n’est pas mesurable
avec les teslamètres disponibles dans les lycées. Par ailleurs, la mesure de la déclinaison
nécessite d’avoir des cartes locales adaptées. Aussi, dans cette première approche, nous avons
limité l’étude des caractéristiques du champ magnétique terrestre à sa direction, son sens et
l’évaluation de son inclinaison.
La détermination de la déclinaison et la valeur du champ magnétique terrestre fait l’objet de la
troisième partie de l’activité. Nous avons choisi d’utiliser les cartes établies à l’Institut de
Physique du Globe de Paris (IPGP) à partir des données recueillies par le satellite Oersted ;
ces cartes sont disponibles également dans l’article « Des magnétomètres scalaires pour
l’espace pour cartographier le champ magnétique terrestre » sur le site :
http://www.cea.fr/technologies/omnipresent_magnetisme.
L’objectif de la partie 3. de l’activité est à la fois de compléter les données du champ local
(3.a. et 3.b.), mais également de considérer le champ magnétique terrestre à la surface du
globe dans son ensemble (3.c.) et de permettre le lien avec le modèle du « barreau aimanté »
présenté en cours aussi bien pour l’inclinaison que pour la valeur du champ magnétique.
Ainsi, à la question 3.c. les élèves sont amenés à comparer l’inclinaison du champ magnétique
dans les deux hémisphères et donc la position d’une aiguille aimantée montée sur étrier qui
pointe vers le sol dans l’hémisphère nord et vers le ciel dans l’hémisphère Sud (le signe de
l’inclinaison prend alors son sens). De même, ils peuvent relever l’augmentation de la valeur
du champ magnétique entre l’Équateur et chacun des pôles.
Cette activité peut être initiée par un travail expérimental fait par les élèves travaillant en
petits groupes et poursuivie par eux en autonomie. Un bilan des questions 3.b. et 3.c. utilisant
les cartes peut être établi et discuté ensuite en commun.
© Nathan 2011 7 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
Remarques
- Cette activité peut être exploitée lors de la modélisation du champ magnétique terrestre par
le champ d’un aimant droit. Le champ magnétique des cartes montre des irrégularités que ne
présente pas le modèle. Ceci peut amener à discuter des limites de ce modèle (cartes
correspondant au modèle également disponible sur le site de l’IGPG).
- Il est également possible d’engager les élèves dans une recherche autonome des valeurs de
I, D et B du lieu du lycée, valeurs disponibles sur le site :
http://www.ngdc.noaa.gov/
Ce travail nécessite de déterminer les coordonnées géographiques du lieu du lycée (voir pour
cela des sites donnant les coordonnées GPS).
- Les exercices 23 et 29 sont complémentaires à cette activité (boussole et composante
horizontale du champ magnétique terrestre – déclinaison magnétique)
Sur le Web
http://www.ipgp.fr/pages/06030302.php pour le magnétisme terrestre
Films conférence :
http://www.insu.cnrs.fr/a2623,y-a-t-il-barreau-aimante-centre-terre.html
http://www.insu.cnrs.fr/a2610,terre-peut-elle-perdre-nord.html
http://www.insu.cnrs.fr/a2628,que-se-passe-t-il-lorsque-champ-magnetique-s-inverse.html
Réponses
1. Observer
a. Les aiguilles s’orientent dans un même plan vertical, leur pôle Nord étant tourné dans le
même sens.
b. La valeur de l’inclinaison dépend du lieu. Par exemple, I = 64° à Paris.
2. Modéliser
Voir le schéma ci-contre représentant les deux aiguilles aimantées (sur pivot et sur étrier) en
un même point et le champ magnétique terrestre en ce point.
© Nathan 2011 8 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
I D BTerre
! ! + 60°
! 0° ! 50 µT
B pointe vers la Terre
b. Les deux valeurs de I sont en cohérence (il n’est pas possible sur les cartes d’avoir une
meilleure précision).
c. Au niveau de l’équateur, l’inclinaison est pratiquement nulle (la courbe I = 0 se situe au
voisinage de l’équateur). En se rapprochant du pôle Nord, I augmente : le vecteur champ
magnétique terrestre s’incline de plus en plus vers la Terre et tend vers une valeur de 90° au
pôle Nord. En se rapprochant du pôle Sud, le vecteur champ magnétique s’oriente de plus en
plus vers le ciel.
Au niveau de l’équateur, sur la Terre, la valeur du champ est comprise entre 30 et 40 µT, cette
valeur augmente en se déplaçant vers le pôle Nord (il en est de même en se déplaçant vers le
pôle Sud).
© Nathan 2011 9 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
Commentaires
Cette activité est prévue pour être réalisée par les élèves après l’étude du cours sur le champ
électrique d’un condensateur.
Elle permet de faire un lien avec les connaissances des élèves sur les particules élémentaires,
la découverte et la mesure de la valeur de la charge élémentaire. C’est la raison qui nous a fait
débuter cette activité par des questions sur l’histoire de l’atome.
L’importance de la découverte de Millikan a été couronnée par le prix Nobel en 1923. Le
texte de la présentation du lauréat et celui de la conférence de Millikan sont disponibles sur le
site des prix Nobel de cette année-là :
http://nobelprize.org/nobel_prizes/physics/laureates/1923/
L’expérience historique de Millikan (qui peut être reproduite dans les lycées équipés du
matériel ad hoc) ne peut être intégralement étudiée par des élèves du niveau de 1re S qui n’ont
pas les connaissances nécessaires (les questions de viscosité et de frottements fluides
notamment, ne sont pas connues des élèves à ce niveau). Aussi nous avons proposé l’étude
plus simple d’une goutte d’huile immobile dans le champ électrique régnant entre les deux
plaques d’un condensateur plan.
Une animation (commentaires en anglais) est disponible sur le site :
http://videosphysique.blogspot.com/2010/06/experience-de-la-goutte-dhuile-de.html
Elle permet de compléter le schéma proposé pour l’expérience et de faciliter la
compréhension du principe de celle-ci.
Par ailleurs, nous n’avons pas donné de valeurs numériques qui auraient permis d’accéder par
le calcul à la valeur de la charge q : en effet, dans cette expérience, on ne calcule pas
explicitement la valeur de la masse d’une goutte, mais on accède directement à la charge de la
goutte. Aussi avons-nous choisi, dans la question 3.d., de faire réfléchir les élèves sur les
difficultés d’une telle expérience.
Réponses
© Nathan 2011 10 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
2. Comprendre
!
le texte
!
Le poids P de la goutte d’huile et la force électrique f due au champ électrique régnant entre
les deux plaques sont les deux forces qui s’exercent sur une goutte immobile entre les plaques
(en négligeant la poussée d’Archimède devant ces forces).
D’après le principe d’inertie, lorsque! le système goutte est immobile entre les deux plaques,
! !
ces forces sont opposées. On a donc P + f = 0 .
! !
Remarque : la force f a la direction du champ électrique E , elle est donc perpendiculaire aux
!
plaques, c'est-à-dire qu’ici
!
elle est de direction verticale comme le poids P . Par ailleurs elle
est de sens opposé à P , elle est donc orientée vers le haut.
! ! !
3. a. La force f et le champ E sont de sens opposés, f étant orientée vers le
!
haut, E est orienté de la plaque A vers la plaque B. La plaque A est donc
chargée positivement, la plaque B négativement.
! !
b. f et P ont même valeur soit mg = q E soit q = mg .
E
Sachant que q < 0 , on obtient q = !mg .
E
c. E = U AB , on a donc q = !mgd .
d U AB
4. Pour déterminer la valeur de la charge q, si on néglige la poussée d’Archimède, il est
nécessaire de connaître avec précision la valeur de la tension UAB, de la distance d et de la
masse m de la goutte.
Dans cette expérience, si UAB et d peuvent être mesurés, la masse de la goutte étudiée n’est pas
connue a priori, et n’est pas mesurable directement. Pourrait-on calculer cette masse
aisément ? Oui, si l’on connaît le volume de la goutte et la masse volumique de l’huile. Or,
dans cette expérience on ne peut pas mesurer directement les dimensions de la goutte d’huile
(à noter par ailleurs que, si on veut faire une mesure précise de q, il faut également tenir
compte de la poussée d’Archimède qui s’exerce sur la goutte et donc connaître le volume de
la goutte d’huile).
L’étude de l’équilibre de la goutte n’est pas suffisante pour déterminer sa charge, il est
nécessaire de la compléter en étudiant son mouvement.
© Nathan 2011 11 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. scalaire
b. aimants/courants
c. aiguille aimantée
d. électrostatique.
e. uniforme/ parallèles.
f. la verticale/la Terre
g. gravitation/la Terre.
2 QCM
a. vectoriel
b. est identique dans tout l’espace de l’entrefer. En effet, lorsque dans un espace les
lignes de champ sont parallèles, le champ magnétique est uniforme dans cet espace.
c. est incliné vers la Terre. !
d. n’a pas le même sens lorsque la charge q change
!
de signe. En
!
effet,
!
la force F!
qui
s’exerce sur la charge q est liée au champ E par la relation
! F = q E . Comme E ne
change pas si le signe de la charge q change, le sens de F change.
e. a une valeur donnée par E = U avec d distance entre les plaques.
d
f. Le champ de gravitation est toujours dirigé vers la planète.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 12 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Champ électrostatique (§3 du cours)
! !
7. a. F = q E . ! !
b.
!
Force et champ E ont même direction
! !
; si q > 0 alors E et
F ont même sens ; si q < 0 alors E et F sont de sens opposés.
Si |q| > |q’|, alors |q|E > |q’|E et donc F > F’.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8. a. À l’intérieur d’un condensateur plan, les lignes de champ sont
perpendiculaires aux plaques et le champ électrique y est uniforme. Les
lignes de champ sont orientées vers la plaque négative.
b. En M et N, le vecteur représentant le champ électrique est
perpendiculaire aux plaques, il a le sens de la plaque + vers la plaque –
et a la même valeur E(M) = E(N).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Gravitation et pesanteur (§4 du cours)
! !
9. F = m .
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 13 / 20
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Chapitre 15. Champs et forces
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 14 / 20
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Chapitre 15. Champs et forces
Exercices d’entraînement
© Nathan 2011 15 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a. Entre les deux plaques, le champ électrostatique est uniforme
de direction orthogonale aux plaques et orienté de la plaque A (+)
vers la plaque !
B (-).! !
b. La force f = q E a même direction que E mais son sens dépend
! !
du signe de q. Ici, la force f a un sens de A vers B, comme E donc
q > 0.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
!
19. a. La force de gravitation F qui s’exerce sur l’objet-test de masse m placé en A a pour
direction la droite joignant le point au centre de Mars, elle est orientée vers Mars et a pour
valeur F = GmM Mars .
R2
! Mars ! !
b. La force F et le champ de gravitation en A sont liés par F = m Mars .
! ! F
Mars a la même direction et le même sens que F et sa valeur est Mars = .
m
-11 24 -1
c. 6,67 ! 10 ! 0,642 ! 10 ; Mars = 3,70 N!kg .
Mars =
(3,4 ! 10 6 )2
d. Le champ n’est pas uniforme car il change de direction.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. Ce dessin n’est pas correct, en effet si les lignes de champ se coupaient en un point A, il
existerait en ce point deux champs magnétiques différents (chacun étant tangent à une des
lignes de champ).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 16 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
23. a. Voir schéma ci-contre.
b. E = U AB soit E = 3600 = 3, 6 ! 10 4 V " m -1 .
d 0,10
c. Quand on rapproche les plaques, la valeur du champ augmente
(la valeur de UAB n’est pas modifiée et celle de d diminue).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
!
24. a. Le champ E est orthogonal aux plaques. Il doit être orienté de A vers B.
b. La plaque A! porte une charge positive et la plaque B une charge négative.
c. Le champ E ' doit être orienté de A’ vers B. La plaque A’ porte une charge positive.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 17 / 20
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Chapitre 15. Champs et forces
Exercices de synthèse
© Nathan 2011 18 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
! ! ! !
d. f! = 2e E et f! = - e E , on a donc pour les valeurs des forces :
f! = 2 f!
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
!
27. a. Le vecteur S (A) a la direction de la droite qui joint le centre du Soleil au point A, il est
orienté de A vers O et sa valeur s’exprime par : (A) = GM S avec MS = 1,99 " 1030 kg et
S 2
RS
6
Rs = 696 " 10 m.
S (A) = 274 N ! kg-1 .
!
b. Le vecteur S (B) a la direction de la droite qui joint les centres du Soleil et de la Terre. Il
est dirigé vers le Soleil. En appelant d la distance Terre-Soleil (rayon moyen de l’orbite
terrestre), sa valeur s’exprime par : (B) = GM S .
S
d2
d = 150 " 109 m donc (B) = 6, 67 ! 10 ! 2 ! 10 30 soit (B) = 5, 9 ! 10 "3 N # kg -1.
"11
S S
(150 ! 10 9 )2
!
c. Le champ de gravitation à la surface de la Terre T (B) a une valeur de l’ordre de 10 N!kg-1,
!
elle est donc environ 2 000 fois plus importante que celle de S (B) .
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
28. a. Le pivot permet à l’aiguille de tourner autour d’un axe vertical, mais pour que l’aiguille
reste horizontale, il faut alourdir son pôle Sud ou déplacer la position du pivot.
b. BH = BTerre cos I soit BH = 21 µT.
c. Dans l’hémisphère Sud, le champ magnétique terrestre pointe vers le ciel : le pôle Nord
d’une aiguille aimantée montée sur étrier pointerait donc vers le ciel. Pour que l’aiguille de la
boussole reste horizontale il faut donc alourdir ce pôle Nord. Les boussoles de l’hémisphère
Nord ne sont donc pas identiques aux boussoles de l’hémisphère Sud. Les marins n’utilisent
pas de boussoles sur pivot mais des compas de marine.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
29. a. La valeur de 11,7 T pour un champ magnétique est parmi les plus grandes valeurs
actuellement créées (IRM à haut champ 3 T, à très haut champ 7 T) et représente
2,3 " 105 fois la valeur du champ magnétique terrestre.
b. Réalisation des bobines de l’électro-aimant avec des milliers de kilomètres de fil
supraconducteur (niobium-titane NbTi), qui n’offre aucune résistance au passage du courant
(celui ayant une intensité du courant pouvant atteindre 1 500 A).
Le supraconducteur doit être maintenu à très basses températures (1,8 K) : les bobines
baignent dans de l’hélium superfluide.
© Nathan 2011 19 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 15. Champs et forces
De nombreux points traités dans l’article du site proposé (pages 33 à 35) peuvent être
discutés, comme l’homogénéité du champ sur le volume centré sur le cerveau, le nécessaire
confinement du champ magnétique ou encore les questions liées à la cryogénie.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
30. a. = GM TN avec la masse du trou noir moyen MTN = 10MS et R le rayon du trou noir.
R2
G ! 10M S 6, 67 ! 10 "11 ! 10 ! 2 ! 10 30
= = = 1, 5 ! 1012 N # kg-1 .
R2 (30 ! 10 3 )2
b. = GM S avec MS = 1,99 " 1030 kg, Rs = 696 " 106 m.
S
RS2
S = 274 N ! kg-1 donc = 5, 4 " 10 9.
S
Le champ de gravitation du trou noir à sa « surface » est environ 5 milliards de fois plus
important que celui du Soleil à sa surface.
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© Nathan 2011 20 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
Choix pédagogiques
Dans ce dernier chapitre de la partie du programme « Comprendre - Lois et modèles », nous
faisons appel aux connaissances des élèves concernant différentes formes d’énergie
rencontrées dans les chapitres précédents et en classe de troisième. Il s’agit d’amener les
élèves à découvrir et exploiter un principe fondamental de la physique : celui de conservation
de l’énergie.
Nous avons choisi d’orienter les activités expérimentales sur des expériences de mécanique
afin de vérifier le principe de conservation de l’énergie mécanique dans les situations de chute
libre. Des situations mettant en jeu d’autres formes d’énergie, abordées dans la première
activité par exemple, conduisent à exploiter le principe plus général de conservation de
l’énergie.
La découverte du neutrino vient clôturer le chapitre. Afin de la présenter aisément, nous avons
choisi d’en faire l’un des sujets de la double page de « Culture scientifique et citoyenne ».
Véritable illustration des avancées contemporaines s’appuyant sur une démarche scientifique,
elle permet de montrer que l’observation de résultats d’expériences peut nécessiter – pour les
expliquer sur la base de connaissances, lois et modèles existants – de créer de nouveaux
concepts vérifiés expérimentalement à postériori.
Des simulations et des vidéos ont été créées pour illustrer ce chapitre et aider à sa
compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi et sur le site
compagnon.
© Nathan 2011 1 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
Découvrir et réfléchir
Commentaires
Il s’agit d’une activité introductive. Les formes d’énergies et modes de transfert sont cités.
L’intention est de manipuler ces termes, d’en comprendre le sens, d’attirer l’attention sur les
notions de système et de milieu extérieur, puis d’envisager les possibilités de conversions
d’énergie au sein d’un système et des échanges avec le milieu extérieur.
Réponses
1. Observer
a. et b.
Photo a b c d
Système Soleil Cycliste + vélo Lampe Bûches
Forme d’énergie Nucléaire Mécanique Électrique Chimique
Transfert
Mode de Transfert Transfert
Transfert par thermique et
transfert thermique et par thermique et par
rayonnement par forces de
illustré par la photo rayonnement rayonnement
frottement
2. Analyser
Photo e f g h
Système Éolienne Moteur Muscle Barrage
Conversion
Mécanique ! Électrique ! Chimique ! Mécanique !
d’énergie opérée
Électrique Mécanique Mécanique Électrique
par le système
3. Exploiter
a. Système : "Deux parachutistes + Terre#. Le milieu extérieur est constitué par l’air.
b. Au cours de la chute, l’énergie de position, appelée par la suite énergie potentielle de
pesanteur, est convertie en énergie cinétique.
c. Toute l’énergie de position perdue suite à la perte d’altitude n’est pas convertie en énergie
cinétique. Ainsi, l’énergie mécanique du système ne reste pas constante. Le système échange
de l’énergie avec le milieu extérieur selon un transfert thermique du fait des frottements.
Remarque. Le transfert thermique entraîne notamment un échauffement des combinaisons
des parachutistes. Ceci explique qu’un parachutiste puisse sauter en simple tee-shirt sous sa
combinaison en dépit de températures très faibles à haute altitude où l’utilisation de
combinaison résistant à une température de 120 °C pour des sauts à 8 000 m d’altitude alors
que la température moyenne de l’air ambiant peut atteindre –50 °C à cette altitude.
© Nathan 2011 2 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
Commentaires
L’intention est d’exploiter deux enregistrements – l’un avec une vitesse initiale nulle, l’autre
avec une vitesse initiale non nulle et non verticale – pour étudier l’évolution de l’énergie
cinétique et de l’énergie potentielle d’un système (balle en interaction avec la Terre) au cours
du mouvement de chute considérée comme libre, et de constater que l’énergie se conserve
dans les deux cas.
L’élève est ainsi amené à énoncer ou vérifier le principe de conservation de l’énergie
mécanique dans le cas d’un objet ponctuel en chute libre.
Cette activité donne l’occasion à l’élève de se familiariser avec un logiciel de pointage et de
traitement de données. Afin de disposer d’une durée suffisante pour exploiter sereinement
cette activité, la réalisation d’un enregistrement est reportée à l’activité suivante.
Expérience 1
Capture d’écran sur le logiciel Regressi et schéma du dispositif (mouvement de chute sans
vitesse initiale).
© Nathan 2011 3 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
© Nathan 2011 4 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
Réponses
1. Observer
a. Au cours de la chute de la balle dans le référentiel terrestre et pour le système étudié
"balle en interaction avec la Terre#, c augmente, pp diminue mais m = constante.
b. Au cours de la chute observée, la vitesse v de la balle augmente, ce qui est compatible avec
une augmentation de l’énergie cinétique c = 1 mv 2 .
2
2. Interpréter puis conclure
a. Au cours de la chute observée, la balle se rapproche du sol. Son altitude diminue, ce qui se
traduit par une diminution de pp.
b. m reste constante donc, au cours de la chute de la balle, l’énergie mécanique se conserve.
Il y échange continuel d’énergie cinétique en énergie potentielle de pesanteur de telle sorte
que l’énergie mécanique se conserve : m = c + pp = cte.
Expérience 2
© Nathan 2011 5 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
© Nathan 2011 6 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
Réponses
1. Observer
a. Au cours de la chute de la balle dans le référentiel terrestre et pour le système étudié
"balle en interaction avec la Terre#, c diminue puis augmente, pp augmente puis diminue
mais m reste constante.
b. Au cours de la chute observée, la vitesse de la balle diminue lorsque la balle monte puis
augmente lorsque la balle redescend, ce qui se traduit bien par les mêmes sens de variation de
l’énergie cinétique c = 1 mv 2 .
2
Bilan
Dans le cas de la chute libre d’un solide, l’énergie cinétique et l’énergie potentielle de
pesanteur s’échangent l’une et l’autre de telle sorte que l’énergie mécanique m soit
conservée :
m = c + pp = constante
© Nathan 2011 7 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
Commentaires
Réaliser et exploiter un enregistrement pour étudier l’évolution de l’énergie cinétique, de
l’énergie potentielle et de l’énergie mécanique d’un système au cours du mouvement est une
compétence attendue.
Le matériel utilisé dans cette activité permet à chaque élève, ou binôme d’élèves, de réaliser
son propre enregistrement. On peut envisager aussi un TP tournant autour d’un ou deux postes
disposant du matériel nécessaire à l’enregistrement.
L’eau sucrée a été préférée à l’huile car :
- on peut modifier sa viscosité et sa densité en
changeant sa concentration ;
- le nettoyage du matériel est plus facile.
Pour que la bille soit complètement immergée au
départ sans faire déborder l’eau sucrée, on utilise
un verre de montre sous lequel est fixée, à l’aide
d’une goutte de colle, une rondelle en plastique ou
en laiton. Un aimant maintient la bille avant
l’enregistrement et peut servir à récupérer la bille si
nécessaire, sans transvasement de l’eau sucrée.
© Nathan 2011 8 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
Réponses
1. Observer
a. Au cours de la chute de la bille dans l’eau sucrée, dans le référentiel terrestre et pour le
système étudié "bille en interaction avec la Terre#, c augmente tandis que les énergies pp et
m diminuent sans cesse.
b. Au cours de la chute, la vitesse de la balle augmente ce qui est compatible avec l’évolution
de l’énergie cinétique c = 1 mv 2 .
2
2. Interpréter
a. Au cours de la chute de la balle sans vitesse initiale, la balle se rapproche du sol. Son
altitude diminue ce qui se traduit par une diminution de pp.
b. m diminue au cours de la chute de la balle dans le fluide visqueux : l’énergie mécanique
d’un système en mouvement ne se conserve pas s’il y a des frottements mais décroît sans
cesse.
3 Conclure
Du fait des frottements, l’énergie mécanique est dissipée par transfert thermique.
© Nathan 2011 9 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. vitesse
b. potentielle ; altitude
c. cinétique ; masse ; translation ; vitesse
d. uniforme ; potentielle ; pesanteur ; altitude ; haut
e. mécanique
f. joule ; J
g. diminue ; se conserve
h. diminution : transfert
i. créée ; détruite
2 QCM
a. 1,25 $ 102 J.
b. -10 kJ.
c. 2.
d. c(A) = c(B).
e. Sa vitesse est égale à 6 m%s-1 lorsqu’elle touche le sol.
© Nathan 2011 10 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
© Nathan 2011 11 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
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© Nathan 2011 12 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
Exercices d’entraînement
b. pp(tI) = 0 J.
Sans apports d’énergie et si on ne tient pas compte des forces de frottements, l’énergie
mécanique du système se conserve :
m = cte ! m(t0) = m(tI) ! c(t0) + pp(t0) = c(tI) + pp(tI).
Ainsi : c(tI) = c(t0) + pp(t0) – pp(tI) = 30,1 + 1,4 – 0 = 31,5 J.
c. (t ) = 1 mv 2 ! v = 2 c (t I ) = 2 " 31, 5
= 33, 0 m $ s-1 .
c I I I #3
2 m 58, 0 " 10
d. En tenant compte des frottements de l’air, l’énergie mécanique ne se conserve pas mais
décroît sans cesse. Il y a dissipation d’énergie par transfert thermique :
c(tI) < 31,5 J et vI < 33,0 m%s-1.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. a. Lors de la phase ascendante du mouvement, la vitesse du plongeur diminue puis elle
augmente lors de la phase descendante, donc c (t) = 1 m [ v(t)]2 diminue donc puis augmente.
2
La courbe 1 correspond donc aux variations de l’énergie cinétique.
L’altitude de la plongeuse augmente puis diminue. pp(t) = mgz(t) subit les mêmes variations.
La courbe 3 traduit les variations de l’énergie potentielle de pesanteur.
La courbe 2 correspond donc à m, ce qui traduit le fait que l’énergie mécanique se conserve
du fait d’absence de frottements et d’apport d’énergie au cours du plongeon.
b.
© Nathan 2011 13 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
© Nathan 2011 14 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
Or pp(A) = pp(O) car A et O sont à la même altitude, pe(O) = 0 J compte tenu du choix de
l’origine de l’énergie potentielle élastique et c(A) = c(O) = 0 J du fait que les vitesses de la
bille sont nulles en A et O.
Ainsi : ! = 1 K(! )2 = 1 " 50 " (#10 " 10 #2 )2 = 2,5 " 10 #1 J.
2 2
d. Pour appliquer le principe de conservation de l’énergie mécanique, le système ne doit pas
recevoir d’énergie ni en dissiper. Si on inclut le ressort dans le système, une fois la tirette
lâchée, il n’y a pas d’apport d’énergie au système et donc, en l’absence de frottement,
l’énergie mécanique se conserve :
m = cte ! m(O) = m(A) ! c(O) + pp(O) + pe(O) = c(A) + pp(A) + pe(A).
pp(A) = pp(O), pe= 0 J en O et c(A) = 0 J car vA = 0 m%s–1.
© Nathan 2011 15 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
17. a.
© Nathan 2011 16 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
c. L’énergie libérée par combustion n’est pas totalement récupérée sous forme électrique car il
y a des pertes par transfert, essentiellement thermique, notamment dans la chaudière et
l’alternateur.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercices d’entraînement
Remarque
En réalité, les frottements de l’air entraînent une dissipation d’énergie mécanique du pendule
par transfert thermique. Pendant qu’il se balance, huit hommes tirent sur la corde et
soulèvent l’encensoir lorsque celui-ci passe par la verticale et relâche la corde quand
l’encensoir est dans sa position la plus haute.
Action des tireurs et mouvement de l’encensoir
© Nathan 2011 17 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
libérée =
pm0 .
235
m(92 U)
0,037 ! 1,0 ! 10 "3
libérée= "27
! 3,44 ! 10 "11 = 3,3 ! 109 J .
390,230 ! 10
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© Nathan 2011 18 / 20
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Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
d. Pendant le choc, la balle se comprime puis se dilate. Il y a échange entre énergie cinétique
et énergie dite potentielle élastique (cette énergie est constante avant et après le choc puisque,
en dehors du choc, la balle ne se déforme pas. On la choisit nulle). D’autre part, une partie de
l’énergie mécanique du système est transférée vers le milieu extérieur, notamment la table, ce
qui entraîne une diminution de l’énergie mécanique.
e. L’énergie potentielle maximale acquise par la balle après le rebond est pp(t2) = 0,70 J.
En considérant que pp= 0 J, pour une altitude z = 0 m, on peut écrire pp(t2) = mgz(t2).
Ainsi, l’altitude maximale atteinte par la balle après le rebond est :
pp (t 2 ) " 0, 70 %
=$
# 0,100 ! 9, 8 '&
z(t 2 ) = = 0, 71 m = 71 cm.
mg
© Nathan 2011 19 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 16. Formes et conservation de l’énergie
Remarque
pp= mgz. Ainsi la courbe pp = f(z) est une fonction linéaire. Sa représentation est une droite
passant par l’origine de pente mg = 0,98 J"m-1 (ou N).
m = cte = 0,98 J.
c = m - pp = m – mgz = –mgz + m est de la forme y = at + b. C’est donc une fonction
affine de pente a = –mg négative, donc décroissante et d’ordonnée à l’origine b = m.
© Nathan 2011 20 / 20
Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 17. Ressources énergétiques et énergie électrique
Choix pédagogiques
L'objectif de ce chapitre est de faire découvrir aux élèves l’utilisation des différentes
ressources énergétiques et de leur donner quelques idées concernant le stockage et le transport
de l’énergie. Les notions d’énergie et de puissance électriques sont aussi abordées pour un
récepteur et pour un générateur. Elles permettent d’étudier les conversions d’énergie ainsi que
l’effet Joule.
Des vidéos sont disponibles dans le manuel numérique enrichi pour illustrer ce chapitre.
L’opération « une heure pour la planète » permet-elle de faire des économies d’énergie ?
À l’initiative du Fonds mondial pour la nature (WWF), plus de 130 pays participent à cette
opération qui consiste à éteindre les lumières pendant une heure. C’est un geste symbolique
qui permet de sensibiliser la population aux problèmes de la consommation excessive
d’électricité et de la lutte contre le changement climatique. On peut supposer que des
économies d’énergie sont réalisées pendant cette opération. RTE, le distributeur national
d'électricité, a indiqué que l'opération "Une heure pour la planète" s'était traduite par une
baisse d'un peu plus de 1 % de la consommation nationale d’électricité. Cependant il faut faire
attention à la surconsommation électrique à la fin de l’opération… Mais le plus important est
probablement la prise de conscience de la population mondiale sur le problème du
réchauffement climatique.
Sur le Web
http://www.radiofrance.fr/espace-pro/chantiers-de-radio-france/aspects-
innovants/list_article/la-geothermie/
http://www.radiofrance.fr/les-blogs/116-avenue/article/debut-du-forage-
geothermique/archive/05-2010/
Découvrir et réfléchir
Activité documentaire 1. Quelles énergies pour l’avenir ?
Commentaires
Cette activité documentaire s'appuie sur un texte et un graphique. Pour répondre à la
question 2., l’élève doit effectuer une recherche à l’aide d’Internet ou de tout autre document.
C’est pourquoi cette activité peut se faire à la maison (tout ou une partie) ou en classe si le
professeur dispose d’une salle équipée. Le professeur est libre de faire compléter le tableau en
entier ou de n’en sélectionner qu’une partie de façon à restreindre l’étude des différentes
sources d’énergies. Une étude en groupe peut également être envisagée avec profit, en
ajoutant au travail de recherche une présentation au reste de la classe.
Réponses
3. Conclure
Les estimations des réserves mondiales d'énergie varient en fonction des découvertes, de
l'évolution des techniques et de l'économie qui rend plus ou moins rentable l'exploitation des
gisements. Mais il est certain que les ressources pétrolières, gazifières et nucléaires seront de
plus en plus rares, voire épuisées à la fin de ce siècle.
Remarque : les durées de vie présentées dans le tableau sont des estimations basées sur les
réserves connues et sur les rythmes actuels de consommation et d’exploitation.
Commentaire
Cette activité expérimentale permet de découvrir l’effet Joule et d’établir le lien entre
l’intensité du courant et l’énergie dissipée par effet Joule.
Réponses
1. Observer
a. R = 1 !, "t = 30 s.
b. Pour une même durée d’expérience, on remarque que lorsque l’intensité du courant
augmente, la variation de température augmente aussi.
2. Interpréter
a. Le conducteur ohmique reçoit de l’énergie électrique.
b. L’énergie électrique reçue par le conducteur ohmique est transférée à l’eau. C’est pourquoi
on observe une augmentation de la température de l’eau.
c. Le conducteur ohmique cède de l’énergie à l’eau.
Pour la même durée (30 s) , on observe que :
- plus l’intensité du courant augmente, plus la variation de température de l’eau augmente ;
- plus la variation de température de l’eau augmente, plus l’énergie dissipée par le conducteur
ohmique est élevée.
L’énergie dissipée par le conducteur ohmique varie dans le même sens que l’intensité du
courant.
3. Conclure
a. L’énergie dissipée par effet Joule est d’autant plus élevée que l’intensité du courant est
importante.
b. Effet Joule recherché : plaque chauffante, lampe à incandescence.
Effet Joule gênant : microprocesseur, moteur électrique.
Réponses
1. Observer et interpréter
Cas de la pile
e. La courbe intensité–tension est une droite décroissante. Le modèle mathématique proposé
est linéaire ; la relation entre la tension UPN et l’intensité I s’écrit : UPN = 4,0694 – 1,9052 I.
f. La tension aux bornes de la pile diminue lorsque l’intensité du courant I augmente.
g. Le modèle UPN = E – rI convient pour décrire la relation entre la tension UPN et l’intensité I
puisqu’il s’agit d’un modèle linéaire où E représente la force électromotrice (tension positive
mesurée en circuit ouvert) et r la résistance interne de la pile (l’opposé du coefficient directeur
de la droite)
h. E = 4,1 V et r = 1,9 ! selon l’équation de droite proposée ; valeur proche de celle indiquée
par le constructeur (pile plate de 4,5 V).
2. Conclure
En circuit ouvert
- La tension est nulle pour un conducteur ohmique.
- La tension est non nulle pour un générateur : cette tension est appelée tension à
vide ou force électromotrice et est notée E.
En circuit fermé
- La tension UAB aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R traversé de A
vers B par un courant d’intensité I est donnée par la loi d’Ohm : UAB = RI. La
tension UAB augmente proportionnellement à l’intensité du courant I.
- La tension UPN aux bornes d’un générateur de tension traversé par un courant
d’intensité I sortant par la borne P est égale à : UPN = E - rI dans un domaine de
validité donné.
La tension UPN diminue avec l’intensité du courant I.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. faible
b. renouvelable
c. e = UAB I !t
d. conducteur ohmique
e. utile
reçue
2. QCM
a. 6 $ 10-2 J.
b. 3 W.
c. R $ I2.
d. La tension UAB est proportionnelle à l’intensité du courant I.
e. La tension UPN augmente si l’intensité du courant I diminue.
f. Divisée par deux.
transfert transfert
électrique électrique
Exercices d’entraînement
c.
17. a.
b.
19. Remarque
Le tableau contient des valeurs exprimées en Mtep. L’énoncé qui le précède est modifié
comme suit dans le manuel élève pour indiquer cette unité, absente des spécimens :
Le tableau ci-dessous indique l’évolution de la consommation par type d’énergie au cours du
temps en France. Cette consommation annuelle est donnée en Mtep. La tonne équivalent
pétrole est l’énergie libérée par la combustion d’une tonne de pétrole, par convention
1 tep = 41,868 GJ.
a.
c.
UCA (V) 0,0 0,66 1,46 1,98 2,36 2,72
UAB (V) 0,0 0,34 0,74 1,02 1,24 1,42
I (mA) 0,0 3,3 7,30 9,90 11,8 13,6
d.
L’utilisation combinée (mix énergétique) des différentes sources d’énergie est une solution
préconisée pour résoudre le problème de l’énergie. Dans ce mix énergétique, les énergies
renouvelables doivent prendre une place plus grande de façon à assurer une large disponibilité
des ressources ainsi que la protection de la planète.
Parmi les sources d’énergie du futur, il y a la fusion thermonucléaire. Il s’agit ici de faire
fusionner des noyaux d’hydrogène, plus précisément le deutérium (1 proton, 1 neutron) et le
tritium (1proton, 2 neutrons), à l’intérieur d’un plasma chauffé à plusieurs millions de degrés
pour produire de l’énergie nucléaire. Son avantage principal est que les réserves en deutérium
et en lithium (nécessaire pour produire le tritium) sont infinies à l’échelle humaine.
Néanmoins, cette technologie présente de nombreux problèmes dont celui de la tenue des
matériaux aux neutrons produits lors de la réaction de fusion, extrêmement énergétiques.
Choix pédagogiques. Dans ce chapitre, l'étude des réactions de combustion permet non
seulement d'aborder la notion d'énergie chimique, mais aussi de se placer au cœur d'une
problématique du monde contemporain : le stockage et la conversion de l'énergie chimique.
Nous avons choisi de ne pas algébriser la variation d'énergie d'un système au cours d'une
transformation. Pour une transformation exothermique comme la combustion, on détermine
expérimentalement l'énergie libérée par le système chimique (et non la variation d'énergie du
système chimique).
Une fois que le dioxyde de carbone est identifié comme produit de la combustion dans les
moteurs et comme gaz à effet de serre, il devient plus aisé pour les élèves de proposer des
pistes pour conclure sur le cas du bioéthanol.
Première piste possible : la combustion de l'éthanol produit-elle aussi du dioxyde de carbone ?
Le professeur peut donner la formule brute de l'éthanol, et les élèves peuvent proposer
l'écriture de l'équation de sa combustion.
Les élèves peuvent alors remarquer que, malgré cet avantage, le bioéthanol n'a pas remplacé les
autres carburants (même s'il est très utilisé au Brésil notamment). Son intérêt est en fait
controversé. Pourquoi ?
Si la contribution à l'effet de serre est moindre, les pratiques agricoles peuvent avoir des
impacts sur l'environnement : utilisation d'engrais et de pesticides, déforestation, érosion... De
plus, l'utilisation à grande échelle de bioéthanol sous-entend l'utilisation de très grandes
surfaces agricoles pour la production de maïs ou de canne à sucre. Il y a un risque certain de
compétition entre les besoins alimentaires et les besoins énergétiques.
Or, dans le moteur d'une voiture se produit la combustion du carburant : cette réaction
chimique produit de l'énergie qui va être convertie en énergie mécanique.
L'essence est l’un des réactifs de la réaction de combustion, qui libère de l'énergie : cette énergie
libérée provient des réactifs, et entre autres de l'essence. On peut donc dire que les molécules
constituant l'essence contiennent de l'énergie, et qualifier celle-ci d'énergie chimique.
Plus généralement, une nappe de pétrole constitue un stock d'énergie chimique, que l'on peut
convertir en réalisant sa combustion. Tant que la combustion n'est pas effectuée, l'énergie reste
stockée dans le pétrole.
Découvrir et réfléchir
Commentaires. Cette activité a pour objectif de mettre en évidence le fait que certaines
transformations libèrent de l'énergie, et que d'autres en captent.
Les expériences mettent en jeu des réactions chimiques du saccharose : la même espèce
chimique (couramment utilisée dans la vie quotidienne) peut, selon les conditions
expérimentales, être engagée dans une réaction qui capte de l'énergie ou qui en consomme.
Réponses
1. Observer
contenant uniquement contenant uniquement contenant un mélange
Boîte de Petri
du sucre des cendres de sucre et de cendres
Le petit tas de sucre et
Caramélisation
de cendres s'enflamme,
progressive du sucre,
Observation Pas de transformation. et la flamme persiste
tant que la flamme
lorsqu'on éloigne
est à proximité du sucre.
la flamme.
2. Interpréter
a. On observe une combustion dans le cas du mélange de sucre et de cendres.
b. La caramélisation observée dans la coupelle contenant uniquement du sucre est aussi une
transformation chimique.
3. Interpréter
a. Le trouble de l'eau de chaux met en évidence la formation de dioxyde de carbone lors de la
combustion du saccharose.
Au contact de la paroi intérieure de l'entonnoir, le sulfate de cuivre anhydre devient bleu, ce
qui met en évidence la formation d'eau lors de la combustion. Avant de déposer le sulfate de
cuivre anhydre, on observe sur l'entonnoir des gouttelettes incolores, qui sont donc bien de
l'eau.
b. Les réactifs sont le saccharose (C12H22 O11) et le dioxygène (O2), et les produits sont le
dioxyde de carbone (CO2) et l'eau (H2O).
On commence par ajuster les nombres stœchiométriques pour assurer la conservation des
éléments hydrogène (« 11 » devant H2 O) et carbone (« 12 » devant CO2), avant d'assurer la
conservation de l'élément oxygène (« 12 » devant O2).
On obtient :
C12H22O11 (s) + 12 O2 (g) ! 12 CO2 (g) + 11 H2O (g).
Le rôle de la cendre peut dans un premier temps être comparé à celui de la mèche d'une
bougie : sans mèche, la bougie ne brûle pas. Lorsqu’on allume la bougie, la mèche brûle, et la
stéarine de la cire à proximité fond. La stéarine fondue monte le long de la mèche où elle se
vaporise et subit une réaction de combustion. Dans le cas de la cendre, le rôle n'est pas
exactement le même : contrairement à la mèche, la cendre ne brûle pas. Peut-être la cendre joue-
t-elle un rôle de catalyseur de la réaction de combustion du sucre. Des expériences
complémentaires seraient nécessaires pour conclure.
5. Conclure
La combustion du sucre libère de l'énergie (la température au niveau de la flamme observée est
très élevée), tandis que la caramélisation utilise l'énergie fournie par la flamme de l'allumette.
Réponses
1. Observer
La température de l'eau s'est élevée de "# = 11,2 °C.
2. Interpréter
a. La masse d'eau dans la canette est : m = $ % V.
A.N. : m = 1,0 % 150 = 1,5 % 102 g.
L'énergie reçue par le volume V d'eau dans la canette est : reçue = m % "# % 4,18 = 7,0 % 103 J.
b. L'énergie reçue par l'eau dans la canette est fournie par la combustion de la bougie.
3. Conclure
a. La formule brute de l'acide stéarique est C18H36O2.
Sa masse molaire est donc : M = 18 % M(C) + 36 % M(H) + 2 % M(O).
A.N. : M = 18 % 12,0 + 36 % 1,0 + 2 % 16,0 = 284,0 g.mol–1.
La masse d'acide stéarique consommée lors de la combustion est : m' = m1 – m2 = 0,80 g.
La quantité de matière d'acide stéarique consommée lors de la combustion est : n = m' / M.
On en déduit l'énergie libérée par la combustion : ib = n % m, comb = (m' / M) % m, comb.
A.N. : lib = (0,80 / 284) % 10,8 % 103 = 38 kJ = 3,0 % 104 J.
b. L'énergie reçue par l'eau dans la canette est donc environ le quart de l'énergie libérée par la
combustion de la bougie.
L'énergie libérée par la combustion de la cire n'a donc pas été intégralement transmise à l'eau :
- le carton recouvert d'aluminium entourant la bougie et la canette limite le transfert thermique
vers l'atmosphère extérieure au cylindre en carton, mais ne l'empêche pas complètement ;
- lors de l'expérience, la température de la grille sur laquelle est posée la canette s'élève
beaucoup : il y donc un transfert thermique de la bougie en combustion vers la grille, et cette
énergie reçue par la grille est transférée seulement en partie à l'eau de la canette, elle se
dissipe surtout dans l'air environnant ;
- l'énergie libérée par la combustion de la bougie est en partie transférée à l'air autour de la
bougie ;
- la température de la canette augmente aussi : il y a donc aussi un transfert thermique vers la
canette, cette énergie reçue par la canette n'étant là non plus pas intégralement donnée à l'eau
dans la canette ;
- un transfert thermique se produit aussi de l'eau de la canette vers l'air qui l'entoure.
Remarque : si l'on attendait que l'eau de la canette atteigne une température bien supérieure à
30 °C, le transfert thermique vers l'air ambiant serait encore plus important au niveau de la
canette.
Commentaires. Le texte de cette activité permet de découvrir un point de vue original sur le
stockage de l'énergie chimique dans la nature, et les conversions d'énergie chimique faites par
l'Homme au fur et à mesure du développement de la civilisation.
Réponses
2. Comprendre le texte
a. Toute l'énergie chimique stockée sur Terre et actuellement utilisée par les hommes est issue
de la conversion d'énergie provenant du Soleil.
b. C'est la photosynthèse qui permet aux plantes de convertir l'énergie solaire en énergie
chimique : en exploitant la lumière du Soleil, les plantes synthétisent de la matière organique
dans leurs parties chlorophylliennes (programme de la classe de Seconde en SVT). L'énergie
lumineuse est utilisée pour faire réagir du dioxyde de carbone et de l'eau, pour former du
glucose et du dioxygène (6 CO2 + 6 H2O ! C6H12O6 + 6 O2), c'est-à-dire pour constituer un
stock d'énergie chimique.
c. Le charbon et le pétrole sont qualifiés de combustibles fossiles car ils sont issus de la
fossilisation (et donc de la décomposition) de matière organique issue d'anciens organismes
vivants (animaux ou végétaux). Le texte indique par exemple que les grandes réserves de
pétrole sont des « résidus partiellement dégradés de la vie sous-marine ».
Remarques. Dans le corps humain, l'énergie est stockée sous forme d'énergie chimique dans
des molécules organiques : cette énergie chimique est libérée pour permettre le
fonctionnement des cellules, que ce soit au repos ou lors d'un effort.
Il y a trois grands types de stocks d'énergie chimique dans l'organisme : les glucides (sucres),
les lipides et les protéines.
La source d'énergie la plus rapidement utilisable vient des sucres (glucides) procurés par
l'alimentation. Quand ce stock est consommé (pendant le sommeil par exemple), ce sont les
lipides qui sont ensuite dégradés pour produire l'énergie nécessaire au fonctionnement des
organes, du cerveau... Enfin, dans des cas extrêmes (famine, anorexie...), quand les stocks de
glucides et de lipides sont épuisés, les protéines constituant les muscles peuvent aussi être
dégradées.
Comme à l'échelle de la Terre, l'énergie est stockée dans le corps humain sous différentes
formes d'énergie chimique plus ou moins accessibles et utilisables plus ou moins rapidement,
grâce à des réactions de dégradation analogues à des combustions.
3. Conclure
L'utilisation presque exclusive des énergies fossiles, c'est-à-dire des énergies issues de la
combustion de combustibles fossiles, a deux inconvénients majeurs :
- le réchauffement climatique, avec l'émission de dioxyde de carbone, produit de la réaction
de combustion ;
- l'épuisement progressif des réserves d'énergie chimique ; des tentatives de développement
d'énergies renouvelables sont en cours, mais pas seulement... Une technique d'extraction non
conventionnelle du gaz naturel de schiste (par fragmentation des roches contenant ce gaz) est
actuellement développée aux États-Unis, et à l'étude en Europe. (Voir le documentaire
Gasland, sorti en 2010 aux États-Unis.)
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. dioxyde de carbone ; de l'eau
b. 5
c. mol ; J.mol–1
d. chimique
e. libère ; exothermique
f. 1000 à 10 000
2. QCM
a. 2 C2H6 (g) + 7 O2 (g) ! 4 CO2 (g) + 6 H2O (g).
b. Libère de l'énergie.
c. n' = 10,0 mol.
d. libérée = 1,6 ! 106 J.
e. Ils libèrent de l'énergie lors de leur combustion complète.
9. a. On commence par ajuster les nombres stœchiométriques pour assurer la conservation des
éléments carbone et hydrogène ; on écrit le nombre stœchiométrique « 2 » devant C2H6 :
2 C2H6 (g) + ... O2 (g) ! 4 CO2 (g) + 6 H2O (g).
On assure ensuite la conservation de l'élément oxygène :
2 C2H6 (g) + 7 O2 (g) ! 4 CO2 (g) + 6 H2 O (g).
b. On commence par ajuster les nombres stœchiométriques pour assurer la conservation des
éléments carbone et hydrogène ; on écrit le nombre stœchiométrique « 1 » devant C6 H12, « 6 »
devant H2 O :
C6H12 (g) + ... O2 (g) ! 6 CO2 (g) + 6 H2O (g).
13. a. Lors de sa combustion complète, l'éthanol liquide réagit avec le dioxygène gazeux, pour
former de l'eau et du dioxyde de carbone gazeux.
L'équation s'écrit donc, avec les nombres stoechiométriques correctement ajustés :
C2H6O (l) + 3 O2 (g) ! 2 CO2 (g) + 3 H2O (g).
b. La quantité de matière n dans le volume V d'éthanol est : n = (d ! $eau ! V) / M.
L'énergie libérée par la combustion du volume V d'éthanol est donc lib = n ! m, comb.
On a donc lib = [(d ! $eau ! V) / M] ! m, comb.
A.N. : lib = [(0,79 ! 1,0 ! 1,0 ! 103) / 46,0] ! 1,3 ! 103 = 2,2 ! 104 kJ.
Remarque : attention aux unités dans l'application numérique. Si la masse volumique $eau est
exprimée en g.mL–1, il faut penser à convertir le volume V en mL !
Exercices d’entraînement
15. Le Proche-Orient possède 50 % des réserves mondiales de pétrole. Les réserves mondiales
peuvent donc être estimées à environ 750 % 2 = 1500 milliards de barils de pétrole.
Le volume V d'un baril est environ 159 L.
Les réserves mondiales sont donc d'environ 1500 % 159 = 2,38 % 10 5 milliards de litres, soit :
V' = 2,38 % 105 % 109 = 2,38 % 1014 L.
En considérant le pétrole comme exclusivement constitué d'octane, on en déduit la quantité de
matière d'octane dans les réserves mondiales : n = ($ % V') / M.
On en déduit l'énergie libérée par la combustion de cette quantité de matière n d'octane, en
présence d'un excès de dioxygène : lib = n % m,comb = [($ % V') / M] % m,comb.
A.N. : lib = [(700 % 2,38 % 1014) / 114] % 5,2 % 103 = 7,6 % 1018 kJ.
Attention : la masse molaire étant donnée en g.mol–1, il faut convertir la masse volumique
en g.L–1 lorsqu’on pose l'application numérique.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. a. 2 C2H2 (g) + 5 O2 (g) ! 4 CO2 (g) + 2 H2 O (g)
b. Dans les bouteilles, l'acétylène et le dioxygène sont sous pression, à l'état liquide ; à
température et pression ambiantes, ils sont à l'état gazeux. En sortie de bouteille, ils passent
par un manodétendeur qui leur permet de passer à l'état gazeux.
c. Les volumes indiqués sur le descriptif correspondent aux volumes occupés à température et
pression ambiante par le dioxygène et l'acétylène à l'état gazeux.
d. Notons n1 la quantité de matière de dioxygène dans la bouteille, qui contient une masse :
m1 = 5,6 % 103 g.
Notons n2 la quantité de matière d'acétylène dans la bouteille, qui contient une masse :
m2 = 3,2 % 103 g.
Construisons le tableau d'évolution du système formé par les gaz des deux bouteilles lors de la
réaction de combustion de l'acétylène, pour déterminer le réactif limitant.
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17. a. 2 C8H18 (g) + 25 O2 (g) ! 16 CO2 (g) + 18 H2 O (g)
b. Le volume d'essence consommé par kilomètre est : V'' = V' / 100.
En considérant l'essence comme exclusivement constituée d'octane, on en déduit l'expression
de la quantité de matière n' d'octane consommé par kilomètre : n' = ($ % V'') / Moctane.
Construisons un tableau d'évolution correspondant à la combustion de la quantité de matière n'
d'octane.
- Si, sur un parcours de 100 kilomètres, un moteur à essence consomme 5,0 L d'essence, un
moteur au GNV de même rendement énergétique consomme 5,0 m3, soit 5,0 % 103 L de
méthane.
- Une mole de méthane gazeux occupe un volume de 24 L. Le moteur au GNV consomme
donc une quantité de matière n = (5,0 % 103) / 24 = 2,1 % 102 mol de méthane pour 100
kilomètres.
La quantité de matière de méthane consommée par kilomètre est donc : n' = 2,1 mol.
- L'équation de combustion complète du méthane s'écrit :
CH4 (g) + 2 O2 (g) ! CO2 (g) + 2 H2O (g).
La quantité de matière de CO2 émise par kilomètre par un moteur GNV est donc égale à la
quantité de matière de méthane consommée, soit n' = 2,1 mol.
On en déduit la masse de CO2 émise par kilomètre par le moteur GNV :
m' = n' % M(CO2) = 2,1 % 44 = 92 g.
- L'écart relatif par rapport à l'émission d'une voiture à essence analogue est donc :
(110 – 92) / 92 = 0,20, soit 20 %.
Ce résultat est cohérent avec l'information donnée par le texte.
Choix pédagogiques. Ce chapitre s’inscrit dans le thème « Défis du XXIe siècle ». Il présente
des phénomènes d’oxydoréduction qui peuvent par exemple permettre de stocker de l’énergie.
L'objectif de ce chapitre est de fournir aux élèves des outils pour comprendre et interpréter les
phénomènes mis en jeu dans les piles et les accumulateurs.
Le parti pris est de partir de l’observation (qu’est-ce qu’une pile ?) pour introduire ensuite
les outils nécessaires à la compréhension du phénomène (notion de couple oxydant/réducteur
et de transfert d’électrons). Ainsi, les élèves pourront exploiter des ressources concernant ces
sujets et envisager des solutions pour agir dans la perspective du défi énergétique.
Une mise en perspective historique est abordée dans l’activité 1. L’activité 2 s’appuie sur des
acquis de la classe de 2de sur la transformation chimique, pour mettre en évidence les échanges
d’électrons par transfert direct. Une démarche expérimentale est pratiquée pour réaliser une
pile dans l’activité 3. Elle permet d’aborder la modélisation du fonctionnement de la pile et de
relier ainsi polarité de la pile et réactions aux électrodes.
L’activité 4 est une analyse de document concernant les enjeux technologiques et
environnementaux des piles et batteries pour l’industrie.
Éoliennes offshore
Des questions préliminaires peuvent être posées :
- En quoi l’énergie provenant du vent peut-elle être transformée ?
- Comment peut-on restituer l’énergie provenant du vent ?
- Connaissez-vous des dispositifs capables de fonctionner dans les deux sens ?
- Pourquoi doit-on stocker l’énergie provenant du vent ?
- etc.
Ces questions doivent aboutir aux notions de pile, d’accumulateur et de batterie.
Découvrir et réfléchir
Commentaire. Cette activité documentaire est une approche historique de la notion de pile.
Réponses
1. Comprendre le texte
a. Le terme « pile » provient de la première pile inventée par Volta. Ce premier dispositif,
source de courant électrique, était un empilement de différents constituants.
b. Les différents constituants de la pile de Volta sont : des disques de zinc, des disques
d’argent et des cartons ou torchons humides.
2. Interpréter
a. Le générateur est qualifié d’électrochimique car, à partir d’espèces chimiques, il est possible
de fournir des électrons et donc un courant électrique.
b. La pile Leclanché est qualifiée de « batterie primaire » car ce dispositif n’est pas
rechargeable. La pile est inutilisable et doit être recyclée.
Attention : une pile contient des espèces chimiques qu’il ne faut pas rejeter dans
l’environnement !
Commentaire. Cette activité s’appuie sur des acquis de la classe de 2de sur la transformation
chimique, pour mettre en évidence les échanges d’électrons par transfert direct.
Réponses
1. Observer
a. Après passage de la solution de sulfate de cuivre (II) sur la poudre de zinc, le filtrat est
incolore. Le solide initialement noir se couvre d’un dépôt rouge de cuivre.
b. On observe un précipité blanc lors du test à la soude sur le filtrat.
2. Interpréter
a. À l’état initial, les espèces chimiques présentes sont les ions cuivre (II) Cu2+ (aq) et le zinc
solide Zn (s) en poudre. Il existe aussi des ions sulfates SO42- (aq) qui ne participent pas à la
transformation.
b. Les espèces chimiques consommées sont :
- Cu2+ (aq), car la solution est initialement bleue (couleur des ions Cu2+ (aq) en solution
aqueuse) et le filtrat est incolore ;
- Zn (s) (pas d’observation directe de la consommation de Zn (s)).
c. Les espèces chimiques formées sont :
- Cu (s), car on observe un dépôt rouge sur la poudre de zinc ;
- Zn2+ (aq), dont la présence est révélée par le test sur le filtrat.
d. L’équation de la réaction chimique qui a lieu est :
Cu2+ (aq) + Zn (s) ! Cu (s) + Zn2+ (aq).
3. Conclure
a. Lors du contact de la solution de cuivre (II) avec la poudre de zinc, l’élément cuivre a capté
des électrons.
b. Lors du contact de la solution de cuivre (II) avec la poudre de zinc, l’élément zinc a cédé des
électrons.
c. Lors de cette réaction d’oxydoréduction, ce sont des électrons qui ont été directement
échangés entre les deux éléments mis en présence.
Commentaire. Cette activité permet aux élèves de pratiquer une démarche expérimentale
pour réaliser une pile et modéliser son comportement, et ainsi de relier polarité de la pile et
réactions aux électrodes.
Réponses
1. Observer
a. Dans l’expérience A, la valeur de l’intensité lue sur l’ampèremètre est nulle.
b. Dans l’expérience B, la valeur de l’intensité lue sur l’ampèremètre est non nulle. Elle peut
être positive ou négative selon le branchement réalisé par les élèves.
Remarque : grâce au signe obtenu et aux branchements réalisés, l’élève devra retrouver la
polarité.
c. Au bout de 10 minutes :
- pour l’expérience A, pas de modification de l’aspect des lames ;
- pour l’expérience B, la lame de cuivre se recouvre d’un dépôt foncé et l’aspect de la lame de
zinc ne semble pas modifié.
2. Interpréter
a. Grâce au signe obtenu et aux branchements réalisés, l’élève doit déterminer que la lame de
zinc constitue le pôle – et que la lame de cuivre constitue le pôle + de ce générateur de courant.
b. Voir le document 11 page 333.
c. À la surface de la lame constituant le pôle + (Cu), il y a gain d’électrons.
A la surface de la lame constituant le pôle – (Zn), il y a perte d’électrons.
d. Les porteurs de charges électriques mobiles sont les ions et les électrons.
e. Les porteurs de charges qui circulent dans le pont salin sont des ions ; des électrons
circulent dans les conducteurs métalliques.
3. Conclure
a. Zn (s) = Zn2+ (aq) + 2 e–
Cu2+ (aq) + 2 e– = Cu (s)
b. L’équation de la réaction d’oxydoréduction traduisant la transformation chimique globale
qui a lieu dans la pile est :
Cu2+ (aq) + Zn (s) ! Cu (s) + Zn2+ (aq).
Commentaires. Cette activité est l’analyse d’un article du quotidien national Le Monde. Elle
permet d’exploiter des informations sur les piles et les accumulateurs dans la perspective du
défi énergétique. Cet article peut être le point de départ de discussions concernant les enjeux
technologiques, environnementaux et économiques des piles et batteries pour l’industrie.
Réponses
1. Comprendre le texte
a. La société Saft produit des batteries à base de nickel, des piles au lithium et des batteries
lithium-ion.
b. Ces piles et batteries peuvent être utilisées dans les domaines des transports (ferroviaire,
aérien et routier avec les véhicules hybrides), de l’électronique et de la défense, des satellites.
c. Un véhicule hybride est un véhicule qui peut fonctionner grâce à deux sources d’énergie :
- énergie fossile (essence), grâce à un moteur à combustion ;
- énergie électrique, grâce à une batterie associée (différente de la batterie qui permet de
démarrer un véhicule essence !).
d. Le fabricant Saft s’intéresse particulièrement aux véhicules hybrides.
3. Conclure
Question ouverte où devront être évoqués des aspects environnementaux, économiques et
technologiques dans le cadre du développement durable.
La société Saft développe des procédés afin de trouver une alternative aux voitures à essence,
qui utilisent des énergies fossiles et produisent des particules et des gaz à effet de serre.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. transformation chimique
b. réducteur
c. électrons
d. réducteur ; oxydant
e. charge ; éléments
f. accumulateurs
2. QCM
a. Fe2+ (aq).
b. a = 1 ; b = 2 ; c = 2.
c. Ag+(aq) est l’oxydant du couple Ag+(aq)/Ag(s).
d. Fe(s) + Cu2+(aq) ! Fe2+(aq) + Cu(s).
e. À la surface du conducteur métallique.
f. Des électrons arrivent au pôle +.
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Réactions d’oxydoréduction et piles (§2 et 3 du cours)
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. a. Fe3+ (aq) est l’oxydant et Fe2+ (aq) est le réducteur.
b. Le couple oxydant/réducteur associé est donc Fe3+ (aq)/Fe2+ (aq).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7. Zn (s) + 2 MnO2 (s) + 2 H+ (aq) ! Zn2+ (aq) + 2 MnO(OH) (s).
Le transfert d’électrons est indirect (c’est une pile).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8. 2 Mn3+ (aq) + 2 I- (aq) ! 2 Mn2+ (aq) + I2 (aq).
Le transfert d’électrons est direct.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. a. Une batterie de téléphone portable est rechargeable. C’est en fait un accumulateur.
b. Le sigle signifie que l’on ne doit pas jeter une batterie usagée dans la poubelle domestique,
mais dans des bacs de récupération prévus à cet effet.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. a. Lorsque la pile est en fonctionnement, les électrons circulent du pôle – vers le pôle +,
c’est-à-dire ici de la lame de zinc vers la lame de nickel par l’intermédiaire du circuit extérieur.
b. Les anions (chargés négativement) complètent le trajet des électrons : dans le pont salin, ils
circulent du compartiment contenant la lame de nickel vers le compartiment contenant la lame
de zinc.
Les cations (chargés positivement) circulent dans le sens inverse des anions : dans le pont
salin, ils circulent du compartiment contenant la lame de zinc vers le compartiment contenant
la lame de nickel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. a. La demi-équation rédox traduisant l’échange d’électrons ayant lieu sur le zinc s’écrit :
Zn (s) = Zn2+ (aq) + 2 e–.
b. Quand la pile est en fonctionnement, l’équation de la réaction s’écrit :
Zn (s) + Ni2+ (aq) ! Zn2+ (aq) + Ni (s).
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. Le réducteur d’un couple réagit sur l’oxydant d’un autre couple lors d’une réaction
d’oxydoréduction. Ici, Fe (s), le réducteur d’un couple, réagit sur H+ (aq), l’oxydant d’un autre
couple.
Les deux couples en présence ici sont Fe2+ (aq)/Fe (s) et H+ (aq)/H2 (g).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. a. La vitamine C est un réducteur.
b. C6H8 O6 (aq) + I2 (aq) ! C6H6 O6 (aq) + 2 H+ (aq) + 2 I- (aq).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. a. Un oxydant est une espèce chimique capable de capter un ou plusieurs électrons.
Un réducteur est une espèce chimique capable de céder un ou plusieurs électrons.
L’ion thiosulfate est donc un réducteur et le diiode un oxydant.
b.
I2 (aq) + 2 e– = 2 I- (aq)
2 S2O32- (aq) = S4O62- (aq) + 2 e–
I2 (aq) + 2 S2O32- (aq) ! 2 I- (aq) + S4O62- (aq)
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercices d’entraînement
16. a. D’après la demi-équation rédox (1), l’eau oxygénée H2O2 (aq) est un oxydant.
D’après la demi-équation rédox (2), l’eau oxygénée H2 O2 (aq) est un réducteur.
b. L’équation de la réaction de dismutation s’écrit :
H2 O2 (aq) + 2 H+ (aq) + 2 e– = 2 H2 O ( ! ) (" 1)
+ –
H2O2 (aq) = O2 (g) + 2 H (aq) + 2 e (" –2)
+ +
2 H2 O2 (aq) + 2 H (aq) ! O2 (g) + 2 H (aq) + 2 H2O ( ! )
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. a. Les lois de conservation de la charge et des éléments doivent être vérifiées pour l’écriture
des demi-équations rédox.
C2H4O (aq) + 2 H+ (aq) + 2 e– = C2H6O (aq) (1)
Cr2O72-(aq) + 14 H+(aq) + 6 e– = 2 Cr3 +(aq) + 7 H2O ( ! ) (2)
b. L’équation de la réaction qui a lieu dans l’alcooltest s’obtient en combinant les deux demi-
équations rédox précédentes : (2) – 3 " (1).
L’équation de la réaction est donc :
Cr2O72- (aq) + 14 H+ (aq) + 3 C2H6 O (aq) !
2 Cr3+ (aq) + 3 C2H4 O (aq) + 6 H+ (aq) + 7 H2O ( ! )
Soit, en simplifiant :
Cr2O72- (aq) + 8 H+ (aq) + 3 C2H6 O (aq) ! 2 Cr3+ (aq) + 3 C2H4O (aq) + 7 H2O ( ! )
c. Si l’air expiré contient de l’éthanol, la transformation a lieu et des ions chromate Cr3+ (aq)
sont produits. Le tube est de couleur verte. Seul l’automobiliste ayant soufflé dans le tube (b)
peut repartir car le tube est jaune. L’air expiré ne contenait pas d’alcool.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. a. Couple H+ (aq)/H2 (g) : 2 H+ (aq) + 2 e– = H2 (g)
Couple O2 (g)/H2O ( ! ) : O2 (g) + 4 H+ (aq) + 4 e– = 2 H2O ( ! )
b. Équation de fonctionnement de la pile à combustible :
O2 (g) + 2 H2 (g) ! 2 H2O ( ! ).
c. Le dioxygène est un oxydant.
d.
e. Une pile à combustible est une pile « propre », elle ne rejette que de l’eau.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. a. Les couples oxydant/réducteur sont NiO2 H (s)/Ni(OH)2 (s) et Cd(OH)2 (s)/Cd (s).
b. Lors de la décharge de l’accumulateur, l’équation de la réaction chimique s’écrit :
2 NiO2H (s) + Cd (s) + 2 H2O (aq) ! 2 Ni(OH)2 (s) + Cd(OH)2 (s).
c. Les électrons du circuit extérieur arrive au pôle + lors de la décharge. Au pôle + a donc lieu
la demi-équation rédox suivante :
NiO2 H (s) + H2 O (aq) + e– = Ni(OH)2 (s) + HO- (aq).
Le compartiment contenant le nickel constitue ainsi le pôle + lors de la décharge de
l’accumulateur.
d. Lors de la charge de l’accumulateur, on régénère « l’énergie chimique », il se produit donc la
transformation inverse d’équation :
2 Ni(OH)2 (s) + Cd(OH)2 (s) ! 2 NiO2H (s) + Cd (s) + 2 H2 O (aq).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
22. 1. a. Une solution aqueuse d’acide nitrique contient des ions hydrogène H+ (aq) et nitrate
NO3 - (aq).
b. La demi-équation rédox associée au couple H+ (aq)/H2 (g) s’écrit :
2 H+ (aq) + 2 e– = H2 (g).
c. NO3- (aq) + 4 H+ (aq) + 3 e– = NO (g) + 2 H2 O ( ! )
d. H+ (aq) est l’oxydant du couple H+ (aq)/H2 (g).
NO3 - (aq) est l’oxydant du couple NO3 - (aq)/NO (g).
e. Le cuivre est le réducteur du couple Cu2+ (aq)/Cu (s). Dans l’expérience décrite, il réagit sur
les ions nitrate NO3 - (aq) (oxydant) pour donner NO (g) et Cu2+ (aq). La solution devient
bleue. L’équation de la réaction traduisant la première transformation s’écrit :
NO3 - (aq) + 4 H+ (aq) + 3 e– = NO (g) + 2 H2O ( ! ) (" 2)
2+ –
Cu (s) = Cu (aq) + 2 e (" 3)
- + 2+
2 NO3 (aq) + 8 H (aq) + 3 Cu (s) ! 2 NO (g) + 3 Cu (aq) + 4 H2O ( ! )
Dans un deuxième temps, le gaz NO (g) formé réagit avec le dioxygène de l’air selon
l’équation : 2 NO(g) + O2 (g) ! 2 NO2 (g).
2. a. Une solution aqueuse d’acide chlorhydrique contient des ions hydrogène H+ (aq) et
chlorure Cl- (aq).
b. H+ (aq) est l’oxydant du couple H+ (aq)/H2 (g) : 2 H+ (aq) + 2 e– = H2 (g).
Cl- (aq) est le réducteur du couple Cl2 (g)/Cl- (aq) : Cl2 (g) + 2 e– = 2 Cl- (aq).
c. MnO4 - (aq) + 8 H+ (aq) + 5 e– = Mn2+ (aq) + 4 H2 O ( ! )
d. MnO4- (aq) est un oxydant. L’ion susceptible de réagir avec lui est donc un réducteur : l’ion
chlorure Cl- (aq).
e. L’équation de la réaction d’oxydoréduction qui peut avoir lieu s’écrit :
2 MnO4- (aq) + 16 H+ (aq) + 10 Cl- (aq) ! 2 Mn2+ (aq) + 8 H2 O ( ! ) + 5 Cl2 (g).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
23. a. Plus la capacité massique d’une pile est importante, plus elle fonctionnera longtemps, à
intensité de courant débité égale.
b. Les piles au lithium sont des piles de très grande capacité massique. Elles fonctionneront
donc plus longtemps. De plus, on pourra réduire leur taille. Ces aspects sont intéressants pour
les stimulateurs cardiaques.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
24. a. Pb2+ (aq) + 2 e– = Pb (s)
PbO2 (s) + 4 H+ (aq) + 2 e– = Pb2+ (aq) + 2 H2 O ( ! )
b. Sur le schéma apparaît l’intensité, donc les électrons dans le circuit extérieur circulent de la
lame de plomb vers la lame de plomb recouverte de PbO2. Les anions (SO42-(aq)) dans la
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Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 19. Piles et oxydoréduction
solution vont de la lame de plomb recouverte de PbO2 vers la lame de plomb. Les cations
(H+(aq) principalement) vont de la lame de plomb vers la lame de plomb recouverte de PbO2.
Exercices de synthèse
- Expérience 1
Le peroxyde d’hydrogène réagit avec l’ion permanganate MnO4 - (aq) qui est un oxydant.
H2 O2 (aq) intervient donc ici comme réducteur. L’équation de la réaction qui se produit se
déduit des deux demi-équations rédox suivantes :
H2O2 (aq) = O2 (g) + 2 H+ (aq) + 2 e– (" 5)
- + – 2+
MnO4 (aq) + 8 H (aq) + 5 e = Mn (aq) + 4 H2 O ( ! ) (" 2)
-
2 MnO4 (aq) + 16 H (aq) + 5 H2O2 (aq) ! 2 Mn (aq) + 5 O2 (g) + 10 H+ (aq) + 8 H2O ( ! )
+ 2+
Soit, en simplifiant :
2 MnO4- (aq) + 6 H+ (aq) + 5 H2O2 (aq) ! 2 Mn2+ (aq) + 5 O2 (g) + 8 H2 O ( ! ).
- Expérience 2
Le peroxyde d’hydrogène réagit avec l’ion iodure I- (aq), incolore en solution aqueuse, qui est
un réducteur. H2 O2 (aq) intervient donc ici comme oxydant. L’équation de la réaction qui se
produit se déduit des deux demi-équations rédox suivantes :
H2 O2 (aq) + 2 H+ (aq) + 2 e– = 2 H2 O ( ! )
2 I- (aq) = I2 (aq) + 2 e–
H2O2 (aq) + 2 H (aq) + 2 I- (aq) ! 2 H2O ( ! ) + I2 (aq)
+
L’apparition de la coloration brune est due à la présence de diiode (I2 (aq)) en solution
aqueuse.
Remarque : la solution de permanganate de potassium est acidifiée ; la transformation
nécessite en effet la présence d’ions hydrogène H+ (aq), soit un milieu acide.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
26. a. La coloration bleue obtenue indique la présence de Fe2+ (aq) à la pointe du clou. La
coloration rose indique la présence d’un milieu basique, soit la présence des ions hydroxyde
HO- (aq) à la tête du clou.
Fe2+ (aq) et HO- (aq) sont donc les produits de cette transformation.
Les réactifs sont donc Fe (s) (réducteur associé à Fe2+ (aq)) et O2 (aq) (oxydant associé à
HO- (aq)).
b. Près de la surface libre du gel, la demi-équation rédox est :
O2 (aq) + 2 H2 O ( ! ) + 4 e– = 4 HO- (aq).
Au fond du tube, la demi-équation rédox est :
Fe (s) = Fe2+ (aq) + 2 e–.
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Sirius 1ère S - Livre du professeur
Chapitre 19. Piles et oxydoréduction
Choix pédagogiques. L'objectif de ce chapitre est de fournir aux élèves quelques bases de
chimie organique concernant les aldéhydes, les cétones et les acides carboxyliques. En outre,
il y est montré qu’un protocole de synthèse est construit à partir de la connaissance des
propriétés physicochimiques des réactifs et des produits. L’élève apprend également à
calculer un rendement de synthèse.
Par ailleurs, grâce à une activité et des exercices documentaires, l’élève recueille et exploite
des informations sur la nanochimie, la synthèse de molécules biologiquement actives et les
relations entre propriétés macroscopiques et structure microscopique d’un matériau.
Des animations et des simulations ont été créées pour illustrer ce chapitre et aider à sa
compréhension. Elles sont disponibles dans le manuel numérique enrichi.
gestion des interactions intermoléculaires (ici, l’interaction hydrophobe des chaînes carbonées
et les interactions de Van der Waals des têtes polaires).
Découvrir et réfléchir
Activité documentaire 1 : Les défis du nanomonde
Réponses
Matériel
- Cuve à élution, capillaires
- 2 petits béchers
- Une plaque de chromatographie, support en silice
- 4 pipettes jetables en plastique, de 3 mL
- 5 tubes à essais avec bouchon
- Lampe UV de révélation des CCM
Solutions
- Solution 1 : solution aqueuse d’alcool 4-méthoxybenzylique à 10 g.L-1. 9 mL suffisent par
binôme.
- Solution 2 : solution aqueuse de 4-méthoxybenzaldéhyde à 10 g.L-1. 6 mL suffisent par
binôme. La solution est saturée : il reste souvent de l’aldéhyde sous forme d’huile dans le
flacon.
- Solution 3 : solution aqueuse de permanganate de potassium à 50 g.L-1, acidifiée par 50 mL
d’acide sulfurique concentré par litre d’eau. 2 mL suffisent par binôme.
- Éthoxyéthane (éther éthylique) : 15 mL par binôme.
- Éluant pour un pot à élution : cyclohexane 10 mL et acétate d’éthyle 5 mL.
Réponses
1. Observer
a. Deux phases par tube ; la phase organique se situe dessus.
b. Le premier dépôt permet d’attribuer le rapport frontal de 0,4 à l’alcool ; le cinquième dépôt
permet d’attribuer le rapport frontal de 0,6 à l’aldéhyde.
2. Interpréter
a.
CH CH O
CH3 O C C C
CH CH H
CH CH O
CH3 O C C C
CH CH OH
3. Conclure
a. 5 C8H10O2 + 2 MnO4- + 6 H+ Æ 5 C8H8O2 + 2 Mn2+ + 8 H2O
5 C8H8O2 + 2 MnO4- + 6 H+ Æ 5 C8H8O3 + 2 Mn2+ + 3 H2O
b. Le dépôt 3 du chromatogramme permet de montrer qu’en présence d’une plus grande
quantité d’oxydant, l’alcool a complètement réagit et qu’une partie de l’aldéhyde formé a lui
aussi réagit pour former l’acide carboxylique.
c. En contrôlant la quantité d’oxydant, on peut donc, au moins partiellement, contrôler la
réaction d’oxydation d’un alcool primaire : celui-ci s’oxyde en aldéhyde en présence de peu
d’oxydant, et en acide carboxylique en présence d’une plus grande quantité d’oxydant.
Matériel
Montage de chauffage à reflux ; ballon de 250 mL
Montage de filtration sous pression réduite
Erlenmeyer
Boîte de Petri
Spatule
Coupelle de pesée, balance
Pipette graduée (5 mL), poire à pipeter
Produits
2 g de carbonate de sodium
4,5 g de permanganate de potassium
2,5 mL d’alcool benzylique
40 mL d’acide chlorhydrique à 6 mol.L-1
Réponses
1. Observer
a. Le milieu passe du magenta au brun sombre avec formation de solide.
b. Le filtrat est légèrement violacé.
c. Il y a précipitation d’un solide blanc.
2. Interpréter
a. Il faut introduire 4/3 x 24 = 32 mmol de permanganate de potassium. Cette espèce colorée
est donc en excès, ce qui explique l’aspect du filtrat.
b. MnO2
c. C6H5CO2- + H+ Æ C6H5CO2H
3. Conclusion
a. Les températures de fusion sont presque égales : l’espèce formée est très probablement de
l’acide benzoïque.
b. On recueille n = 20 mmol.
c. Si la réaction avait été totale, on aurait obtenu n’ = 24 mmol. Le rendement est donc :
r = 20/24 = 0,84, soit 84 %.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. aldéhydes ; cétones
b. cétone
c. primaire
d. acide carboxylique
e. H+ ; HO-
f. amorphes ; plastiques ; organisés
g. nanochimie
2. QCM
a. Acide carboxylique.
b. Carbonyle.
c. De l’éthanal.
d. Secondaire.
e. C6H5CO2H.
f. r = 0,75.
g. Réagissent avec les molécules du vivant.
h. Un matériau organisé.
3. a.
c.
7. B est le produit de l'oxydation ménagée d'un aldéhyde : la chaîne carbonée est donc
préservée ; le produit est un acide carboxylique, il possède le groupe caractéristique carboxyle
COOH.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8. a. CF3-CO2H Æ CF3-CO2- + H+
b. la transformation est totale (c’est un acide fort, donnée qui n’est pas nécessaire aux élèves)
donc c = n/V = 1,0 u 10-1 mol.L-1. La solution contient plus d’ion H+ que d’ions HO- (qu’on
suppose ici en concentration nulle). Donc la solution est acide.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10.
Molécule Glucose Acide cérébronique Vitamine A
Formule
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Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 20. Chimie organique et nouveaux matériaux
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12. a. La solution aqueuse est basique, donc a formé des ions benzoate.
b. C6H5CO2- + H+ Æ C6H5CO2H.
c. L’acide benzoïque se forme car sa solubilité dans l’eau est faible.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13 a. Réactif : pentan-3-ol.
Produit : pentan-3-one.
Remarque : le réactif est un alcool secondaire, son oxydation conduit à une cétone.
b. On note n' la quantité de matière de produit obtenu et nmax le nombre maximal de moles de
produit.
Une mole d'alcool conduit à une mole de cétone, donc nmax = n = 0,30 mol, dans le cas où la
transformation est totale et où aucune quantité de matière n'est perdue lors de l'expérience.
r = 0,28 / 0,30 = 0,93.
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Sirius 1re S - Livre du professeur
Chapitre 20. Chimie organique et nouveaux matériaux
Exercices d’entraînement
15. 1. a. et b.
O
CH3
C
CH OH
OH
O OH
c.
O
O
CH3
CH3 C
5 C + 2 MnO4- + 6 H+ = 5 C OH + 2 Mn2+ + 8 H2O
CH OH
O
OH
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16.
(a) (b) (c) (d)
CH2 CH2 OH CH2 CH2 OH
CH3 CH2 OH
CH CH3 CH CH2
CH2 CH OH
CH3 CH2 CH3 CH2 OH
CH2 CH2
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a.
OH
18. a.
Molécule isobornéol camphre
Groupe caractéristique hydroxyle carbonyle
Classe fonctionnelle alcool cétone
b.
b. On en déduit que si l’acide carboxylique est choisi, plus un des réactifs est en excès et
meilleur sera le rendement. On note également que quelque soient les proportions de l’alcool
et de l’anhydride éthanoïque, le rendement est toujours égal à 1.
c. Pour obtenir le meilleur rendement possible, il vaut mieux utiliser de l’anhydride
éthanoïque. Dans le cas où on ne dispose que d’acide éthanoïque, il vaut mieux que l’un des
réactifs soit en large excès : plus l’excès est important et meilleur est le rendement.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. a. Trois groupes hydroxyle sont donc liés à trois atomes de carbone du cycle. Le groupe
« CO2H » est également lié à un quatrième carbone. Grâce aux indications de l’énoncé, on
écrit le squelette carbone-oxygène qui est ensuite complété avec les atomes d’hydrogène, ce
qui donne :
CO2H
OH OH
OH
b. Groupes caractéristiques
Formule -OH -CO2H
Nom hydroxyle carboxyle
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. Remarque : pour résoudre cet exercice, il est préférable d’inverser les questions b.
et c.
a.
b. et c. La solution est saturée en acide benzoïque ; elle contient donc une masse m1’ = s u V
d’acide benzoïque dissous. La masse totale d’acide benzoïque formée est m2’ = n’ u M. On a
donc :
m’ = n’ u M - s u V = 10 u 10-3 u 122 – 2,9 u 0,100= 0,93 g.
d. La quantité de matière d’acide benzoïque récupérée est donc :
n’ = m’/M = 0,93 / 122 = 7,6 mmol.
Le rendement est donc : r = 7,6 / 12 = 0,63, soit 63 %.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
22. La formule brute de l’espèce oxydée est en réalité C3H6O7P2-.
a. C3H5O7P2- + 2 H+ + 2 e- = C3H5O6P2- + H2O.
acide carboxylique aldéhyde
+ + -
b. NAD + H + 2 e = NADH
D’où :
NAD+ + C3H5O6P2- + H2O o C3H5O7P2- + NADH + H+.
c.
OH O
C
CH OH
CH2OPO32-
La réaction est chimiosélective car elle permet d’oxyder le groupe carbonyle de l’aldéhyde
sans oxyder le groupe hydroxyle de l’alcool.
Exercices de synthèse
23. a. Oxydation du butan-1-ol en butanal :
5 C4H10O (aq) + 2 MnO4- (aq) + 6 H+ o 5 C4H8O (aq) + 2 Mn2+ (aq) + 8 H2O (Ɛ
b. Puis oxydation du butanal en acide butanoïque :
5 C4H8O (aq) + 2 MnO4- (aq) + 6 H+ o 5 C4H8O2 (aq) + 2 Mn2+ (aq) + 3 H2O (Ɛ
c. Il y a donc globalement oxydation du butan-1-ol en acide butanoïque :
5 C4H10O (aq) + 4 MnO4- (aq) + 12 H+ o 5 C4H8O2 (aq) + 4 Mn2+ (aq) + 11 H2O (Ɛ
d. Pour réaliser l’oxydation de 5,0 mol de butan-1-ol en butanal, il faut donc (2/5) u 5,0 =
2,0 mol d’ions permanganate. En revanche, pour réaliser l’oxydation de 5,0 mol de butan-1-ol
en acide butanoïque, il faut (4/5) u 5,0 = 4,0 mol d’ions permanganate.
L’élève a donc bien synthétisé l’acide butanoïque.
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24. 1. Le groupe NH2 du dérivé de phénylalanine doit réagir avec l’un des groupes carboxyle
de l’acide aspartique.
2. À partir des formules semi-développées, on déduit que c’est le groupe NH-C=O.
3. a. L’acide aspartique contient 2 groupes carboxyle.
b. Possibilités 1a et 1b : Il peut y avoir réaction entre deux molécules d’acide aspartique pour
donner deux produits différents
Possibilité 2 : il peut y avoir réaction entre le groupe NH2 du dérivé de phénylalanine et le
« mauvais » groupe carboxyle de l’acide aspartique.
Possibilité 3 : il peut y avoir polymérisation.
Possibilité 4 : enfin, il y a réaction entre le groupe NH2 du dérivé de phénylalanine et le
« bon » groupe carboxyle de l’acide aspartique pour donner l’aspartame.
c.
O
O
C
O CH2 OH NH2 C
O CH OH
NH2 C CH OH
CH NH C C NH CH2
OH CH
OH CH2 O
OH CH2 O
C
O
O
Possibilité 1a 1b
O
NH2 C
O CH OH
C NH CH2
OH CH
CH2 O
C6 H5
Possibilité 2
4. Le groupe carboxyle à gauche doit être protégé.
Remarque : il est également nécessaire de protéger le groupe amino –NH2 de l’acide
aspartique.
5. a. Il faut « déprotéger », c'est-à-dire retirer les groupes protecteurs G sans détruire le reste
de la structure de l’aspartame.
b. D’après l’énoncé, il y a trois étapes.
Remarque : en fait il y en a une autre avec l’activation du groupe carboxyle de l’acide
aspartique.
Source : L’aspartame : un édulcorant intense, BUP n° 847, octobre 2002, p. 1467.
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25. 1.
b. Le camphre est légèrement soluble dans l’eau et beaucoup plus dans l’éther. Afin d’obtenir
le plus de camphre possible, il est nécessaire d’extraire le camphre dissous dans la phase
aqueuse. Pour cela, plusieurs étapes sont nécessaires :
- tout d’abord, on sépare les deux phases : la phase aqueuse dans un bécher et la phase éthérée
dans un erlenmeyer.
- on verse de nouveau la phase aqueuse dans l’ampoule à décanter et on y ajoute 25 mL
d’éther. Après agitation et décantation, les deux phases sont de nouveau séparées.
- on recommence l’étape précédente avec 25 mL d’éther.
c. Le tableau ci-dessous permet de comparer ces deux protocoles.
Le protocole décrit dans l’exercice n°18 apparaît plus réalisable au lycée, alors que celui
décrit dans l’exercice n°23 nécessite plus de solvant et un évaporateur rotatif. Le second
protocole nécessite l’utilisation d’un volume important d’éther, ce qui nécessite de travailler
sous hotte et dans un endroit très bien ventilé.
En outre, le premier protocole conduit à un rendement après purification certainement plus
élevé car le rendement d’une purification est rarement supérieure à 97 % (= 81/83).
Exercices documentaires
2. a. La phase smectique est plus ordonnée que la phase nématique car dans le premier cas, les
molécules sont bien rangées au niveau de chacune des strates. Ce schéma de strates n’existe
pas dans le cas d’une phase nématique où les molécules sont partiellement ordonnées car
toutes orientées de la même manière .
b. Dans le cas de la phase cholestérique, les molécules qui appartiennent à une même couche
sont bien rangées les unes par rapport aux autres. Quand on compare deux plans, on s’aperçoit
que les orientations des molécules sont alors différentes. Au bout d’un certain nombre de
plans (suivant le pas de l’hélice), les molécules sont orientées de la même façon que dans le
premier plan. Ainsi, on peut dire qu’il y a une double organisation des molécules : la première
dans chaque plan, la seconde en comparant deux plans séparés par un pas d’hélice.
c. En considérant le paramètre « ordre » (ou « désordre »), on comprend alors mieux cette
dénomination de « cristal liquide » : cristal car l’ordre entre molécules règne à plus ou moins
grande distance, liquide car les molécules sont désordonnées d’une couche à l’autre.
3. a. C’est le paramètre h qui caractérise l’ordre. On l’appelle pas de l’hélice.
b. Oui, notamment les propriétés optiques comme le document 1 (scarabée cétoine) et le
document 2 l’indiquent.
29. 1. a. Les réactifs sont identiques : méthacrylate de méthyle et peroxyde de benzoyle.
b. Le tableau ci-dessous permet de comparer les deux protocoles ainsi que les aspects des
deux matériaux obtenus.
a. Les deux matières plastiques obtenues sont toutes les deux « du » PMMA, et pourtant elles
n’ont pas le même aspect ni les mêmes propriétés mécaniques. On peut donc conclure qu’il
existe plusieurs PMMA.
b. Les propriétés du PMMA sont décrites sur différents sites comme :
http://www.plexiglass.fr/
c. Les réactifs (méthacrylate de méthyle et peroxyde de benzoyle) sont identiques, et pourtant
les matériaux obtenus sont différents. Ce sont les conditions opératoires différentes qui ont
permis de les obtenir, d’où leur importance lors d’une synthèse chimique.
Remarques. Source des protocoles : BUP n° 790, pp. 93 à 108.
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31. a. On pourrait penser que les nanotechnologies « tardent à répondre aux espoirs » qu’on
plaçait en elles car il y a encore peu d’applications à ce domaine de recherche.
b. Les applications potentielles des nanotechnologies sont nombreuses. On peut se reporter
aux sites suivants :
http://www2.enseignementsup-recherche.gouv.fr/brochure/nanomonde.pdf
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosnano/decouv/02/02_0/00_1.htm
http://www.senat.fr/rap/r03-293/r03-2930.html
http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-off/i1588.asp
http://www.cemes.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=69&Itemid=536&lan
g=fr
c. Les documents 1, 2 et 4 donnent quelques pistes. D’autres discussions sur l’éthique des
nanotechnologies sont consultables sur les sites suivants :
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=1814
http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/054000313/0000.pdf